Un léger bruit ce fit entendre à mes oreilles j’entrouvris un œil, Circée était entrain de ronronner. Je gratifiais la petite chatte blanche d’une caresse derrière les oreilles avant de la repousser doucement pour me lever. J’avais envie de rester au lit aujourd’hui, ca devenait de plus en plus courant en ce moment… Ce désir de ne pas bouger, de rester allonger… Je m’étirais longuement assise sur le rebord de mon lit, juste vêtu d’une chemise de nuit en flanelle grise. Circée profita de cet instant de paresse pour venir se mettre sur mes genoux et commencer à pétrir mes jambes avec ses pattes.

« - Et bien chipie ? Tu es toute câline ce matin… Tu as faim ? »

Généralement Circée n’était pas aussi câline par pur gentillesse, comme beaucoup de chat sa gentillesse avait un prix et en l’occurrence je me demandais bien lequel c’était aujourd’hui… Je finis par la déposer sur mon lit et prit doucement le chemin de la salle de bain… Non vraiment je n’avais aucune envie de quitter mon lit ce matin, mais après une bonne douche j’aurais déjà bien plus d’hésitation à y retourner. Je sortie donc de la salle de bain propre, vêtu de mon uniforme et suffisamment éveiller pour ne pas retourner sous ma couette. Dés qu’elle me vit Circée accourut vers moi et se frotta à mes jambes. Je soupirais et finit par aller voire sa gamelle… Naturellement cette dernière était vide. J’y mis quelques croquettes et la laissait savourer son repas pendant que j’accompagnais mes amies à la grande salle.

Les discussion allait bon train, pour une fois on délaissait un peu les rumeurs pour un autre sujet tout aussi intéressant, le début des vacances et les projets qui les accompagnait. Comme d’habitude j’allais surement passer une bonne partie des miennes en France chez mes grand parents. La plus part de mes amies me regardèrent et soupirèrent.

« - N’empêche, tu en as de la chance de pouvoir aller en France comme ça tout les été. C’est un si beau pays… Sans parler du Paris côté sorcier. »

Je ne répondis que part un signe de tête, de la chance ? Peut être, en fait j’avais tellement l’habitude de passer mes vacances en France que je ne me posais même plus la question. C’était un beau pays… Mais tout les pays ont leur part de beauté, il suffit d’éviter le endroit moche. Le repas s’acheva sur le projet d’une amie qui, elle, pensait partir quelques temps en Grèce. Là pour le coup je l’enviais, la Grèce était hautement plus magique que la France, tout les sorciers qui y avait vécut, les monstres… Un jour j’irais surement là bas.

Je levais les yeux vers Drago qui c’était rapprocher et prit le parchemin qu’il me tendait et lui adressais un sourire.

« - C’est très aimable de ta part. Je l’étudierais plus tard, quand je serais au calme. »

Son départ provoqua un concert de gloussement et de commentaire qui me firent légèrement rougir, je pris le parchemin et lut avec plaisir le rendez vous… Bien et ben j’y serais. Après tout j’étais libre toute l’après midi. La journée passa avec sa lenteur habituelle, les cours de divination n’ayant jamais été… ma tasse de thé, dirons nous pour rester dans le thème. Je m’amusais à prédire deux ou trois accidents, m’arrangeant pour qu’ils soient presque tous mortels, puis je finis par me lever et quitter la salle. Qu’est-ce que je pouvais détester cette matière ! Enfin c’était mon dernier cours, il ne me restais plus qu’à rejoindre Drago dehors.

Le soleil semblait enfin d’humeur à nous éclairé, c’est une chose rare ici, avouons-le. Je descendit donc d’un pas rapide les quelques marches qui me séparait et attendit le jeune homme. J’entend bientôt sa voix et lui adresse un sourire.

« - Ou tenons-nous suffisamment éloigné pour qu’ils nous entende pas, mais suffisamment prêt pour ne pas avoir l’aire suspect… »

Je le regardais un moment. Si on avait été seul je serais déjà contre lui à respiré son odeur et oublier tout ce que la journée à put apporter d’ennuyeux et d’insipide… mais bon pour l’instant on va devoir agir comme tout un chacun. Je l’accompagnais sous un arbre et m’installais à ses côté, attrapant la chocogrenouille qu’il me tendait et la carte qui l’accompagnait.

« - Je les collectionnais petite. Mais je garderais celle-là. »

Je devais en avoir une boite encore pleine de ces cartes, petite je les avais presque toute, il ne m’en manquait qu’une dizaine pour avoir toute la collection. Je devrais y remettre le nez un jour, juste pour voire.

« - Hmm, j’ai plutôt bien dormis, et Circée est venu me réveiller pour avoir des croquettes… et toi ? Comment c’est passé ta journée ? »

J’ai un petit rire en le voyant recracher le dragée, par mesure de précaution je n’en mange jamais. J’ai bien trop peur de me retrouver avec un truc bizarre dans la bouche ! Certain goût sont vraiment étrange, poubelle, crotte de nez… Vraiment les surprises de ce genre ce n’est pas mon truc… Je préfère une bonne patacitrouille ou une simple chocogrenouille. Le ciel commence à se couvrir et bientôt la pluie tombe à grosse goute et en moins de temps qu’il n’en faut pour dire : souaffle, on est déjà trempé… Quelle poisse. Je suis Drago dans le château ne pouvant m’empêcher de greloter de froid. Vraiment sale temps que le temps écossais !

Bientôt nous arrivons devant une salle où je ne suis jamais allée. La salle de bain des préfet. On peut dire qu’ils ne s’embêtent pas cette pièce est tout simplement magnifique. Je regarde Drago se déshabiller et faire couler de l’eau.

« - J’espère qu’on aura pas de mauvaise surprise… »

Je n’ai pas tellement le droit d’être ici en fait… Je l’observe un petit moment, avant de détourné mon regard un peu rougissante. Une fois qu’il est d’eau à moi j’enlève mon uniforme trempée, et me glisse à ses côté dans le bain, simplement vêtu de mes sous-vêtement. Je frissonne de plaisir, l’eau chaude est un vrais plaisir.

« - C’est une excellente idée que tu as eu… En tout cas vous en avez de la chance, une telle salle de bain pour vous tout seul… »

Ca change des douches commune, avouons-le. Je le regardais encore un peu. Détaillant du coin de l'oeil son corps. Je m'approchais doucement de lui et m'appuyait timidement contre son torse.

« - Je peux ? »

La salle de bain des préfet est très certainement un des plus beaux endroit de Poudlard. C’est assez impressionnant de voire cette baignoire et les quantité de robinet. Ils doivent bien s’amuser les préfets ici… Je fut ravis de quitter mes vêtements froid et mouillé et de me glisser dans l’eau chaude. C’est bien agréable. Les élèves non préfet non que des douches, bilan il faut toujours attendre de rentrer chez soi pour prendre un bain… Je ferme les yeux et appuie doucement ma tête sur le rebord de la baignoire, poussant un petit soupire de bien être. Je regarde Drago fermer la porte par un sortilège, c’est une bonne idée, j’espère que personne n’essayera d’entrer de toute façon. Il parait que Mimi à cette fâcheuse habitude, stupide fantôme.

Blottit contre lui j’écoute doucement les battement de son cœur, profitant un peu de notre intimité. Ca devient de plus en plus difficile d’avoir de vrais moment à nous deux. Pansy est de pire en pire, et je dois avouer que je finis par être de pire en pire avec elle, je finis même pas être jalouse de la voire s’approcher sans arrêt de Drago, même si elle l’énerve je ne peux pas m’en empêcher. C’est plus fort que moi… Elle a dut le remarquer car je la trouve de plus en plus démonstrative avec lui quand je suis là. A chaque fois je dois me mordre la langue pour ne pas lui sauter dessus et l’éloigner de… mon ami ? Est-il seulement encore mon ami ? J’embrasse tendrement son cou, m’approchant un peu plus près de lui. Non c’est sur, je le vois de moins en moins comme un ami.

Je m’éloigne un moment de lui le regardant. J’aimerais tant que notre relation redeviennent claire et nette, pas comme avant. Non, je ne veux pas que ça s’arrête. Je le dévisage un long moment, laissant une de mes mains remonter de son torse à son visage, laissant courir mes doigts sur lui pour redessiner doucement ses traits. En un sens je comprend que Pansy soit attiré par lui, il est beau, charismatique, intelligent… C’est une personne attirante, amusante, et quand on le connait on sait aussi qu’il peut se montrer tendre et loyal. Quoiqu’en pense les autres, les élèves de Serpentard ne sont pas foncièrement mauvais. On est peut être pas aussi agréable et aimable que des Poufsouffle, mais nous restons des gens tout en nuance. Je passe une de mes mains dans ses cheveux puis derrière son oreille et vient lui dérober un court instant ses lèvres et murmure :

« - Qu’est ce que l’on est entrain de devenir l’un pour l’autre ? »

Ou qu’est ce que l’on est devenu ? On sort ensemble ? On s’amuse ? J’aurais vraiment du mal à le dire, j’ai déjà du mal à le comprendre. Je glisse ma main dans le creux de son cou et l’attire doucement contre moi… Il n’y a personne, on ne risque pas d’être vu alors franchement autant en profiter. Je l’embrasse avec un peu plus longtemps que la dernière fois mordillant sa lèvre inférieur avant de lui rendre sa liberté. Mes mains descendent doucement le long de son corps jusqu’à ses hanches. J’apprécie ce contact, en période de guerre il y a si peu de place pour ce genre d’instant qu’il faut dérobé à la folie environnante. Je meurs d’envie de rester dans cette baignoire indéfiniment…

Doucement je me sépare de lui et me dirige vers les robinets, je les regardes un moment avant d’en ouvrir un d’où s’échappe une mousse bleu qui dégage une agréable odeur fruité que je ne saurais définir. Je joue un peu avec la mousse, amusé. Vraiment elle est très bien cette salle de bain, je vais finir par être jalouse… Je me retourne pour faire face au jeune homme.

« -Tu viens toujours prendre ton bain ici maintenant ? Ca doit te changer des douches… »
Je souris et l’éclabousse un peu, un sourire provocateur au lèvre, je reste toujours une petite fille qui aime s’amuser malgré moi…

[hrp : c’est court désolée]

Une douce sensation se glisse dans mon dos lorsque ses doigts y descendent doucement. Je me blottit un peu plus contre lui savourant ce doux contact. Drago est une personne qui peut se montrer aussi blessant que doux... Tout dépend des personnes qui l'entoure, je crois que cette dualité m'a toujours énormément plus chez lui. Tantôt il est ce leader charismatique et glacial de notre maison, et l'instant d'après il est l'ami qui m'a toujours protéger et soutenu tout aux long de ces années. Je répond doucement à son baiser, en savourant chaque secondes de cet échange. J'entoure son cou de mes bras pour l'approcher un peu plus de moi. J'aime sa présence, j'aime que l'on partage la même maison et de tels instants, je crois que si je pouvais je resterais en permanence auprès de lui mais bon... On a tous besoin d'intimité.

J'observe son expression à ma question. Drago est une personne extrêmement réservé, je suis sur que personne ne saura jamais ce qu'il ressent réellement. J'appuie doucement mon visage dans le creux de sa main alors que son pouce caresse tendrement ma joue. Je m'en veux un peu de lui avoir poser une telle question alors que je suis plutôt bien placer pour savoir que cela l'embarrasse... Néanmoins j'ai besoin d'avoir une réponse, et la sienne m'arrache un léger sourire.

« - Oui... c'est bien ce que je pensais. »

Ma respiration se trouble légèrement alors qu'il s'approche de moi et m'immobilise contre la parois de la baignoire. J'ai l'impression d'être prisonnière, mais cela ne me dérange absolument pas bien au contraire. J'accepte volontiers son baiser, laissant mes mains se promener sur son torse alors que des frissons s'empare de mon bas-ventre. Du bout de la langue je caresse ses lèvres alors que je sens ses dents mordiller mes lèvres. C'est tellement agréable de se trouver dans une telle situation. Un léger rire amusé franchit mes lèvres lorsque je vois son visage déçu. Malgré moi je le trouve incroyablement attendrissant comme ça... mais inutile de lui faire partager mon opinion. Je vais jouer avec la mousse alors qu'il semble perdu dans des pensées qui ne me sont pas autorisé. Je suis quand même ravis de le voire revenir à la réalité, et ne peut que sourire à sa réponse.

« - Oh donc quand tu es de bonne humeur tu t'inflige la présence des autres? »

Je ris un peu et lui lance de l'eau, bientôt il ne tarde pas à riposter, cela n'a rien d'étonnant... Après tout je l'ai bien chercher non? Je lève mes bras pour me protéger mais ne peu empêcher l'eau de m'arroser totalement. Quant à Drago, il a profité de l'occasion pour m'attraper et me voilas de nouveau prisonnière... Pour la forme je fais mine de me débattre, tentant d'écarter doucement ses bras, mais au final dés que j'ai une occasion de vraiment me libérer de son étreinte je le laisse me reprendre contre lui. Finalement je finis par me décider, et profitant d'une énième occasion je me tourne pour lui faire face et l'emprisonner entre moi et le rebords de la baignoire.

« - Tu es sur que personne ne gagne à ce genre de jeu? »

J'attrape un peu d'eau dans le creux de ma main et la lui verse sur les cheveux, avant d'embrasser sa joue, descendant doucement le long de son corps, jusqu'à ce que mon menton entre en contact avec l'eau. Là, je me redresse, et lui reprend tendrement ses lèvres.

Des moment comme celui-ci il en faudrait plus, il en faudrait une infinité même. J'observais Drago du coin de l’œil. On aurait difficilement put trouver un garçon plus attirant que lui, en tout cas c'était mon point de vue. Je laissais doucement descendre ma main le long de son visage, le caressant avec mon pouce. Une fois de plus je le laisse m'embrasser, un baiser long, doux, et langoureux. J'aurais bien du mal à me détacher de son étreinte et d'ailleurs je n'ai aucune envie d'y échapper. Pour l'instant tout ce qui compte c'est qu'on soit là, l'un contre l'autre. Je souris à sa remarque, sentant le joue me monter légèrement aux joues. J'ignorais que j'étais la plus jolie de toute les filles, et je n'en ai jamais eut la prétention... mais si rien que pour lui c'est le cas alors je veux bien le croire. Je dépose un rapide baiser sur sa joue et me blottit un peu plus contre lui, appuyant ma tête dans son cou.

« - Et toi, sûrement le plus charmant de tout les garçons... »

La dessus il n'y avait rien que du vrais. Drago était charmant, avec moi. Il m'avait toujours soutenue et c'était toujours montrer doux et courtois à mon égard. Je glissais mes bras autours de sa taille, pour m'installer dans une position un peu plus câline et confortable. En ce moment je n'aurais aucun mal à m'imaginer comme une espèce de chat lover sur le corps de son maître... A vrais dire j'aurais même tendance à envier ce chat qui pourrait obtenir des caresses et toute son affection sans rien risquer en retours... Je devrais peut être essayer de devenir une animagi ? Cette pensée m'arrache un sourire amusée, à vrais dire je me demande de quoi Drago aurait l'air si il faisait autant attention à un chat qu'à moi... Les gens trouverais ça bizarre. Je laisse mes paupière se fermer, quand j'y pense je resterais bien là éternellement, personne ne pourrait venir troubler la quiétude de cette endroit. C'est peut être idiot, mais j'avais le sentiment qu'en dehors de ce lieu si calme et serein rien n’existait. Pas de Seigneur des ténèbres, de mangemort, d'Harry Potter ou de parents... Juste nous, tranquille, blottit l'un contre l'autre dans une eau chaude.

« - Si seulement il y avait un moyen de stopper le temps... Et de rester comme ça pour toujours... »

J'embrasse doucement la peau de son cou, et caresse le bas de son dos avec une de mes mains. Oui rester comme ça pour toujours, juste lui et moi, sans avoir à se soucier des apparences, sans personne pour nous surprendre et rester enlacer... Bien sur dans un monde où il n'y aurait que nous, il n'y aura pas Narcissa non plus... mais c'est, je dois, l'avouer le seul point négatif à cette idée. Une petite phrase me reviens en mémoire, les amoureux sont seul au monde... Je ne sais plus où je l'ai entendu mais elle me parait subitement incroyablement vrais... Drago a raison, nous sommes plus que des amis désormais, et pour ma part il me paraîtrais maintenant parfaitement absurde qu'il puisse y avoir un autre homme dans ma vie que lui. C'est une idée insensée et contre-nature que celle qu'à eu mon père... Un aberration qu'il est même put y songer... me relevant doucement je m'approche de l'oreille de Drago et lâche en un murmure.

« - Je te veux Drago Malefoy, comme amant, comme fiancé, comme époux... maintenant jusqu'à la fin de mes jours. Et je ne veux qu'aucun autre que toi ne puisse revendiquer ce statut... »

C'est une drôle de déclaration, elle aurait peut-être parut ridicule aux yeux de quelqu'un d'autre, et c'est bien normale. Personne d'autre que Drago n'aurait put l'entendre et en déduire par la même tout ce que je pouvais ressentir à son égard. Personne d'autre, jamais.