Bonjour ! Je sais que je ne suis pas une grande fan du couple Drago/Hermione, mais un jour, avec une copine, on a eu l’idée d’écrire une fiction sur eux sous la forme d'un rp... Bon désolé, on a eu le temps que d’écrire le début... Avec les cours et tout cela, c’était difficile de reprendre... vous savez surement ce que c'est ! ;) Bref, je voulais partager cela avec vous, pour que vous me donniez votre avis la-dessus. =) Pour info, c'est moi qui ai écrit les passages avec Drago, et ma copine qui a fait Hermione ^^.
Voila, Bonne lecture !






Il se passait de choses étranges dans le manoir des Malefoy. Les gazettes de journaux annonçaient l'évasion d'un bon paquet de prisonniers. Et pourtant, dans le manoir, on sentait monter une excitation, comme si cette nouvelle était des plus normale. Parce qu'en réalité, c'était là que se cachaient tout ces prisonniers. Et leurs présences semblaient être indésirable pour le jeune Malefoy, qui manifesta que de l'antipathie à leur égard. Mais il savait quelle en était la source de toute cette agitation. Il y a quelques jours, le Seigneur des Ténèbres était venu les rendre visite, ici. Se retrouver face à lui, avait flanqué la chaire de poule à Drago, qui ne s'était pas attendu à ce que leur maître soit d'apparence aussi hideux et terrifiant. Il ne pensait que sa laideur n'était que des rumeurs exagérés. Mais elles étaient vraies. Et c'était vraiment horrible de se retrouver dans la même pièce que lui !
A présent, le jeune homme était dans son grand jardin, tapis dans un coin. La nuit était tombée. Cela faisait des jours qu'il ne se rejoignait plus aux autres Mangemorts, trouvant à chaque fois un prétexte pour s'isoler. Il n'en pouvait plus.... Il craignait à chaque fois de tomber à nouveau sur le Lord Noir. Qu'est-ce qu'il s'ennuyait ici, aussi loin de Poudlard... Sa deuxième maison. Même s'il le blond considérait plus sa première, comparé à cet enfer. Mais c'était fini. Il venait de passer sa dernière année. Comme il aimerait retourner en arrière, redevenir le jeune Serpentard innocent et insouciant de son avenir. Se faire passer aux yeux de tout le monde pour le plus grand veinard du siècle d'avoir une vie de prince, comparé aux autres. Alors qu'en fait, sa vie avait toujours été pourrie ! C'était plutôt lui, qui enviait ses camarades de mener une existence normale.
En fait,il n'avait jamais aimé personne. Même ses amis, il les détestait. Ils n'étaient que des toutous à son service. Cela n'avait rien d'une belle amitié. La seule personne que Drago avait aimé, était cette jolie Serpentard, Lanai. Une hawaïenne. Elle avait pendant longtemps été sa seule et véritable amie. D'ailleurs, ses parents et les autres Mangemorts voulaient tous le caser avec elle. Il l'aimait beaucoup Lanai, mais il ne voulait pas pour autant l'épouser. Elle n'avait été pour lui qu'une grande sœur. C'était même elle, qui avait influencé son côté "Serpentard". Cette fille lui avait permis d'ouvrir les yeux sur un tas d'évènements auxquels il n'y avait pas pensé avant. Et cela lui avait permis d'ouvrir les yeux sur une autre fille, à Gryffondor... La meilleure amie de son pire ennemi. Quel drôle de coïncidence ! Il n'aurait pas pu choisir une autre, qui ne soit pas sur un terrain aussi dangereux ? Hélas, non. Le cœur ne choisissait pas. Et malheureusement, ce cœur bat pour elle, et non pour une autre.
Et ce soir, c'était pour elle que le jeune homme avait décidé de prendre des risques. Il ne pouvait le faire que ce soir. Ni avant, ni après. Car il avait dû attendre le départ du Seigneur des Ténèbres, et de ses plus fidèles serviteurs. Il savait que leur absence ne serait que de courte durée. Alors, c'était maintenant ou jamais.
Le blond se releva. Il rabattit sur lui sa capuche, et sortit sa baguette de sa poche. Il transplana. Il atterrît dans le jardin d'une modeste maisonnette Moldue. En cette heure-ci, tout le monde devait dormir... Mais Drago espérait que sa belle ne le soit pas. Il savait qu'il allait la revoir, dans quelques minutes. Et il sentait une excitation monter en lui tout d'un coup. Il n'avait pas ressentit cela depuis longtemps... En même temps, il ne l'avait pas revu depuis pas mal de temps. Cette année, il avait bien été occupé par sa mission, pour penser à l'Elue de son coeur. C'était triste, mais c'était comme ça. Surtout que les seuls fois où ils étaient amenés à se croiser dans les couloirs, c'était pour se disputer. Limite de la rupture. C'était pour ça que le jeune homme espérait se faire pardonner ce soir... Il se mit en dessous d'une fenêtre, d'où il vit à l'intérieur une légère lueur. Et il savait à quelle chambre appartenait cette fenêtre... Ouf ! Elle ne dormait pas ! C'était déjà ça... Il la joua classique. Il prit un caillou, et le lança vers la fenêtre. Celui-ci se cogna avec un assez gros bruit contre la vitre. La fenêtre finit par s'ouvrir. Et la voila enfin qui apparut...

- Raiponce ! Déploies tes longs cheveux d'or !
lui dit-il avec un sourire amusé.

Bon, ce n'était pas très romantique avec un Drago à la mine d'un cadavre déterré, en jean et sweat-shirt à capuche.

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Dans le monde moldu, l’ambiance se faisait pesante, silencieuse depuis que la chaleur de l’été avait dominé l’ensemble du pays. Tous les habitants restaient soit enfermés chez eux pour tenter de garder une fraicheur dans leurs maisons, soit ils sortaient mais n’allaient que dans des endroits aquatiques, les quartiers de Londres étaient donc bien désert cependant, une jeune adolescente aux cheveux châtains lisait un journal plutôt animé nommé La gazette du sorcier allongée sur un transat. Son visage habituellement souriant et empli de joie affichait une expression d’affolement et en effet cela se confirmait lorsque sur une page du journal on pouvait lire en grand : EVASION DE MANGEMORTS A AZKABAN !. Elle froissa le journal entre ses mains et partit se réfugier dans sa maison. La jeune sorcière ferma toutes les portes à clés, les fenêtres et bloqua toutes les ouvertures possible, à l’aide d’un sort, elle renforça le tout. Elle couru dans sa chambre, prépara sa valise puis s’installa à son bureau, un parchemin vierge devant elle. Elle saisit une plume et rédigea une lettre pour un de ses meilleurs amis Ronald Weasley.



« Cher Ron,

Je ne sais pas si tu as lu la Gazette du Sorcier ce matin mais la situation est terriblement grave. Pour te résumer les faits, il y a eu une évasion de mangemorts à Azkaban la nuit dernière. J’ai évidemment condamnée ma maison mais je ne suis pas sur que cela soit suffisant. Mes parents sont partis en vacances et je ne suis pas rassurée toute seule chez moi avec ce genre d’évènement. Je voulais te demander si tu accepterais de m’accueillir au Terrier le temps la situation se rétablisse. Envoie-moi une réponse au plus vite.



Ton amie Hermione. »



La Hermione en question roula la lettre et l’attacha à la pâte de sa chouette Enya. Avec sa baguette, elle fit une ouverture pour laisser s’envoler l’animal.



- Pour me rapporter la réponse, tu frappes trois coups de bec Enya. Dit-elle à sa chouette avant de la regarder s’éloigner.



La nuit commençait à tomber sur Londres. Hermione décida d’aller prendre une douche froide pour ne pas s’endormir puis de se préparer un bon café. Elle était dans sa cuisine quand elle entendit quelque chose frapper à la fenêtre. Méfiante elle attendit 2 autres coups pour ouvrir en espérant que se serait Enya. Elle s’approcha doucement de la fenêtre la main tremblante. Deux autres coups se firent entendre, elle laissa échapper un soupir de soulagement et ouvrit les volets. La chouette, une lettre accrochée à la pâte hululée attendant qu’on lui ouvre.

Hermione sourit et laissa rentrer la chouette, elle prit le parchemin.



« Chère Hermione,

Oui j’ai lu la Gazette du sorcier mais maman dit qu’il n’y a pas de quoi s’affoler, ils sont surement aller voir leur maître avant de tenter quoi que ce soit. Tu peux évidemment venir à la maison le temps que tu souhaites mais malheureusement avec tous les préparatifs pour le mariage de Bill et Fleur je n’ai pas une minute à moi, je ne pourrais donc pas venir te chercher avant 2 jours. Essaie de garder ton calme et ouvre un peu ta maison tu risque d’étouffer.

A bientôt.



Ton ami Ron. »



Ce n’était pas la réponse qu’Hermione attendait mais cela la rassura tout de même. Elle retira les sorts jetés un peu plus tôt dans la soirée et laissa entrer l’air doux de la nuit. Pour se distraire et passer le temps, elle alluma la télévision.

Après une bonne heure de tuée, elle monta dans sa chambre et s’allongea sur son lit épuisée de toutes ces émotions. Elle allait tout juste s’endormir quand elle entendit un bruit sourd tapé sur sa fenêtre. Elle se leva d’un coup et s’approcha de la fenêtre. Ne voyant rien à travers les carreaux elle l’ouvrit. Son cœur fit un bond dans sa poitrine et elle manqua une respiration, un homme capuchonné se tenait dans son jardin, elle plissa les yeux pour mieux voir mais la nuit le masqué bien. L’homme prononça quelques mots et là Hermione le reconnu immédiatement… C’était LUI. L’homme pour qui son cœur n’a jamais cessé de battre, celui qui avait réussit à chasser toutes ses peurs, ses peines… mais malheureusement c’était aussi l’homme détesté de tous, surtout de ses deux meilleurs amis. C’était le Serpentard le plus prétentieux et arrogant en extérieur. Mais elle, elle l’avait vu sous son vrai visage, et c’était l’homme le plus remarquable qu’elle connaisse. Drago Malefoy avait été son petit ami pendant des mois, secrètement ils étaient sortis ensembles. Mais cela n’avait pas marché pour diverses raisons et Hermione en avait eu le cœur brisé. Plus jamais elle ne voulait accorder sa confiance à quelqu’un d’autre…

Elle ne répondit pas tout de suite, le temps de retrouver ses esprits.



- Qu’est ce que tu fais ici ? demanda t-elle sur un ton glacial.
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Drago vit enfin le visage d'Hermione apparaître à la fenêtre. Elle l'accueillit avec froideur. Il s'attendait à ce genre de réactions. En même temps, il ne pouvait pas lui en vouloir, car il n'avait pas été très correct avec elle... Le jeune homme sentit qu'il y avait une sorte de bouclier autour de la maison. La jeune fille avait sûrement installé un système de défense, par méfiance. C'était compréhensible, avec tous les tueurs à gage qui traînaient dans le coin... C'était pourquoi il ne devait pas tarder non plus dans ce jardin, au risque de se faire prendre lui aussi... Il fit un mouvement avec sa baguette, et transplana chez elle. Aucun sortilège de défense ne l'arrêtait. Après tout, il était devenu quand même un bon Mangemort. Le blond apparut donc derrière elle.
- Je suis venu te voir, quelle question ! répondit-il enfin, avant de se rapprocher.
Il se jeta littéralement sur sa belle, lui prenant délicatement son visage entre ses mains, et colla ses lèvres contre les siennes, l'embrassant avec fougue et tendresse à la fois. Il baissa ses mains sur la taille de son ex-petite amie, attirant ainsi son corps contre le sien, afin de l'enlacer. Cela faisait tellement longtemps qu'il ne l'avait pas senti ainsi contre lui... De pouvoir serrer son corps fragile contre le sien. Comme un ours en peluche... Dans cette position, Drago se sentait léger. Tous ses soucis semblaient s'évaporer. Il planait...
Cependant, il dut quand même revenir à la réalité, car il y avait des choses graves qui se passaient à l'extérieur. Il rompit le baiser, et lui dit avec un sourire taquin :
- Tu devrais revoir tes sortilèges de défenses! Car je crois qu'ils ne sont pas assez forts...
Le jeune homme s'écarta d'elle, et alla s'asseoir sur le lit de Granger, comme si de rien n'était. A croire qu'il était chez lui... Il enleva à ce moment sa capuche. Il regarda la décoration de cette chambre. Un sourire amusé et à la fois moqueur s'afficha sur ses lèvres. Sympa tout ces trucs Moldus... Un silence assez pesant s'installa. Le blond sentait que l'atmosphère se tendait. Hermione semblait attendre quelque chose de sa part.
- Ca fait longtemps qu'on ne s'est pas vus ! Lança t-il pour essayer de détendre un peu plus la situation.
Mais ce qu'il disait en fait, avait quelque chose de triste. Car les deux jeunes savaient que s'ils ne se voyaient plus, c'était en partie à cause de lui. Et le jeune Malefoy regrettait. Ainsi que ces moments perdus. Sans sa bien-aimée. Il regrettait vraiment ces moments où il lui avait brisé le cœur. Mais hélas, tout cela était du passé. Et on ne pouvait plus revenir en arrière. Par contre, Drago pouvait peut être décidé de changer l'instant présent. Enfin aussi, il fallait qu'il mette du sien. Et qu'il choisisse ses mots et ses gestes avec beaucoup de précisions. Car il savait que de simples excuses ne suffiraient pas. Tout à présent reposait sur notre blond.
Avant tout, il attrapa un porte-clés qui était posé sur la table de nuit. N'ayant jamais vu cela avant, il commença à s'amuser avec. Il se sentait nerveux. Il ne savait pas quoi lui dire. Il ne s'attendait pas à ce que les retrouvailles soient aussi difficiles. En même temps, que pouvait-il espérer ? On ne badine pas avec l'amour. Enfin, il avait quand même cru que ce serait moins compliqué... De retrouver sa belle, pas l'amour. Enfin si, ça aussi c'était très ambigüe, comme sentiment...
Bon, il en avait marre d'attendre que ça se passe. Le jeune homme décida d'aller du but en blanc. Seulement, de manière plus délicate...
- Je suppose que tu as lu la Gazette des Sorciers, en ce qui concerne une évasion à Azkaban...

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La jeune Hermione n’avait pas eu le temps de suivre tous les gestes de Drago. Complètement désorientée, elle se laissa faire à chacun de ses rapprochements mais sans y mettre plus de cœur que cela. Elle en voulait trop au beau blond pour lui pardonner simplement parce qu’il avait osé venir la voir en cette nuit. Et puis il ne s’était ni excusé ni expliqué, rien de tout ça, comme si de rien n’était, il s’est assit sur le lit d’Hermione et parlait d’une façon plus ou moins banale.
La jeune adolescente était resté debout plantée devant sa fenêtre ouverte, essayait tant bien que mal de ne pas lui sauter au cou et lui montrer tous les sentiments qu’elle pouvait éprouver pour lui. Elle savait que cela n’arrangerait rien, qu’après cela serait pire… Son cœur habituellement calme ne cessait de faire des bonds monumentales dans sa poitrine, ses mains devenaient humides par le stress et sa tête lui tournait comme si il n’y avait que lui et elle en cet instant sur terre. Comme si tous les problèmes avaient disparus, comme si la vie était réellement belle…
Sentant de nouveau le vent sur sa peau, elle réussit à fermer la fenêtre de sa chambre et s’approcha de son lit. Elle ne savait pas comment répondre à toutes ces questions notamment la dernière… Evidemment qu’elle avait lu l’évasion voilà pourquoi elle voulait à tout prix quitter cette maison. Voyant qu’il jouait avec son porte clés, elle lui reprit des mains. Mais pas sèchement, doucement. Elle le reposa sur sa table de nuit. Puis pour la première fois depuis qu’il était arrivé, elle le regarda dans ses magnifiques yeux bleus/gris, et sans s’en rendre compte, elle lui fit un sourit timide.

- Oui j’ai lu la Gazette… Mais on peut parler d’autres choses ? Ce n’est pas que je n’ai pas envie de savoir plus de détails sur cette histoire mais je ne crois pas que tu sois venue ici pour parler de Mangemorts et autres… N’ais-je pas raison ?

Elle sentait que l’atmosphère se détendait petit à petit et cela ne la déplaisait pas, au contraire, si il savait s’expliqué peut être qu’elle lui pardonnerait ? Après tout les sentiments ne se contrôlent pas et malgré la souffrance, qu’elle avait pu ressentir par rapport à Drago, passait bien en dessous de ses sentiments amoureux. Elle s’assit à côté de lui tout en gardant quand même une distance correcte. Hermione savait que si le rapprochement était trop brutal, trop irréfléchi, il n’y aurait aucune explication de sa part. Voyant que sa question restait rhétorique, il brisa le silence.

- Tu sais, ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vus, et j’ai mille questions à te poser, je ne sais pas par où commencer… je ne sais pas si tu y répondras… Je suis assez perturbée par ta venue ce soir… Je ne comprends pas pourquoi après tout ce temps tu te décide enfin à venir me voir ? Et qui plus est tu m’embrasses comme si rien ne s’était passé auparavant… Je ne te comprends plus Drago. Je ne voulais pas que tu m’embrasses, ni que tu me prennes dans tes bras. Tu n’as plus le droit de faire ça quand bon te semble. Nous sommes séparés tu comprends ça ? La prochaine fois que tu tente ce genre de geste, pense à ce que cela pourrait me faire plutôt que de penser qu’à tes pulsions…

Elle ne savait pas si ce qu’elle avait dit sortait du cœur ou plutôt de sa tète mais une chose était sur c’est que bien sur qu’elle avait eu envie de tout ça et elle le voulait encore et encore… Elle recula un peu sur son lit et regarda à travers la fenêtre ne pouvant plus fixer le regarda pénétrant de Drago.

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Drago observa Hermione. Elle n’avait pas réagi depuis tout à l’heure. Allait-elle se changer en cocotte minute ? Dans ce cas, il ferait mieux de partir... Non, il plaisantait. Les minutes et les secondes s’écoulaient. Le jeune homme continuait de jouer avec le porte-clés. Il attendait. Quoi ? Un miracle ? Il n’en savait rien. Tout ce qu’il voulait c’était ce sa belle lui parle. Mais elle n’avait pas dit un mot depuis que le jeune homme avait pénétré dans sa chambre. Lui en voulait-elle d’avoir détruit son bouclier ? Et d’être rentrer comme cela, sans permission ?
Cependant, elle vint lui reprendre son porte-clés pour le reposer sur la table des nuits. Elle finit par se retourner, lui faisant face. Le blond put tout de même voir un léger sourire sur ses lèvres. Il ne put s’empêcher en cet instant de la trouver belle, avec ses cheveux bouclés qui virevoltaient au vent. Il la voulait. S’ils sortaient encore ensembles, il n’aurait pas hésité à la prendre dans ses bras, et la couvrir de baisers. Oui, mais pour le moment, ils n’étaient plus ensemble. Et cela lui faisait terriblement mal.
La jeune fille finit par lui parler, lui affirmant qu’elle avait bien lu la Gazette des Sorciers. Le jeune Malefoy voulut continuer sur sa lancée, mais ses paroles l’en dissuadèrent. Elle voulait parler d’autre chose, car elle sentait qu’il était venu pour lui parler d'un sujet plus important. Non, elle se trompait en partie, car l’article du journal avait un lien avec sa présence ici. Mais cela, il garda cela pour lui pour le moment. Et d’une autre partie, oui, elle avait raison. Il était venu pour lui parler d’autre chose.
La demoiselle vint s’asseoir à côté de lui. Enfin, pas complètement à côté, puisqu’elle laissa quand même une certaine distance entre eux. Drago sourit intérieurement. Il voulut lui dire qu’elle pouvait se rapprocher d’avantage, il n’allait pas la manger. Seulement il préféra s’abstenir de plaisanter en de tels contextes. Elle prit de nouveau les paroles. Granger avait raison. Il avait agit sous ses pulsions sans réfléchir à ses actes. Cela l’attristait de savoir que sa présence lui faisait à ce point mal. Le jeune homme ne lui répondit pas pour le moment. Il garda le silence. Il savait qu’il devait tout lui expliquer maintenant. C’était ce soir, ou jamais. Au risque de la perdre pour toujours. De longues minutes s’écoulèrent. Il décida à ouvrir la bouche qu’après un certain temps. Il soupira, et dit :
- Tu sais Hermione, j’étais autant bouleversé que toi pour notre séparation. Voir même plus que toi… Car j’ai du faire des choix difficiles... Si j’ai voulu mettre un terme à notre relation, ce n’était pas à cause des réticences de ma famille. Car avant tout, je voulais te protéger. Je ne voulais pas que par ma faute, mes confrères s’en prennent à toi, et te mènent la vie dure. Cette année, j’aurais pu profiter de mes derniers instants avec toi, tant que j’étais à Poudlard. Mais je n’ai pas pu. Tu-sais-qui est de retour.
Le blond s’arrêta un moment, frissonnant, se rappelant de l’horrible visage du Seigneur des Ténèbres. Il avala sa salive, et continua :
- Et…Il m’a confié une mission, qui devait avoir lieu au sein du château. Je devais l’accomplir, au risque de mettre toute ma famille en danger. C’est tout de même ma famille… Tu comprends ? Je ne pouvais pas les laisser. Seulement, cette mission était si difficile…. Je me demandais si j’allais m’en sortir… Mais finalement, j’ai réussi… Même si d’horribles évènements se sont déroulés après…
Il marqua un temps de pause. Il préféra ne pas lui avouer que le meurtre de Dumbledore était de sa faute. Car il savait que sa belle ne lui pardonnerait jamais, et lui en voudrait à vie. A moins que Potter ne lui ait déjà raconté, puisqu’il avait été témoin de la scène. Drago eut une grimace. Penser à son pire ennemie le répugnait. Surtout que lui en ce moment devait se couler la douce chez ses crétins de Moldus, tandis que lui… Il devait affronter les pires instants de sa vie. Ces déchirements avec sa jolie Gryffondor. Il poussa à nouveau un soupire, et poursuivit donc :
- J’ai dû fuir avec les autres Mangemorts. Tu vois, j’ai préféré me dévouer à cette mission, que de te mettre en danger. Après cette fuite, Tu-sais-qui est venu nous voir au manoir (il frissonna encore)... Je voulais venir te voir avant, mais je ne pouvais pas partir quand je veux. Cela aurait éveillé les soupçons… Et je n’ai pas pu me libérer avant aujourd’hui. Mais je comprends parfaitement que tu ne veuilles plus de moi… Je t’ai fais tant souffrir. Désolé… Je suis un sale type ! Ajouta t-il, en se relevant.
Il se dirigea vers la fenêtre, tandis qu’il sentait un goût amer dans sa bouche. Un goût de tristesse et d’amertume… Il lui restait peu de temps. Même si ces retrouvailles étaient difficiles, il avait pu tout de même la voir. Et le jeune homme en était tout de même heureux. Car qui savait ? Peut être que c’était la dernière fois qu’il la voyait ?

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Hermione qui était restée de marbre jusque là bougea sur son lit comme si elle se sentait mal à l’aise. Elle ne s’attendait vraiment pas à ce que Drago lui confie ce genre de choses, surtout qu’elle imaginait la souffrance qu’il avait du endurer. Plus Drago continuait de parler, de raconter ce qu’il avait fait et pourquoi, plus la jeune Gryffondor commençait à se calmer … Elle manqua plusieurs fois de s’étrangler, elle buvait littéralement les paroles du beau blond. Elle n’en perdait pas une miette et des frissons la parcoururent à chaque intonation. Plusieurs fois Hermione voulut parler mais elle se retint de peur de le couper dans son élan. Et puis au moins elle avait les explications tant attendues, mais bizarrement elle en avait assez entendue, ou en tout cas pour l’instant. L’ambiance était tellement tendue qu’Hermione se demanda comment ils avaient pu en arriver là. C’était désolant de voir une telle scène mais après tout toutes les tensions entre les deux adolescents étaient justifiées.

- Ecoute Drago … commença t-elle.

Mais sa phrase resta en suspend, qu’allait-elle bien pouvoir lui répondre ? Après tout ce qu’il venait de dire ? Surtout qu’il venait volontairement de dire qu’il était un sale type et ça Hermione ne pouvait pas le supporter. D’accord il avait été odieux avec elle mais finalement tout cela se révélait être pour son bien à elle, pour la protéger… Comment pouvait-elle encore lui en vouloir après ces révélations… Sans le vouloir des perles coulèrent le long de ses joues, elle baissa honteusement la tête.

- Excuse-moi …

Elle ne savait pas trop quoi dire, elle avait simplement envie qu’il s’approche d’elle, qu’il la prenne dans ses bras, qu’il la serre si fort qu’elle en oublierait tout ce qu’il y a autour d’elle, elle voudrait qu’il l’embrasse comme jamais il ne l’avait fait auparavant. Mais elle savait aussi que s’il faisait ça, cela voudrait dire qu’ils sont de nouveau ensemble et Hermione avait peur de cette réalité… Et s’il repartait à chaque fois que sa vie à elle était en danger ? Non elle ne pourrait pas le supporter. Elle ne pourrait pas surmonter à nouveau la perte de son bien aimé, désormais le choix était entre ses mains et elle le savait. Mais quel choix serait le mieux pour lui ? pour elle ? pour eux finalement… Drago devait certainement attendre un geste ou une parole de sa part car il se dirigea vers la fenêtre mais empressement et le visage triste. Il s’approcha un peu plus des vitres mais Hermione ne le vit pas de la même façon. Son sang ne fit qu’un seul tour et il finit sa course par le cœur de la Gryffondor ce qui la poussa à lui attraper le poignet. Il se retourna lentement. Les deux adolescents maintenant face à face se regardaient intensément. La main d’Hermione passa du poignet au creux de la main de Drago. Encore une fois, elle voulu parler mais aucun son ne sortit de sa bouche excepté ces quelques mots :

- Tu n’es pas un sale type, Drago…
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Drago faisait part à Hermione de son récit. Elle resta silencieuse pendant tout le long. Mais il sentit qu’elle voulait prendre la parole à un moment ou un autre. Mais il parlait tellement, qu’il ne lui laissa pas un instant en placer une. En même temps, le jeune homme vidait tout ce qu’il avait sur le cœur. Lorsqu’il finit, après un silence, elle s’excusa d’une voix tremblotante. Comme il avait le visage tourné vers la fenêtre, il ne la vit pas pleurer. A moins qu’il ne faisait semblant… Car difficile de ne pas percevoir les sentiments de la tristesse n’est-ce pas ? Surtout quand ils étaient aussi visibles et audibles à la fois. Car le blond savait qu’il ne pourrait pas supporter de la voir dans cet état-là, et ça lui ferait encore plus mal. Cependant, il se demandait pourquoi est-ce qu’elle s’excusait. C’était de sa faute à lui, pas de la sienne.
Enfin maintenant, c’était trop tard d’avoir des remords. Car ce qui était fait et fait. Et ce qu’il fallait mieux faire pour l’instant, c’était de s’en aller. En plus de cela, le jeune Malefoy ne voulait tout de même pas que sa belle ait pitié de lui. Parce qu’en ce moment, il devait être dans un état pitoyable. Avec ses cheveux blonds qui avaient pratiquement déteint, et ses énormes cernes sous les yeux. Enfin, même s’il avait l’air d’un zombie aujourd’hui, il savait quand même qu’il n’était par n’importe lequel. Car un Malefoy restait beau. Peu importe dans l’état où il se trouvait.
Bref, en se mettant face à la fenêtre, il se mit à méditer de sombres pensées. Il se demandait ce qui pouvait lui arriver, si jamais on avait remarqué sa disparition… Surtout si les autres en découvraient la raison… Brrrr ! Drago en tremblait rien que d’y penser. Il subirait certainement les pires tortures imaginables. Des tortures encore plus effrayantes qu’on faisait subir à un elfe de maison. Et là aussi, il en tremblait à l’idée qu’on puisse le mettre en dessous de l’échelle de ces créatures-la...
Le jeune homme plissa des yeux. Sapristi ! Il crut voir quelqu’un, caché derrière un buisson. Mais quelque chose le ramena au sujet initial. Non, ce n’était pas la voix de sa belle. C’était plutôt la main de celle-ci qui se referma sur son poignet. Surpris de ce geste, il se retourna avec lenteur (car il savait parfaitement de qui il s’agissait puisqu’ils n’étaient que deux dans la pièce). Le blond se retrouva face à une Hermione larmoyante. Ce spectacle le toucha. Surtout en voyant comment elle, elle le regardait. Le silence resta aussi pesant. Et les deux jeunes restèrent là, à se dévisager comme des idiots. La jeune fille lui dit au bout d’un moment qu’il n’était pas un sale type, reprenant ainsi ses mots du départ. Il eut un demi-sourire. Il ne savait pas comment prendre cette approche. Est-ce qu’elle lui montrait qu’elle lui pardonnait ? Et la réplique qu’elle lui lança… Etait-ce un message pour lui dire qu’elle voulait qu’ils se remettent ensemble ? A vrai dire, le Serpentard n’en savait rien. Et il s’en moquait, parce qu’il avait entendu dans la bouche de celle qu’il aimait, des mots qu’il avait envie d’entendre depuis longtemps. Il ne lui répondit pas, continuant de la fixer intensément. Le jeune Malefoy se rapprocha d’elle. Il leva doucement sa main libre sur le visage de la jolie brune, et essuya ses larmes avec ses doigts. Qu’il fit ensuite glisser sur la joue de celle-ci, la caressant avec tendresse. Il se rapprocha encore, son visage se trouvait à présent proche du sien. Il la regardait. Dans la froideur de ses yeux bleu-gris se dessinait une douce lueur. Il glissa ensuite ses doigts sur les belles lèvres pulpeuses de la Gryffondor. Il les caressa. Ses douces lèvres que le jeune homme mourait d’envie d’embrasser. D’ailleurs, il ne se gêna pas… Il approcha encore plus son visage. Sa bouche se rapprochait de la sienne. Seulement, il s’arrêta, préférant lui dire d’abord :
- Alors, tu dois accepter cela. Dit le blond avec un sourire en coin.
Sa voix n’était plus qu’un souffle, un murmure. Son visage se rapprocha d’avantage. Et ses lèvres eurent le plaisir de rencontrer sa sœur. Il l’embrassa, comme jamais il ne l’avait embrassé. Un baiser brûlant et à la fois glacial, tendre et à la fois fougueux, et romantique et à la fois sensuel. Il passa ses bras autour de sa taille, et l’attira contre lui. Le Serpentard ne savait pas combien de temps cela avait duré, mais assez longtemps pour en profiter, et lui exprimer son amour.
Il rompit alors le baiser. Il la regarda de nouveau, plongeant son regard obscur dans le sien. Un sourire amoureux se dessina sur ses lèvres.
- Hermione, je t’aime. Dit-il d’une voix douce.