~ Le passe-partout du sorcier Mes relations : Composition de la baguette: Bois de rose 26.5 cm Crin de licorne. Mes envies de sorcier :
Sujet: Un samedi tranquille entre amis // N.T, C.W feat R.T Dim 31 Juil - 21:18
Une journée fantastique, parfaite en tout point pour la jeune femme. Remus et elle était tout les deux en congé, samedi oblige et après avoir trainé un peu au lit ils avaient rejoint Cirion le meilleur ami de Dora à Londres pour un petit après midi shopping. Elle était parvenue à décider son mari qui pourtant était assez réticent au départ... Trainer dans les magasins spécialisés pour les bébés avec une femme enceinte totalement folle de joie à l'idée de faire des achats utiles mais aussi inutiles ne semblait pas vraiment être son passe temps favori, il en allait de même pour Cirion mais l'un comme l'autre n'avaient pas su résister face aux yeux brillants d'envie et de bonheur de la jeune auror. Heureusement pour eux elle s'était contrôlée un peu quand même, ils s'étaient même plus promener en ville qu'autre chose. Oh bien sûr ça aurait été impossible pour Dora de ne pas entrer dans au moins une ou deux boutiques et d'en revenir sans rien. Mais elle avait su se montrer raisonnable et n'avait pas gaspiller d'argent. Main dans la main avec son mari, ils avaient choisit un petit pyjama de couleur neutre, unisexe donc pas de bleu et pas de rose au grand désarroi de Dora qui n'aurait eut aucun mal à mettre une petite grenouillère rose à un petit garçon si son mari et son meilleur ami ne l'avaient pas arrêtée tout de suite. Étrangement elle ne s'était pas intéressée aux doudous ou autres petits cadeaux. Enfin si, elle avait fait remarqué que certains étaient plus mignons que d'autre, plus doux, mais elle n'avait pas cherché à en prendre un. Elle faisait confiance au papa ou au ''tonton'' pour le faire quand le petit bout aurait pointé le bout de son nez. Elle avait aussi fait quelques petits achats pour sa future chambre, et repéré des meubles a acheté plus tard. Elle avait d'ailleurs flashé sur un petit lit montable et démontable qui pourrait servir au moins jusqu'à ses trois ans puisqu'il était possible d'enlever la bordure. Elle se promit d'en reparler à Remus, de lui rabâcher en fait, jusqu'à ce qu'il cède.
Un bras sous celui de Remus et l'autre sous celui de Cirion ils marchèrent un peu à travers les rues Londoniennes bondées en ce début d'après midi s'arrêtant par moment devant certaines boutiques à la vitrine tape à l'oeil cependant leurs moyens étant limités et les prix affolants il ne fut pas question de faire des dépenses supplémentaires si ce n'est un plat déjà cuisiné pour leur repas du soir parce qu'elle n'avait vraiment aucune envie de cuisiner le soir quand ils seraient rentrés à la maison. D'ailleurs ce fut la faim qui la décida à rentrer. Elle commençait à avoir de plus en plus en faim à n'importe quel moment de la journée et son appétit en était tout chamboulé. Elle avait parfois envie de manger de mélanger des aliments plus ou moins compatibles.. Des goûts plus ou moins compatibles aussi. Le mélange sucré-salé n'avait jamais été son fort jusqu'à présent pourtant depuis quelques semaines elle était prise de subites envies étranges du genre mettre de la sauce au chocolat sur son poisson ou des trucs du genre... Bref des plats peu ragoutants quand ils sont présentés ainsi. Des plats qu'elle ne mangera certainement plus après avoir accouché, du moins espérons pour elle et pour Remus...
Même si elle avait beaucoup apprécié cette petite escapade elle ne fut pas mécontente d'arriver à nouveau chez elle en fin d'après midi. Elle se sentait fatiguée plus vite à présent, même si ils n'avaient fait que marcher. Elle les laissa s'installer tout les deux dans le salon et alla leur chercher une bièraubeurre chacun. Elle piquerait bien une gorgée ou deux dans la bouteille de Remus si elle en avait envie ce qui n'était pas spécialement le cas pour le moment et de toutes façons elle avait pris de bonne résolutions. Résolutions dans lesquelles l'alcool quelque soit sa quantité, aussi infime soit-elle, n'avait pas sa place. Immédiatement elle se mit à déballer ses quelques achats sur la table du salon afin d'éviter que les hommes se mettent tout de suite à parler Ordre du Phénix, mangemorts et ministère. Elle était déjà intimement convaincue qu'à un moment ou un autre l'un ou plusieurs de ces sujets viendraient prendre place avec eux à table.
« Je suis vraiment contente! C'était une bonne journée. Il faudra qu'on commence la liste de ce qu'il va nous falloir hein chéri? Pour le lit, j'ai déjà choisi de toutes façons! Il est vraiment beau et pratique aussi. Et puis je ne peux pas résister à l'envie de vous voir tout les deux entrain de vous prendre la tête avec des outils moldus pour le monter. »
Elle ponctua sa phrase par un petit rire alors qu'elle ré-emballait les achats afin de ne pas les abimer et pouvoir les ranger plus facilement. Puis l'air de rien elle vint s'assoir sur les genoux de son mari en passant son bras autour de son cou. Avant de reprendre la parole en s'adressant cette fois plus particulièrement à Cirion.
« Et toi, quand c'est que tu te trouve quelqu'un qu'on fasse une grande fête pour votre mariage? C'est pas que tu commence à prendre de l'âge mais un peu. Va falloir y penser mon vieux. » Le taquina-t-elle en lui donnant un petit coup de pied dans la jambe.
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Sujet: Re: Un samedi tranquille entre amis // N.T, C.W feat R.T Lun 1 Aoû - 23:53
Aujourd’hui nous sommes samedi. Tous les sorciers peuvent prendre un peu de repos et profiter du soleil avec calme. Tous ? Non, un petit Auror doit faire des achats pour un futur bébé. La vie n’est pas facile, quand on vous tire du lit pour, non sans insister, vous rendre à Londres, dans l’unique but de satisfaire les envies et besoins d’une collègue, mais néanmoins bonne amie, même dans le cas présent, ma meilleure amie. Sans doute pour cela, que j’ai accepté finalement la demande de Nymphadora. La matinée passe tellement vite, j’ai même envie de la qualifié d’éphémère, un peu comme la couleur de cheveux de mon amie, qui ne reste jamais longtemps, vu qu’elle aime profiter de son don de métamorphomage, pour en changer souvent. Sans doute une des choses, qui chez Tonks, me font facilement, pour ne pas dire tout le temps, sourire. Voilà en quoi consiste, en tout cas selon moi, sa capacité, non pas magique comme son don de naissance, mais humaine. Le fait qu’elle ait un cœur en or.
Il est midi à l’horloge de chez moi, dans le jardin les fleurs poétisent, je vais bientôt sortir d’ici. Comme prévu mon amie m’attend. Est-ce qu’elle va avoir réussi, l’exploit, car il s’agit bien là d’une tâche difficile à accomplir. De quoi je parle ? Faire sortir son mari pour les achats évidemment ! Enfin, je vais de toute façon, avoir sous peu la réponse, étant donné que l’heure approche à grand pas. Il est temps pour moi de partir, un petit sort de protection, plus par reflexe qu’autre chose, étant donné que ma maison subit le sortilège rependu, qui la cache aux yeux des autres. La gardienne du secret étant justement, la jeune femme que je vais voir. Enfin bref, je vais y aller, histoire d’éviter le retard, dont profiterez Tonks pour ce moqué de moi. Oh pas méchamment je le sais bien. Je vais dans mon jardin, histoire d’éviter la casse en intérieur, avec l’utilisation de notre façon de nous déplacer, à nous autres sorciers. Nous y voilà.
Je me trouve maintenant dans le centre-ville de la capitale anglaise. J’aperçois au loin la demoiselle Tonks, ainsi que mon ami et parfois mentor, Remus Lupin. Je les trouve si mignon, un jour, faudra que je pense à me trouver quelqu’un aussi, histoire de pouvoir former un couple aussi adorable que celui que formes les deux personnes que je rejoins là. Un signe de main en guise de salut. Puis nous prenons la direction des boutiques. Tonks me surprend alors. Moi qui m’attendais, à ce que Remus, ainsi que moi-même, soyons chargés de sac contenant je ne sais quel vêtements et autre doudou, je me retrouve finalement avec moins de paquets que prévu. Je ne m’en plain pas remarquez. J’aime bien en particulier un ensemble, avec un personnage de toons que j’adore, à savoir le mimi grosminet, sans son ami de toujours, Titi. Au moins, que ce soit un gars ou une fille, ça ira.
La journée touche à sa fin. Tous les trois sommes maintenant au domicile des Lupin. Tonks nous abandonne le temps de poser les courses, après nous avoir apporté dans le salon des bierreaubeurre, à Lupin et moi-même. J’avale quelques gorgées de ma bouteille, puis adresse un sourire à Lupin, en tournant la tête vers la fille du groupe. La demoiselle, enfin la dame plutôt. Cette dernière semble, comme absorbé dans le fait, d’ouvrir chaque paquets, pour sans doute vérifié les achats effectués. Elle finit par prendre place sur les genoux de Remus, alors que personnellement, je finis déjà ma bierreaubeurre. Elle nous parle, je souris. Alors selon elle, elle compte bien sur le fait que Remus montera de façon moldu le lit du bébé, avec moi pour lui donner un coup de main. Pourquoi pas ? En tout cas, je ne peux m’empêcher de rire à sa seconde remarque, qui me concerne plus directement, uniquement. Elle semble penser la même chose que moi, un peu plus tôt dans la journée.
Je ne suis pas doué pour les meubles à la moldu tu le sais bien. Mais bon, Remus et moi allons-nous en sortir, au pire Nymphadora tu pourras graver sur nos tombes : Mort en montant un meuble pas Ikea. Plus sérieusement, ça sera un véritable plaisir pour moi tu t’en doute bien. Pour ce qui est de ta seconde remarque. Je suis bien content Nymphadora de voir, que non seulement mon bonheur compte à tes yeux, mais aussi et surtout le fait que tu t’amuses. Mais promis ma chère Nymphadora, tu seras la première avertie quand j’aurai quelqu’un dans ma vie. Marché conclu ?
~ Le passe-partout du sorcier Mes relations : Composition de la baguette: Bois de Noisetier, 28.75 cm, ventricule de dragon. Mes envies de sorcier :
Sujet: Re: Un samedi tranquille entre amis // N.T, C.W feat R.T Mar 2 Aoû - 19:54
« Monsieur ? »
Remus releva la tête et découvrit l'un des élèves de sa classe qu'il avait vu précédemment traîné pour sortir. Vraisemblablement ce n'était pas pour rien. Il voulait lui dire quelque chose. Il releva la tête vers lui et attendit qu'il parle. De toutes évidence, le jeune semblait mal à l'aise – c'était après tout toujours l'effet que les professeurs faisaient sur les élèves ! Ils n'osaient pas leur adresser la parole... Surtout les jeunes de même pas douze ans. En effet, cette année, il enseignait à une classe de sixième (donc en septième année). Leur professeur titulaire revenait à la rentrée mais il avait encore quelques temps à faire ici, plusieurs mois lui étaient assurés. Il savait néanmoins déjà où il se rendrait pour son contrat et en était rassuré. Ces temps-ci, sa principale préoccupation était de conserver un emploi le plus stable possible et il se demandait pourquoi il n'avait pas penser plus tôt à venir travailler dans le monde des moldus puisque le monde des sorciers lui refusait tous emplois. Au moins ici, ils ne pouvaient vraiment avoir de soupçons sur ses absences une fois par moi lorsqu'approchait la pleine lune. Généralement, il donnait l'excuse d'un proche parent qui était très malade et qu'il avait besoin de visiter. Un proche parent, inexistant mais peu importe ; personne ne venait lui demander de comptes après. Il avait su gagner la confiance. Il était par ailleurs hors de question qu'il utilise Tonks en disant que c'était elle qui était malade et qu'il devait se rendre auprès d'elle une fois par mois. La seule pensée de la savoir malade lui donnait la nausée, même si c'était un petit mensonge. La seule condition était de récupérer ses heures après et cela, il le faisait absolument de bon cœur vu qu'il adorait enseigner.
« Monsieur, je n'ai pas rendu mon devoir, parce que je ne l'ai pas fait. » marmonna la gamin, les yeux fixés sur la pointe de ses chaussures et remuant le pied au sol comme s'il essayait de faire un trou. « En fait je n'ai pas compris... » Il lui fit de la peine. Il n'avait même pas osé demander des renseignements sur l'exercice pendant le cours. Ce n'était pourtant pas une honte et il n'avait de cesse de le répéter... Tiens d'ailleurs, il nota dans un coin de sa tête de le dire également à son fils ou sa fille lorsqu'il serait en âge d'aller à l'école. Il n'y avait rien de honteux dans le fait de poser des questions en classe. Pourquoi avoir honte de ne pas savoir ou comprendre ? L'école c'était fait pour apprendre.
« Ne t'en fais pas. Hm, tu veux bien que l'on voit ça demain ? Après le dernier cours du midi avant d'aller manger ? Je prendrais dix minutes pour expliquer et tu feras ton devoir le soir pour le rendre le lendemain. Aujourd'hui, je n'ai pas le temps, je dois rentrer. » répondit-il avec le sourire tout en finissant de ranger ses affaires dans son sac. Il vit l'adolescent hocher la tête puis il le raccompagna jusqu'à la porte, porte qu'il ferma. Remus le laissa alors s'éloigner, lui souhaitant une bonne soirée puis il rentra lui aussi chez lui, impatient d'avoir des nouvelles de Tonks... Bon d'accord sans doute cela n'aurait-il pas eu d'évolution de la veille qu'il l'avait quittée pour aller travailler, mais il n'empêche que c'était plus fort que lui. Et mieux valait qu'il soit ainsi que de s'en foutre totalement, non ? De toutes façons, il était exclu de ses principes d'agir ainsi...
*0*
Le lendemain, c'était samedi. Ils restèrent au lit une bonne partie de la matinée – à faire des plans futurs pour ce qui était de la famille qui s'agrandirait bientôt. En réalité, il écouta Tonks lui citer tout ce qu'elle voulait acheter, ou ce dont elle rêvait bien qu'il savait pertinemment qu'ils ne pourraient jamais tout prendre – et ils n'étaient pas des esclaves, donc hors de question de travailler pour et nuit pour se payer des choses ou pour acheter à ses enfants alors qu'on n'avait même pas le temps de souffler nous-mêmes. La famille cela ne devait pas devenir un esclavage. Voir Remus encore sous les draps à 10 heures du matin, c'était curieux. Cela ne serait certes pas vu ne serait-ce que trois ans auparavant. Mais Tonks avait changé beaucoup de choses dans sa vie... Et au moins il prenait un peu le temps de souffler et de profiter de chaque instant. Le weekend au moins étant donné qu'il devait se lever à sept heures tous les matins – quand Dora ne le retenait par un quart d'heure voire une demie-heure supplémentaire au lit par des subterfuges dont elle seule avait le secret... - et le soir il ne revenait pas avant dix-sept heures. Ce qui faisait une bonne partie de la journée en-dehors de chez lui ! Bon, le midi, il mangeait quand même à la maison. En revenant des cours le midi, il aurait même fait la cuisine lui-même tellement il voulait que Tonks se repose. Néanmoins, c'était sans compter sur son avis à elle ! Cependant, chaque samedi et chaque dimanche, il devait avouer prendre plaisir à ne pas se lever trop tôt. Tout comme il prenait plaisir à voir chaque étape de la grossesse de Tonks... Depuis cinq mois. Il était juste émerveillé par tout cela, en papa novice.
« Non non, je ne veux pas vous déranger, va donc avec ton ami... Je préfère rester... » Mais elle avait balayé d'un revers de mains ses paroles et il ne put résister à son regard suppliant. Qu'il était stupide de penser les déranger. Mais ce n'était pas de sa faute s'il ne voulait jamais importuner les gens. Il respectait le fait qu'elle veuille sortir parfois avec ses propres amis ; sans doute se raconteraient-ils en plus pleins de souvenirs qu'ils avaient en commun et Remus se voyait mal entre deux, à sans même savoir pourquoi rigoler à telle anecdotes ou plaisanteries... Mais il avait suffit d'un baiser et d'un regard pour qu'il se laisse convaincre. Il soupira et ne put s'empêcher de sourire. « D'accord, d'accord... »
C'est ainsi que Remus fut traîné en ville, de ruelles en ruelles, de boutiques en boutiques, assistant aux démonstrations d'enthousiasme de Tonks chaque fois qu'elle apercevait quelque chose qui attirait sa convoitise. Dans sa tête il nota ainsi que s'il acceptait tout ce devant quoi elle s'arrêtait, et bien ils seraient vite ruinés. Néanmoins, s'arrêter devant quelque chose ne signifiait pas l'acheter, fort heureusement. Ils achetèrent un petit pyjama déjà, mixte, qui allait à la fois pour les filles et les garçons, comme ils ignoraient encore quel était le sexe du bébé... Ainsi que d'autres petits trucs. En fait, Remus devait avouer qu'il aimait le fait d'attendre la naissance pour le savoir, de ne l'apprendre qu'à la dernière minute. La surprise n'en serait alors que plus grande, que plus magique. En secret il pensait ainsi, même s'il ne pourrait résister d'accompagner Dora chez le docteur lorsqu'il serait temps de consulter les radios, de savoir si c'était un garçon ou une fille... Il le savait. Il savait qu'il ne pourrait résister, si évidemment elle acceptait qu'il vienne, mais la réponse semblait en tous les cas oui de sa part de ce qu'il avait compris. Garçon, fille... En ce qui le concernait, Remus n'avait pas de préférence. Dans les deux cas, ce serait un don du ciel. Pour ce qui est des courses d'ailleurs, Remus insista plusieurs fois en lui disant qu'il pouvait très bien leur cuisiner un petit quelque chose très bon et rapide à préparer, mais catégorique, Tonks ne voulait pas qu'ils passent la soirée – qu'il passe en l'occurrence – à cuisiner en rentrant de course. Dès entrés, ils s'installèrent au salon avec deux bierraubeurres apportées par Tonks. Evidemment, avant de commencer à boire, il est d'usage de trinquer donc ils ne manquèrent pas à ce signe de politesse... Tonks, après avoir déballé les achats qu'elle avait fait – enfin, qu'ils avaient faits – il l'accueillit sur ses genoux tandis que de son côté il trempait ses lèvres dans sa bieraubeurre après avoir entouré la taille de la jeune femme de son bras libre. Un sourire ne put s'esquisser ensuite sur son visage alors qu'il répondit avec raison...
« Ne t'affole pas s'il te plait... On verra, on verra... Si ça rentre dans le budget... A long terme » fit-il simplement en réponse. Il fallait qu'ils voient selon leur budget, mais ce détail semblait être passé au-dessus de l'esprit de la jeune femme dont le caractère rêveur avait toujours omniprésent sur elle. Remus avait beau plus terre-à-terre, il pensait avant tout au fait de pouvoir subvenir à sa famille sur le long terme. Parce qu'ils n'allaient pas quand même dépenser tout leur argent dans « un lit », un seul lit... Il fallait prévoir sur le long terme ; ils auraient d'autres choses à acheter. Et, il était hors de question qu'ils fassent tous deux des hors supplémentaires encore. Ils n'étaient pas nés esclaves que je sache. Ils n'avaient pas à travailler, travailler tout le temps sans même penser à eux. S'ils avaient un enfant, c'était pour s'en occuper. Remus ne voulait absolument pas que leur enfant soit élevé plus par quelqu'un d'autres – même de leur famille – que par eux-mêmes. Il prenait à cœur cela. Comme tout ce qu'il entreprenait et ce sentiment était exacerbé par le fait même qu'il n'aurait jamais imaginé un jour pouvoir avoir une famille. Il voulait de son mieux, à la fois en tant que mari et en tant que père ; il voulait voir son enfant grandir, il voulait l'élever avec sa mère … Il voulait profiter de sa famille et ne pas faire que travailler. Il s'était déjà assez traîné tout au long de sa vie, il voulait aujourd'hui en profiter et être certain qu'ils ne manquerait jamais d'argent. Alors, sur les débuts si déjà ils commençaient à voir plus gros que le ventre, ce n'était pas ainsi qu'ils allaient réussir... Il fallait penser l'après ; Remus pensait à l'après. A la naissance. Lorsqu'ils ne seraient plus deux mais trois, lorsqu'ils devraient encore acheter d'autres choses pour lui – ou elle - ! Il voulait pouvoir leur offrir de petits trucs comme ci comme ça, acheter des jouets – ou des poupées – si c'était une filles -, bref acheter ce avec quoi un enfant jouait. Pour le moment alors, il empêcherait qu'ils ne se ruinent déjà... Et sur cela, Tonks ne pourrait le faire changer d'avis. Il avait ses raisons... Et il savait qu'il avait raison. De l'argent – peu importe le montant – était si vite dépensé... Le temps d'une seconde et tout pouvait être partit en fumée. Il esquissa un sourire. Il essaierait de lui faire comprendre ses intentions en tous les cas... Son instinct de préservation était aussi fort que son instinct de protection envers les gens qui lui était chers.
… Remus laissa échapper un rire en l'entendant ensuite s'en prendre à son ami. Depuis qu'elle s'était mariée, à croire qu'elle souhaitait voir tout le monde marié... Mais peut-être qu'après tout il était très bien comme il était hein ! … Et dans le pire des cas, il ne fallait jamais précipiter en amour. Jamais. Oui, vous avez bien vu c'est Remus qui dit cela... D'ailleurs, il est bien placé pour savoir qu'il ne faut jamais se précipiter avec le temps qu'il a mis pour accepter d'arrêter de combattre ses propres sentiments... ? Il but une autre gorgée dans sa choppe, n'en proposant pas à Tonks comme de toutes les façons,mieux valait éviter de boire des boissons alcoolisées pendant la grossesse. Remus avait lu quelques magazines là-dessus – en cachette... Ils étaient rangées dans l'un des tiroirs du bureau de sa classe en fait. Le seul truc non pratique avec la bierreaubeurre, c'était que c'était bien peu commode et avec les moustaches. Il dut s'essuyer la bouche d'un revers de main. D'une main, il attrapa le nounours en peluche pour lequel il n'avait pu finalement résister et qu'il avait voulu prendre pour son futur fils – ou fille – enfin pour son futur enfant quoi... Un petit nounours tout blanc, et marron, et tout doux. Aussi doux que lui, avait fait remarqué Nymphadora d'ailleurs avec... Hum, mais oublions la référence à son petit problème de poils... Ici. Le remettant en place sur la table, il ne put s'empêcher de répliquer...
« Laisse donc prendre son temps s'il veut. C'est le genre de choses dans lesquelles il ne faut jamais se précipiter... Mais être sûr de vouloir s'engager... Et de trouver le bon ou la bonne... » termina t-il sur un petit sourire – très léger comme s'il était soudain gêné... - alors qu'il porta de nouveau la choppe à ses lèvres... Pour la troisième fois en l'espace de six minutes... C'est la choppe, en fait, elle est attachée par un fil qui l'attire toute seule vers les bouches. Donc, les personnes n'y sont pour rien. Ou alors le bras est bloqué sur le geste de la lever juste pour l'amener à ses lèvres. Ben quoi, c'est que ça file vite ces boissons... Ou encore, la choppe a des fuites. Au choix... De toutes façons, faudrait déjà se lever de bonne heure pour voir Remus bourré, et encore...
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Sujet: Re: Un samedi tranquille entre amis // N.T, C.W feat R.T Jeu 4 Aoû - 14:21
Budget à long terme... Budget à long terme... Allez savoir ce qu'il appelait budget à long terme le Remus en plus... Parce certes leur tas d'or ne remplissait pas un coffre fort à Gringott's mais ils n'était pas non plus au ras des pâquerettes! Ils avaient tout de même de quoi vivre modestement, mais bien, sans manquer de rien. En plus! Oui! Le lit qu'elle avait repéré était un investissement à long terme! Déjà parce que vu que les barrières se montaient et démontaient, ils pourraient s'en servir pendant les trois première années. Et ça... Même Remus ne pouvait pas trouver d'argument contre! C'était un peu plus cher à l'achat c'est vrai, mais au final... Si on regardait le prix d'un couffin, le prix d'un lit de bébé plus le prix d'un lit pour enfant... ça revenait bien plus cher! Et puis dans le pire des cas... Elle avait un emploi avec un salaire, elle l'achèterait elle. Elle tourna un peu la tête vers son mari et fit mine de bouder.
« Tout d'abord... Je ne m'affole pas. En plus je suis sûre que quand tu auras vu tout le avantages qu'il a tu seras du même avis que moi. Pouvoir s'en servir pendant trois ans c'est déjà bien! Et puis de toute manière ce ne serait pas perdu il resservirait pour le suivant. »
Ben oui quoi? Le bébé n'allait pas le ronger non plus... Il ne serait pas fichu dans tout les cas! Il serait possible de s'en servir à nouveau si ils venaient à avoir d'autres enfants ou alors il suffirait de le vendre en occasion et rien ne serait perdu... Mais elle ne pouvait pas lui en vouloir non plus... Pendant de trop nombreuses années il avait eut à compter chaque noise, chaque mornille. Elle avait parfois l'impression qu'il ne se rendait toujours pas compte qu'ils avaient un toit sur la tête et deux salaires à mettre en commun à présent. Ils ne roulaient pas sur l'or, mais ils avaient de quoi vivre confortablement. Et puis si il venait à arriver que Remus ne retrouve pas de travail pendant un temps un peu plus long que d'habitude il suffirait qu'elle s'arrange avec Kingsley pour travailler les week end ou avoir plus de mission de nuit pour compenser. Il y aurait toujours moyen de trouver une solution. Elle ne s'en faisait pas pour ça. Ils auraient toujours de quoi se nourrir tout les trois et de quoi se laver et s'habiller. Il ne faut pas oublier que durant toutes les années où elle habitait chez ses parents elle a pu mettre un peu d'argent de côté..
En entendant les paroles de son meilleur ami, elle plissa les yeux pour lui lancer un regard noir et ses cheveux devinrent rouges vifs. Il savait très bien qu'elle détestait qu'on l'appelle par son prénom! Rare étaient ceux qui avait le droit. Ses anciens professeurs... Parce qu'elle ne pouvait pas faire autrement et sa famille. Quoi que mis à part sa mère la plus part des membres de sa famille proche avaient opté pour Dora. Alors trois fois dans une même phrase... Il se moquait littéralement d'elle. Elle attrapa le nounours que Remus avait acheté l'après midi même pour le bébé et l'agita sous le nez de Cirion. Elle avait des envie de vengeance... mais avec le ventre qu'elle commençait à avoir et le bébé qu'elle sentait de plus en plus bouger, il était absolument hors de question d'aller lui sauter dessus comme elle l'aurait fait habituellement.
« Tu vois cette peluche... Si ce n'était pas mon merveilleux mari qui l'a acheté pour l'offrir au bébé... Je te l'aurais fait manger. Et tu l'aurais bien mérité... Wolf. Hum... Des poils de nounours... Ça doit pas être bon, ça doit rester entre les dents.... » Elle lui fit un sourire sadique accompagné d'un haussement de sourcils suggestifs. Elle garda le nounours tout contre elle, le tenant contre son ventre, comme si elle voulait rappeler sa menace à Cirion... On ne sait pas ce qui peut passer par la tête d'une femme enceinte... Si jamais il insistait trop elle pourrait peut-être bien mettre sa menace à exécution. «Quant au fait que je serais la première avertie le jour où tu aura quelqu'un... J'y compte bien! Je t'ai bien envoyé un hibou pour te dire que j'étais officiellement avec Remus le lendemain de la première nuit qu'on a passé ensemble. Et tu étais la première personne à le savoir! Tu as intérêt à me le rendre! »
Il l'avait tellement vu pleurer encore et encore pour Remus pendant presque un an qu'elle s'était sentie obligée de le mettre au courant en premier quand le lycanthrope avait enfin cédé. Puis il y avait eut Molly qui elle aussi avait toujours été là pour la soutenir et lui remonter le moral. Enfin non... Les premiers au courant avait été ses parents. Ça aurait été difficile en même temps de leurs cacher puisque après qu'elle ait secoué Remus à Poudlard devant tout le monde, ils avaient discuté ensemble à Pré-au-Lard, c'était là qu'il avait baissé les armes et ils étaient rentré chez les Tonks pour passer la nuit ensemble, en tout bien tout honneur bien entendu! La tête de son père au matin... Rien que d'y repenser elle en riait encore. Quand il était entré dans sa chambre pour lui demander ce qu'elle voulait au petit déjeuner parce que sa mère était entrain de préparer à manger et qu'il avait vu Remus. Toute sa vie elle se souviendrait du ''Et.. ton ami reste déjeuner avec nous?.. Euh.. Bonjour Remus''. Sur le moment et toujours maintenant d'ailleurs, elle avait trouvé la situation très comique, par contre ça n'avait pas du tout été du la même chose pour Remus. Avant de pouvoir le décider à nouveau à venir passer la nuit chez elle elle avait vraiment eut du mal... La peur de déranger.. La gêne face à ses parents... Bref vous le connaissez.
« Je lui dis pas de sauter sur la première qui va passer... Il y a une femme avec qui on travaille qui arrête pas de le regarder, de se coller à lui dans les ascenseurs etc... Je dis juste qu'il devrait apprendre à la connaître, même si elle est un peu plus âgée. Hein Ciri'? En gros je lui déconseille de faire comme un homme que je connais qui pendant dix mois fuyait devant une fille que je connais très bien aussi, pour au final se marier avec elle et lui faire un enfant... »
Elle tenta pendant plusieurs secondes de garder un air neutre, parfaitement innocent malgré les regards qu'elle échangeait avec son ami puis peu à peu un sourire un coin vînt se dessiner. Pour se faire pardonner de s'être moquer un peu de lui elle passa sa main dans les cheveux de Remus et lui déposa un baiser sur la tempe en lui murmurant ''je plaisante''.
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Sujet: Re: Un samedi tranquille entre amis // N.T, C.W feat R.T Ven 5 Aoû - 14:08
L’après-midi fut des plus sympathique, l’ambiance achat pour futur bébé à l’identité encore inconnu amusante. En particulier quand la futur maman est aussi excité par le fait de dépenser, sans même compter la somme, dans divers ensembles, généralement de couleur neutre, tout autant que les moldu le sont devant leurs fameuses télé-réalité. Ou comme j’aime les appeler, les télé-arnaque, car bien souvent, dans ce genre de pseudo émission, le seul truc qui soit bien un minimum réel, c’est l’ennuie qu’on ressent à chaque retransmission. Oh je vous vois venir, vous vous demandez sans doute comment je sais tout cela ? C’est simple, parfois, bien que ce soit rare, je garde les enfants d’un couple d’amis, dont le mari est un moldu. De ce fait, leurs trois enfants ont l’habitude, bien qu’étant sorciers, de regarder la télévision. En même temps, les personnes sans la moindre aptitude magique, ont génétiquement leurs habitudes, tout comme ceux qui utilisent la magie, ont les leurs.
Enfin, ainsi va la vie, notre quotidien d’un certains point de vue n’est pas différents du leur. Après tout, comme eux nous respirons, comme eux nous devons faire des courses pour nous nourrir. Comme eux, nous devons aussi travailler pour gagner notre vie. Bon j’avoue que pour le coup, en ce qui me concerne, je suis bien loin du vendeur dans un petit marché de quartier, très loin même. Combattre les partisans du seigneur des ténèbres, affronter le dit homme, quoi que je doute que le mot homme lui convienne réellement, traquer, parfois, pour ne pas dire tout le temps, au péril de sa vie les mages noirs, c’est un boulot bien plus mouvement que passer mes journées, droit derrière une caisse automatique. Avec pour seul compagnie, les petits vieux du coin. Je ne peux vraiment pas m’imaginer faire cela.
Enfin bref, j’ai assez perdu de temps, plongé dans mes plus profondes pensées. Je reporte mon attention sur le charmant couple qui est en face de moi. Quel plaisir de voir, en des temps si sombre, qu’une chose aussi pure, qu’un sentiment si noble et joyeux comme l’amour, continu de vivre. Les deux personnes qui me font face, ma meilleure amie et un ami rencontré via l’Ordre du Phénix, à la base, en tout cas selon certains, beaucoup, pour éviter de dire trop, de choses les séparent. Pourtant, ils sont comme une forme d’espoir ambulant pour moi et d’autres personnes. Autant avec le sortilège du Patronus, on éloigne la peur elle-même, sous la forme des Détraqueurs, autant l’amour que ce porte mutuellement mes deux camarades, éloigne toute tristesse quand on les observe un minimum. Je suis des plus heureux pour eux, car il mérite, aussi bien Tonks que Remus aussi.
Je leur adresse un petit sourire, tout en posant ma bierreaubeurre sur la table. Ce que viens de dire Remus est assez sympathique. Après tout, il est loin d’avoir tords. Je dois prendre mon temps avant de m’engager, être que certains que la fille, avec qui je suis, ou pour être exact, avec qui je serai, soit réellement la bonne. Une fois que j’ai cette certitude, l’engagement viendra de lui-même. Mais bon, ça n’arrivera pas de suite, car pour déjà parler mariage, il faut encore que je trouve l’élue de mon cœur et que notre relation soit stable. J’avoue qu’avec mon boulot, même si je n’en parle jamais, j’ai peur de mettre en danger, la vie de celle qui partage la mienne. C’est je pense, assez compréhensible comme ressentit. Car à chacune de mes missions, rien ne peut garantir que je revienne en vie. Je ne souhaite pas mourir, c’est un fait, mais pour avoir à deux reprises déjà, affronté un des pires mangemort de Voldemort, je sais bien au fond de moi, que je ne suis jamais totalement serein. Sauf quand j’ai pour compagnie Nymphadora ainsi que de mademoiselle Lucie Wolf, ma chère sœur.
Je ne suis pas surpris, lorsque réagissant à ma précédente phrase, les cheveux de Tonks deviennent d’un rouge menaçant. Ce n’est pas la première fois, ni la dernière d’ailleurs, que j’assiste à ce genre de scène. Je la connais bien la petite au fond, elle sait que c’est uniquement pour la taquiné, que j’ose l’appeler par son prénom qu’elle n’aime pas. Bon c’est vrai que pour le coup, le répéter par trois fois, est sans doute un peu exagérer de ma part. Que voulez-vous ? Je me suis toujours amusé à l’embêter avec, ça ne risque pas de changer de sitôt, mais dans son état actuel, je pense quand même, que pour le bien de tous, le mien également, je vais ralentir un peu le rythme des Nymphadora. J’imite un frisson de peur, quand elle me répond, après avoir pris en main la peluche offerte par son cher et tendre.
C’est vrai quand j’y pense. Un matin à l’époque, alors que la journée semblée des plus calme, un hibou est venu m’apporter une lettre de ma meilleure amie, dans laquelle j’ai appris sa liaison enfin officiel, avec Remus Lupin. Je n’ai pu m’empêcher, à la lecture des mots pleins d’émotions, de sourire. Les épreuves qu’elle a traversé, la tristesse que j’ai parfois du prendre sur moi, pour essayer de la faire sourire et aller mieux, d’un simple coup de baguette, ou plutôt d’une plume, se sont envolés. Ainsi, avec de simples mots, on peut oublier la peine qui fut, pour aller de l’avant, vers le bonheur tant attendu et maintenant notre. Je l’écoute avec calme. Oui, effectivement il y a cette femme au travail. Du genre super gentille, un chouia trop collante, mais qui a un bon fond. C’est vrai qu’elle est mignonne, malgré le fait d’être un peu plus âgé, mais elle n’est pas non plus mon genre de femme. On verra bien après.
Merci Remus du soutient. Au moins je ne suis pas seul, face à l’envie de faire la fête d’une certaine dame ici présente. Tu sais Nym… Je veux dire Tonks, je t’ai déjà parlé de ce sujet. Le danger, chaque jour j’y suis confronté, par deux fois déjà, j’ai faillis perdre la vie contre une certaine mangemort. Mais je pense, qu’il vaut mieux ne pas aborder le sujet. Disons simplement, que ne je suis pas prêt pour le moment, à avoir une vie amoureuse, sauf si je trouve la perle rare, comme Remus t’a trouver. Nous verrons en temps et en heure. Et promis, je te préviens au plus tard, le lendemain comme tu as fait pour moi.
~ Le passe-partout du sorcier Mes relations : Composition de la baguette: Bois de Noisetier, 28.75 cm, ventricule de dragon. Mes envies de sorcier :
Sujet: Re: Un samedi tranquille entre amis // N.T, C.W feat R.T Jeu 11 Aoû - 21:36
Actuellement, il ne sentait pas vraiment à l'aise. Non pas que ce soit par la présence de Nymphadora sur ses genoux car il s'était à présent tellement habitué à sa présence que sa présence à ses côtés le mettait suffisamment à l'aise pour éloigner ses pensées maussades qui originellement traversaient son esprit lorsqu'il était seul, mais il se sentait … Etranger. Entre les deux amis d'école, entre leurs conversations souvent et leurs anecdotes, il n'osait pas réellement prendre part parce que cela ne le regardait pas. Il se contentait d'esquisser des sourires en écoutant leurs histoires. Hormis cela il restait silencieux sur le reste, ne voulant absolument pas les interrompre dans le récit de leurs souvenirs dans lesquels il n'avait aucune place ; souvenirs qu'il ne jugeait avoir aucun droit de commenter ou dans lesquels s'immiscer.
« On verra, on verra... » se contenta t-il de répondre à mi-voix.
Ordinairement, il l'aurait embrasser sur le front, mais il était toujours encore un peu réticent à s'afficher en public – en-dehors du fait de garder ses doigts noués aux siens, et en présence d'une tierce personne, même si ledit Cirion s'en fichait sûrement à vrai dire, il ne pouvait pas se sentir suffisamment à l'aise pour le faire. Néanmoins, il exerça une pression légère sur sa main tandis qu'il écoutait d'une oreille distraite Dora et son ami discuter entre eux. Même si ses manifestations en public étaient rares voire très rares – hormis le fait de simplement lui tenir la main ou l'enlacer doucement, son battait à tout rompre chaque fois qu'il la sentait aussi proche. En même temps, c'était toujours qui l'avait toujours trahi. C'était lui qu'il avait essayé de ne pas écouter, mais au fil des semaines passées à refuser toujours avec une ardeur presque désespérée, et bien son cœur avait fini par gagner sur lui et sa raison par perdre. Aujourd'hui comme hier, c'était toujours lui qui trahissait le flot d'émotions qui le submergeait chaque fois qu'il se tenait près d'elle. A l'exception de son regard qui par moment sombre par moments joyeux, transcrivaient mieux que par des mots l'état actuel dans lequel il se sentait. Il était toujours assis, avec Tonks sur ses genoux, l'entourant de ses bras à la taille. Oui... A chaque instant de proximité entre eux, même lorsqu'elle n'était qu'assise sur ses genoux, il sentait... Il sentait au fond de lui son cœur battre avec frénésie, son cœur se délecter de chaque fois qu'elle était près de lui, même s'il ne le disait pas toujours... Nécessaire. Vitale. Elle était devenue nécessaire et vitale. Il pourrait passer des heures à ne dire aucun mots et seulement l'écouter parler ou juste l'observer discuter avec son ami. Il n'avait pas besoin de participer, il n'avait pas besoin de parler... D'ailleurs, il ne se sentait pas réellement à sa place et n'osait pas réellement prendre part à la discuter. Sa place... ? En-dehors du fait qu'il se sentait partout à sa place... Quand la jeune femme se trouvait à ses côtés. C'était une délicieuse sensation qui s'insinuait et descendait dans son ventre.
Il souriait, acquiesçait certaines paroles ou riait avec eux, mais il les laissait discuter comme s'il ne voulait pas vraiment s'infiltrer dans des souvenirs qui ne lui appartenait pas. Il se mit à rire en la voyant se saisir du nounours qu'il avait acheté pour so... Pour leur fils et menacer Cirion de le lui lancer.
« Pauvre nounours, je crois qu'il n'aurait pas mérité d'être envoyé ainsi dans la tête de ton ami. » répondit-il doucement en riant légèrement, avant de se taire à nouveau et de simplement les écouter parler. Il n'y avait rien d'autres qui le comblait tant que de simplement rester à ses côtés, que de la savoir là. Elle était devenue son monde en l'espace de quelques mois seulement et bien qu'il n'ait pas voulu l'entendre au début, il ne se le cachait plus depuis longtemps. Il ne vivait que pour voir l'éclatant gaité de ses yeux, son sourire apaisant et généreux qui faisait palpiter son cœur cent fois plus vite chaque fois... Et bientôt il ne vivrait plus que pour la voir tenir son fils dans ses bras... Enfin, leur fils. Une bouffée de chaleur le saisit soudain et il sentit sa gorge se serrer par l'émotion, par les sensations diverses et si nombreuses qui l'étreignait. Pendant quelques instants, il aurait juste souhaité être seul avec elle... Seuls. Tous les deux... L'instant d'après il se reprit. Quel égoïste faisait-il. Et il faisait quoi de Cirion là ?! Ils n'étaient pas seuls non... L'univers ne se résumait pas qu'à Tonks quand même … Pour lui, si... C'était elle qui l'avait rendu de nouveau vivant... Pendant plus de vingt ans avant de la connaître il avait semblé se traîner, et simplement accuser un par un tous les coups et les tours que la vie lui jouait...
Il trouva d'un seul coup le sol très intéressant lorsqu'il comprit les dernières paroles de Nymphadora et déglutit avec peine. Il ouvrit la bouche quelques secondes comme un poisson hors de l'eau... Ce n'était pas bien de s'amuser avec cela... Il avait toujours agi pour son bien, en agissant ainsi. Du moins c'était son intention – bien qu'il faisait fausse route … - l'important c'était qu'il avait voulu agir en pensant avant tout à son bien, non ?... Mais lorsqu'il sentit ses lèvres se poser sur sa tempe et sa main brosser ses cheveux, il se rendit compte qu'elle avait juste voulu le taquiner. Il n'empêche qu'il ne parvenait à détourner son regard de ses chaussures, extrêmement gêné... Surtout devant Cirion. Sa respiration semblait s'être momentanément bloquée. Il esquissa un sourire embarrassé et n'écouta Cirion répondre que d'une oreille. Ses dernières paroles le rendirent d'ailleurs confus lorsqu'elles lui parvinrent et pour la seconde fois en moins de deux minutes il se racla la gorge avec gène tandis que ses joues se coloraient un peu – maudit soit-il... On ne contrôlait pas toujours ce genre de choses et Nymphadora consistait en sa plus grande – et meilleurs, faiblesse …
« Cirion a raison Dora... » Où était le temps où il l'appelait encore Nymphadora ? A présent c'était Dora... Même si prononcé dans sa bouche, son prénom entier avait toujours eu un son différent, une douceur extrême... Intime. « Il a raison, il ne faut pas qu'il se précipite sur la première venue qui lui est présentée... S'il doit la trouver, la perle rare, alors cela arrivera inévitablement... Un jour ou l'autre » Tout comme lui l'avait aujourd'hui, sembla signifier le regard dont il la couva pendant quelques secondes. Son regard n'était plus douloureux comme auparavant lorsqu'il la regardait... Quand il la regardait comme un « fruit interdit » auquel il voulait à tous prix ne pas succomber parce qu'il n'en avait pas le droit... A présent, son regard était juste tendre... Et aimant. Profond. Presque trop intime parfois. Puis, se reprenant, il se tourna vers Cirion, avisant sa choppe vide. Perplexe, il ajouta...
« Je vais aller rechercher à boire dans la cuisine... » Il fit une petite pause. Puis il ajouta alors qu'un sourire amusé naissait au coin de ses lèvres tandis qu'il posait les yeux sur Dora... « Du moins, si madame le permets... vu qu'elle semble si confortablement installée... » C'était loin d'être une critique ou quoique ce soit d'autres. Ses yeux étaient en eux-mêmes rieurs et les coins de sa bouche s'étiraient toujours en un léger sourire. Et, songea t-il soudain.... C'est vrai ? Tonks avait prévenue Cirion dès le lendemain qu'ils étaient ensembles... ?! Un sourire amusé se dessina sur son visage...
… Apparemment, Cirion le connaissait déjà – en en ayant entendu parler par Nymphadora – bien longtemps avant que Remus lui-même ne le rencontre...
~ Le passe-partout du sorcier Mes relations : Composition de la baguette: Bois de rose 26.5 cm Crin de licorne. Mes envies de sorcier :
Sujet: Re: Un samedi tranquille entre amis // N.T, C.W feat R.T Sam 13 Aoû - 20:41
Foutu solidarité masculine... Remus devrait pourtant la soutenir, lui donner raison à elle. Elle était sa femme après tout! Pourquoi les hommes avaient-ils toujours besoin de prendre un temps infiniment long pour parvenir à se décider. Ils voulaient quoi? Être supplié? C'était à croire qu'ils aimaient le jeu du chat et de la souris... Le pire c'était qu'après ils osaient leur dire qu'il ne fallait pas pleurer, qu'ils n'avaient pas voulu leur faire de la peine. Tonks était bien placée pour savoir de quoi elle parlait. C'était des litres et des litres de larmes qu'elle avait versé pour lui. En plus... Ils n'étaient jamais très très inventifs, ils leur ressortaient toujours les mêmes arguments du genre: '' Je préfère qu'on reste ami'', ''On s'entend très bien comme ça je voudrais pas gâcher notre amitié'', '' Je peux pas, tu es comme une sœur pour moi'' ou encore... '' Ce n'est pas bien... C'est pour ton bien''. Elle même avait souvent eut droit au dernier... Son bien.. A présent, regrettait-il ses paroles de l'époque? Se disait-il qu'il aurait dû l'écouter avant, lui faire confiance? Jamais il ne lui avait dit, pourtant il devait bien se rendre compte qu'elle était cent fois plus heureuse à présent. Bref... Elle pinça les lèvres et secoua la tête en retenant un soupir. Elle ne pourrait jamais tombée d'accord avec eux là dessus. Ils n'étaient que des têtes de mules. Cirion lui même avait donné un bon argument pour démonter leur vision des choses. La vie n'avait rien de sûr. Aujourd'hui on était là... Il se pouvait très bien que demain nous ne le soyons plus. Si ils ne se faisaient pas plaisir maintenant ils ne le feraient jamais. Dire plus tard .. Toujours plus tard, n'avait rien de bon. Il y avait toujours un jour où on finissait pas se réveiller en se rendant compte que le plus tard s'était transformé en trop tard. Mieux valait se tromper, recommencer qu'avoir des regrets... Bref c'était sa façon de penser à elle mais apparemment pas à eux. Et en plus ils ne semblaient même pas se rendre compte ni l'un ni l'autre que leurs paroles, elle pouvait les interpréter pour elle.
Elle ne releva même pas quand Remus dit qu'il voulait aller à la cuisine chercher de quoi boire. Elle se leva, laissant tout le loisir à se cher monsieur de se lever. Pourtant elle ne se rassit pas sur le canapé, elle souleva une chaise de sous la table et la posa face au canapé avant de s'y laisser tomber et croiser les bras un air boudeur sur le visage.
« Si vous le dites... Que voulez vous que je vous dise.»
Ainsi Remus n'avait pas voulu d'elle parce qu'elle était '' la première qui lui était présentée''? Bien... Très bien, cette façon de voir les choses... Elle avait presque l'impression que pour eux, il fallait faire des '' essais''. Oh ben voyons voir si y'en a pas une mieux qui va arriver par la suite, on fera le choix après, pourquoi s'intéresser à quelqu'un qui essaie de nous connaître. Après tout... Hein c'est qu'une fille... C'est pas bien grave.... Elle ne savait pas si c'était ses hormones qui la faisait réagir ainsi ou non mais en tout cas elle n'avait pas aimé leurs paroles, elle avait chaud soudainement et elle sentait même ses yeux la picoter. C'était ça que Remus avait pensé au début? C'est la première attendons un peu? Flatteur... Très glorieux... Au fond elle savait parfaitement qu'elle interprétait mal ses paroles mais elle s'en fichait, elle faisait comme si elle ne le savait pas. En plus... Il ne lui avait même pas demandé si elle voulait boire quelque chose elle... Bon elle n'avait pas soif, mais c'était le principe et puis elle se sentait vexée, triste même sans savoir réellement pourquoi.
« Merci Remus... Je n'avais pas soif de toute manière... Je vais même aller me coucher, je crois que je me sens fatiguée. »
Elle se leva et adressa un sourire crispé à Cirion avant d'ajouter d'un ton assez sec. « Et puis entre hommes qui n'ont pas envie de s'arrêter sur la première qui s'intéresse à eux, vous devez avoir plein de chose à vous dire. Vous n'aurez qu'à venir me chercher quand vous aurez envie de manger.
Sans plus d'explication que cela et avec une mauvaise foi peu commune elle se leva et planta son meilleur ami au milieu du salon pour aller s'enfermer dans la chambre conjugale. Ses sautes d'humeurs intempestives et pénibles à souhait étaient devenues monnaie courante depuis quelques semaines mais tant pis pour eux. Ils avaient qu'à faire un peu plus attention à ce qu'ils disaient ou plutôt... A comment Tonks l'interprétait...
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Sujet: Re: Un samedi tranquille entre amis // N.T, C.W feat R.T
Un samedi tranquille entre amis // N.T, C.W feat R.T
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