AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Mise à jour des postes vacants le 22/05/11. N'hésitez pas à y jeter un oeil! {Serpentard ,Poufsouffles, Serdaigles & Gryffondors}
De nombreux PV sont encore attendus! Harry Potter & Lord Voldemort (voir avec admin), Blaise Zabini... {liste complète}
Faites vivre le forum : ♠️ ♠️ ♠️ ♠️♠️ ♠️♠️
Visitez notre page de {Partenaires}
Nous avons besoins de Harry Potter et ses compatriotes, ainsi que des Mangemorts & Voldemort URGENT !
Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 J'ai été...Quoi ? ~ Rony

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Hermione J. Granger

Hermione J. Granger

 

 


Féminin
ϟ MESSAGES : 397
ϟ GALLIONS : 454
ϟ DATE D'INSCRIPTION : 21/07/2010
ϟ CARTE DU MARAUDEUR : Quelque part dans la bibliothèque.

~ Le passe-partout du sorcier
Mes relations
:
Composition de la baguette: 27 cm, ventricule de dragon et bois de vigne
Mes envies de sorcier
:

J'ai été...Quoi ?     ~ Rony Empty
MessageSujet: J'ai été...Quoi ? ~ Rony   J'ai été...Quoi ?     ~ Rony EmptySam 4 Juin - 16:51

J'ai été...Quoi ?     ~ Rony Tumblr_lqjhc2ko501qh7ia3o1_500
« est-ce qu'on l'aura un jour, ce 'happy end ?'»


ron & hermione. Sortant de ma torpeur, je papillonne plusieurs fois des yeux avant de finalement les ouvrir sur un plafond blanc. Blanc ? Dans mon dortoir, le plafond est rouge pourtant. Fronçant les sourcils, j'appuie mes mains sur le matelas et tente de me redresser, mais une douleur foudroyante au bras ainsi qu'au ventre me rappelle à la réalité. Je mets un moment avant de prendre conscience de mon bras en écharpe et du bandage autour de mon ventre. Qu'est-ce qui m'est arrivé ? Plissant les yeux, j'essaie de me rappeler de quelque chose. D'une chute, ou alors d'un accident en cours ? Mais rien, le trou noir..Est-ce que je suis tombée dans les pommes alors ? Sentant comme des piqures au niveau de mon ventre, je pose une main sur ce-dernier, avant de repousser précautionneusement le drap de mon autre main. Mes yeux s'écarquillèrent en voyant une tache rouge le bandage. Non, à moins de m'être écorchée quelque part, une chute ne peut pas provoquer de blessures pareilles. J'avale péniblement ma salive, et la bouche sèche, j'entreprends de démêler les nombreuses bandelettes qui recouvrent une bonne partie de mon ventre. Mais je m'arrête bien vite dans mon geste, entendant les bruits de pas facilement reconnaissables de Mme Pomfresh. Peut être pourra t-elle m'éclairer sur le pourquoi du comment je me trouve ici ? Et surtout, dans cet état ? Je la vois s'affairer autour d'un autre élève, puis se retournant, elle daigne enfin remarquer ma présence. Je ne vais pas souvent à l'infirmerie ces-derniers temps (du moins, moins qu'avant) et pourtant on se rendait facilement compte que quelque chose avait changé chez elle. Elle semblait avoir vieillie, perdu beaucoup de poids, et les cernes autour de ses yeux trahissaient sa fatigue. Je tente à nouveau de me redresser, grâce à mon bras valide cette fois-ci, mais elle me devance dans mon geste en venant rehausser les coussins derrière moi.

« - Ah, vous voilà enfin réveillée! Oh ma pauvre chérie, une histoire bien malheureuse qui vous est arrivée là ! »

Oh...Elle en sait plus que moi. Je la regarde d'un air interrogateur et fronce les sourcils. C'est si terrible que ça ? Quoi que, mon ventre m'indiquerait bien que oui. D'ailleurs je ne sais pas ce qui me fait le plus, ça ou mon bras ? Les deux, sans aucun doute. Est-ce que j'aurai été attaquée ? Ou, poussée ? Ou mise sous imperium ? Je crois qu'avec l'imperium, on a du mal à se souvenir de ce qu'on nous a amené à faire aussi. J'ouvre la bouche pour lui poser toutes ses questions, mais encore une fois, elle me devance. Elle reprend la parole tout en continuant de s'activer, amenant un chariot de potions jusqu'à mon lit. J'espère que tout ça n'est pas pour moi, certaines ont une couleur et une substance vraiment atroces. M'aidant à m'assoir, elle prend une fiole à la couleur orangée avant de la verser dans un verre.

« - C'est pour votre bras. Une chance que Mr Malefoy vous ai trouvée! Je n'ose pas imaginer comment tout ceci se serait terminé sinon.
- Ma...Malefoy ? »

Elle me fait presque avaler la potion de force, mais ça m'est égal. Est-ce qu'elle a dit Malefoy ? Depuis quand se serait-il préoccupé de savoir si j'allais bien, ou pas ? Blessée, ça ne faisait qu'une sang-de-bourbe de moins...Je repousse le verre une fois fini et essuie mes lèvres d'un revers de main.

« - Oui! Il vous a trouvé hier soir sur le toit. Vous étiez dans un piètre état! »

Qu'est-ce que je faisais sur le toit ? Si j'ai bien compris, c'était en pleine nuit...Insomnie ? Ça se pourrait bien, avec toutes les questions qui me trottent dans la tête en ce moment. Et cette découverte et ce qu'elle cache n'a vraiment rien pour arranger les choses. Je sens de nouveaux picotements sur toute la longueur de mon bras, mais elle me rassure en me disant que c'est la potion qui fait effet. Va savoir si ça ne va pas plutôt aggraver mon cas...C'est vrai, peut être qu'on y a aussi lancé un sortilège anti-guérison. Elle repose ensuite la fiole vide auprès de toutes les autres et tire les draps à son tour. Elle m'adresse un regard de reproches en constatant que plus de la moitié des bandelettes sont éparpillées sous le drap, mais elle ne dit rien pour autant. J'avais envie de voir, c'est tout. Elle enleva le reste, et au premier abord, je ne pus voir que des traits rouges, dessinés à même la paix. Du sang s'écoulait encore de certains d'entre eux, d'où la tâche imposante sur les bandelettes. Mais en la voyant renifler et marmonner dans son coin, je me doutais bien qu'il y avait quelque chose d'autre. Inclinant un peu ma tête sur le côté, je place ma main non loin des traits et suit leur mouvement, dans le vide. C'était des mots! Sang...De...Bourbe. Je sens mon cœur rater un battement et je me mords nerveusement la lèvre inférieure. De toute évidence, c'est l'œuvre de quelqu'un qui nourrit une haine pour les sorciers qui n'ont pas le sang pur...Mme Pomfresh me regarde avec un air désolé, mais je n'entends que de très loin ses lamentations. Comme si on m'avait enfermé dans une bulle. Mon regard ne cesse de fixer ces lettres. Trois petits mots. Trois petits mots que j'ai toujours entendus depuis mon arrivée ici. Trois petits mots qui pourraient très bien causer ma mort, la preuve...Il n'y a qu'une seule phrase qui semble me faire revenir à la réalité.

« - C'est vrai alors, vous ne vous souvenez donc de rien..On vous a attaquée. Torturée...De la manière la plus horrible qui soit! Je n'en croyais pas mes yeux lorsque j'ai vu Mr. Malefoy vous ramener ici.. »

Au cours de son intervention, je m'attendais à des flashs de ce qui s'était passé, de vagues images qui pouvaient me revenir en tête...Mais non, rien. Pas même l'ombre d'un souvenir. Je laisse Mme Pomfresh désinfecter à nouveau ma plaie, non sans cacher de nombreuses grimaces. J'écarquille les yeux en la voyant prendre un énième flacon que je connais bien; c'est de l'essence de dictame. Je fais la moue en secouant la tête, mais elle a déjà commencé à répandre quelques gouttes sur les lettres de sang. Je pince mes lèvres entre elles, refusant de montrer ma douleur, mais heureusement, elle passe aussi vite qu'elle était venue lorsque la fiole fût rebouchée. Un long silence s'en suivant, je passe ma langue sur mes lèvres avant de demander d'une petite voix:

« - Qui...Qui m'a fait ça ? Est-ce qu'on le sait ? »
- Oh mais ça me semble tout à fait clair, Miss Granger...Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom! Et il a pris toutes les dispositions pour laisser l'angoisse planer autour de lui...Il vous a jeté le sortilège d'oubliettes. »

Oubliettes. Ce mot se répéta bêtement dans ma tête. Il ne me rappelait que le plan que je voulais mettre à exécution le moment venu...Mais il ne me disait rien sur ce qui s'était passé cette nuit-là. Est-ce que ce serait réellement Voldemort ? Même si ça paraît plutôt étrange, ça a sa part de logique...A défaut d'attaquer Harry, il se serait pris indirectement à lui pour espérer le troubler, ou l'affecter afin de reprendre le dessus sur cette bataille qui se prépare. Mais alors pourquoi aurait-il ôté mes souvenirs ? Au contraire, son esprit clairement sadique aurait souhaité que je me souvienne de toutes les tortures qu'il m'a infligée, non ? L'idée d'un Voldemort à Poudlard et s'en prenant à moi me fit resserrer du bout des doigts les draps autour de moi. Est-ce que j'ai été sa seule victime cette nuit ? Prenant conscience de quelque chose, je me redresse vite, peut être même trop vite, si l'on prend en compte la douleur qui se réveille. Mais qu'importe, il faut que je sache.

« - Et Ron et Harry ?
- Calmez vous jeune fille. Messieurs Potter et Weasley vont bien. Rien ne leur est arrivé. Ils sont même venus vous voir tout à l'heure. Reposez-vous maintenant. »

Je la regarde s'éloigner et je soupire, pas vraiment rassurée de me retrouver seule. Tournant la tête, j'apperçois des boites de chocogrenouilles sur la petite table. Je fais un petit sourire puis en prend une, restant quand même sur mes gardes.

1397 mots = 65 points + 5 points.


Dernière édition par Hermione J. Granger le Dim 28 Aoû - 17:21, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
Ronald B. Weasley

Ronald B. Weasley

 

 


ϟ MESSAGES : 241
ϟ GALLIONS : 267
ϟ DATE D'INSCRIPTION : 18/10/2010
ϟ ÂGE : 26
ϟ CARTE DU MARAUDEUR : Derrière toi... *SBAF* Non, en fait, j'étais devant.

~ Le passe-partout du sorcier
Mes relations
:
Composition de la baguette:
Mes envies de sorcier
:

J'ai été...Quoi ?     ~ Rony Empty
MessageSujet: Re: J'ai été...Quoi ? ~ Rony   J'ai été...Quoi ?     ~ Rony EmptyDim 12 Juin - 0:26

Je piquais avec ma fourchette dans une tranche de bacon et mordillais dedans. Je vis Harry hausser à sourcil à côté de moi en voyant que je ne mangeais pas comme d'habitude, dans le sens où en temps normal, selon Ginny, je ne mangeais pas, je me goinfrais littéralement sans prendre le temps et le plaisir de respirer entre deux bouchées. Mais quoi, quand j'ai faim, je mange, je vois pas où est le problème... Enfin, toujours est-il que là, je ne faisais pas comme d'habitude, et j'évitais au mieux le regard suspicieux de mon meilleur ami. En fait, je ne savais pas moi-même comment expliquer ça... Si je dis que y'a des jours comme ça où on a pas les mêmes envies que d'habitude ou un gros coup de déprime ? Ouais, non... Ca me ressemble pas trop de dire ça ou carrément de ressentir ça. Enfin, je voyais très bien Hermione me dire ça. C'est à se demander parfois si elle ne possédait pas le don de lire dans les pensées des gens. Parce que tout de même c'est assez désagréable lorsqu'elle nous dit quelque chose sur un ton de reproche et qu'on a l'horrible impression que c'est la réponse à ce qu'on vient de penser. Enfin bref... Ah ça y est ! C'était bien ça qui me donnait... le cafard ? Paraît-il que les moldus disaient souvent ça quand ils déprimaient... Enfin j'en savais rien, moi, j'ai appris ça de Harry, donc... Ce qui me donnait un mauvais coup au moral, c'était bien l'absence d'Hermione. Il y avait bien mon meilleur ami avec moi, mais elle n'était pas là, elle. Bizarrement, alors que je l'évitais aussi souvent qu'elle faisait la même chose avec moi en ce moment, il suffisait qu'elle ne soit pas dans la même pièce de moi pour que je me sente un peu moins bien qu'à l'ordinaire. Je comprendrais jamais les filles... Quoi, cette remarque n'avait rien à faire là ? Mais qu'est-ce que je m'en fiche.... Mêlez-vous de vos patacitrouilles ! D'ailleurs, je n'avais pas vu la seule fille du trio depuis hier soir. Je pensais aller me coucher quand Harry m'avait fait remarqué qu'elle n'était toujours pas là. Au final, c'était moi qui avait insisté pour qu'on reste à l'attendre, mais il a bien fallu que l'on parte se coucher, finalement...

Je poussais un soupir totalement désintéressé de mon petit-déjeuner qui gisait lamentablement dans mon assiette vu le milliard de fois que j'avais rageusement perforé avec ma fourchette les tranches de bacon et mes pancakes. Finalement, après quelques secondes de réflexion, je levais les yeux vers Harry, et je m'apprêtais à lui demander aussi aimablement et joyeusement que je le pouvais ce qu'il avait à me fixer aussi suspicieusement comme ça, quand le professeur McGonagall rentra dans la Grande Salle et la traversa à grands pas avant de s'arrêter devant nous. Je haussais un sourcil en la voyant l'air si affolée. Ca me faisait amèrement penser qu'elle avait la même tête quand elle était venue nous chercher pour nous emmener voir Hermione qui avait été pétrifiée en deuxième année. J'avais l'impression de revivre la même scène. Sauf que moi, j'avais sacrement grandi, et McGonagall avait pris un sacré coup de vieux avec toute cette guerre. Elle bafouilla, la main sur son coeur, en nous disant qu'il fallait absolument qu'on aille à l'infirmerie. Et là, une première pensée me traversa : Hermione.

Je lâchais ma fourchette sans faire attention à quoi que ce soit et je marchais le plus rapidement possible vers l'infirmerie. Malheureusement, je le savais, c'était forcément elle que nous devions aller voir. Ca ne me plaisait pas du tout... Derrière moi, il me semblait bien que Harry avait un peu de mal à me suivre. En même temps, je faisais pratiquement une tête de plus que lui et je marchais à grands pas. J'avais le coeur qui battait à cent à l'heure et plus j'avançais, plus l'infirmerie me semblait loin. Finalement, les portes de la pièce où je voulais tellement entrer apparurent au bout du couloir. Je les ouvris, Harry sur les talons, sans plus attendre. Le professeur McGonagall avait du juger bon de nous laisser seuls. Heureusement parce que maintenant, on regardait d'un air horrifié notre meilleure amie dans un lit blanc de l'infirmerie.

« Merde, Hermione... »

Ce fut les seuls mots que j'arrivais à articuler correctement. Elle était toute pâle et semblait vraiment mal en point. Je crois bien que nous sommes restés au moins un quart d'heure à la regarder, silencieux. Assis sur le bord de son lit, je lui caressais doucement les cheveux. Quelques Gryffondors comme Ginny, Neville ou même Luna des Serdaigles avaient été avertis et étaient venus apporter les habituels cadeaux pour quelqu'un dont on souhaitait un rétablissement dans le monde des sorciers. Chocogrenouille, dragées surprises de Bertie Crochue, ou encore d'autres petits trucs venant de chez Fred et Georges... Hum, par contre, j'espérais quand même que Neville n'avait pas mis par inadvertance un bonbon ou chocolat piégé parce qu'elle était déjà dans un sale état, inutile d'en rajouter. Enfin, normalement, Neville commençant à être habitué à être piégé par ce genre de trucs, je pense qu'il a du vérifier avec Ginny et Luna avant de les amener. Finalement, alors que Harry et moi n'étions plus de nous deux à nouveau, Pomfresh arriva telle une furie en déclarant que les visites étaient terminés et qu'il fallait la laisser s'occuper de ses malades. A contre-coeur, nous sortions suivre les cours du matin.

Heureusement qu'aujourd'hui, nous n'avions pas cours l'après-midi. Je pensais rendre visite à Hermione, mais alors même que je n'avais pas ouvert la bouche, Harry me dit d'y aller seul prétextant je ne sais quoi pour ne pas y aller. Je haussais les épaules, légèrement vexé, avant de prendre le chemin de l'infirmerie. J'ouvris la porte et ouvrit des yeux ronds en voyant Hermione réveillée, tenant une Chocogrenouille. Moi qui croyais qu'elle allait rester plutôt longtemps dans les vapes... Rapidement, sur le pas de la porte de l'infirmerie, je regardais son visage. Elle semblait avoir repris quelques couleurs, mais il n'empêche qu'elle était toujours aussi pâle... Je restais un moment où j'étais actuellement, ne savant pas trop quoi faire ou dire. Je ne sais pas si elle s'était aperçue du fait que j'étais là parce que pour une fois, j'avais su être discret. Maladroitement je m'approchais d'elle et m'assis sur une chaise à côté de son lit. Gêné, je me mordillais la lèvre avant de dire enfin :

« Hermione... Comment tu te sens ? »

Ce n'est qu'après que je me rendis compte que la question était extrêmement débile. Je soupirais avant d'ajouter :

« Non, évidemment, ça va pas... »

Je rougis légèrement avant de baisser le regard... Quel crétin je pouvais faire parfois... Enfin, non, Hermione allait sûrement de me dire que j'étais un véritable imbécile, mais absolument tout le temps.

1229 mots = 62 points
Revenir en haut Aller en bas
Hermione J. Granger

Hermione J. Granger

 

 


Féminin
ϟ MESSAGES : 397
ϟ GALLIONS : 454
ϟ DATE D'INSCRIPTION : 21/07/2010
ϟ CARTE DU MARAUDEUR : Quelque part dans la bibliothèque.

~ Le passe-partout du sorcier
Mes relations
:
Composition de la baguette: 27 cm, ventricule de dragon et bois de vigne
Mes envies de sorcier
:

J'ai été...Quoi ?     ~ Rony Empty
MessageSujet: Re: J'ai été...Quoi ? ~ Rony   J'ai été...Quoi ?     ~ Rony EmptyDim 19 Juin - 18:28

ron & hermione. Je restai toujours aussi choquée par les propos de l’infirmière. Choquée en pensant que Voldemort ait malgré tout réussi à atteindre facilement Poudlard à en croire ses dires ; et à la fois rassurée de m’en être tirée. Ca aurait pu se terminer plus mal que ça, même si l’entaille au ventre est quand même profonde, je ne risque pas de me plaindre indéfiniment de mon sort. Mais j’imagine que je ne me baladerais plus dans les couloirs de l’école sans jeter un regard par-dessus mon épaule à présent. Il faudra que je dise à Ron et Ginny d’être prudents. Si la nouvelle stratégie du Mage Noir, c’est d’atteindre Harry en s’attaquant à ceux qui comptent le plus à ses yeux, il faut que l’on reste plus vigilants que jamais. Une fois sortie de l’infirmerie, je crois que j’irais voir McGonagall pour demander un nouveau recours aux aurors. S’ils bloquent certaines parties du château pour s’assurer que l’on est un tant soit peu en sécurité, ce serait déjà une bonne mesure. Voldemort peut recommencer des entourloupes pareilles à n’importe quel moment, et si on ne fait rien, il est capable de revenir chaque soir, causer une nouvelle victime. Peut être chez les plus candides d’entre nous ? Il s’est bien servi de Ginny en première année, c’est autant de faits qui montrent qu’il est capable de tout pour semer la terreur sur Poudlard. Il ne manquerait plus qu’un monstre comme le basilic soit infiltré à Poudlard pour que tout soit sans dessus dessous. Enfin, je ne vais pas dramatiser la situation plus qu’elle ne l’est déjà, surtout que c’est techniquement impossible…N’est-ce pas ? La chambre des secrets a été refermée depuis belle lurette, et j’espère que c’est définitif. De plus, j’imagine mal Nagini circulant dans les tuyaux de l’école pour dévorer tous les élèves nés-moldus. Dumbledore aurait su quoi faire, lui. Et il aurait du savoir que la destruction des Horcruxes n’était pas la chose la plus urgente à préméditer, la preuve.

La journée n’avait même pas touché à son cours que je savais déjà qu’elle était sans aucun doute LA plus ennuyeuse que j’ai connue à Poudlard. Certes, j’ai cru comprendre que je dors depuis longtemps déjà, mais être dans un lit où il n’y a rien d’autre à faire que de regarder la vue donnant sur le Terrain de Quidditch...L’on fait définitivement mieux comme occupation. En plus, il n’y avait ni match, ni entrainement aujourd’hui. Il n’y avait que les bruits répétés de l’horloge qui troublaient le calme de l’infirmerie ; Je ne pouvais quand même pas me plaindre que l’on n’était pas venu me voir, si j’en croyais toutes les confiseries présentes sur ma table de nuit. C’est d’ailleurs la seule chose qui réussit à décrocher un sourire sur mon visage. Entendant Madame Pomfresh s’agiter dans ce qui lui servait de bureau, je relevai la tête lorsqu’elle se dirigeait vers une élève encore tout jeune, une troisième année je dirais. Elle lui donna une notice ainsi qu’un petit flacon avant de lui intimer qu’elle était libre de quitter le lit. Faisant la moue, je suivais du regard avec envie sa silhouette disparaître derrière la porte de l’infirmerie. Le blanc des murs, l’odeur de «trop propre» et le silence hébétant, voilà ce qui me donnait la nausée. Profitant d’un moment d’inattention de l’infirmière, je repoussai une nouvelle fois les couvertures et me soulevai précautionneusement. Une fois les deux pieds par terre, je laissai un sourire apparaître au coin de mes lèvres, mais je déchantai rapidement en ressentant bientôt une douleur lancinante au niveau du ventre. Grimaçant, j’y apposais mes mains avant de voir la porte se rapprocher de plus en plus de moi, petit pas par petit pas.

« - Miss Granger ! Mais êtes-vous totalement inconsciente ?! »

…Râté. Me mordant la lèvre inférieure, je me tournai vers elle mais je n’eus pas l’occasion de me justifier que déjà, elle me menait à nouveau, et d’une poigne de fer, en direction de mon lit. « - Mais si au moins je pouvais aller chercher un livre... » Tentais-je vainement. Elle leva les yeux au ciel et me fit me rallonger avant d’examiner mes bandages, auxquels « - Du repos, c’est tout ce dont vous avez besoin. Et ne croyez pas que l’on va vous laisser délibérément gambader dans les couloirs de Poudlard. Vous êtes entrée hier soir enfin ! Faites moi voir ça. » M’indiqua t-elle en montrant mon bras de la tête. L’ayant rarement vu irritée, et ne tenant pas vraiment à passer pour une petite fille capricieuse ou pour une inconsciente comme elle l’avait noté, je lui tendis mon bras sans plus de cérémonie. Et à mon grand soulagement, elle m’indiqua que dès demain, mon bras aurait retrouvé toutes ses fonctions et que par conséquent, il ne serait plus question d’écharpe. Par contre, il fallait attendre trois à quatre jours avant d’envisager de me laisser sortir de l’infirmerie. Le coup de grâce juste après un petit moment d’euphorie, on dit merci qui ? Lâchant un soupir résigné, je laissai retomber ma tête sur le coussin. Cette fois aucun moyen de faire une deuxième tentative d’échappée, Pomfresh avait fait léviter bureau et chaise, de manière à se retrouver à travailler juste en face de mon lit. Elle était à une distance acceptable bien sûr, mais du moment qu’elle m’avait toujours dans sa ligne de mire, c’était grillé pour moi.

Blasée, je fixai un point vide devant moi, n’ayant décidément rien de mieux à faire, si bien que j’entrai dans une sorte de léthargie, où nombre de mes pensées se mêlèrent toutes les unes aux autres. Le fait que ce soit mon pire ennemi qui m’ait trouvé par exemple, me semblait douteux ; peut être qu’ils étaient tous les deux lors des faits ? Après tout, on a la confirmation qu’il est des leurs maintenant, et je l’imagine aisément sourire de toutes ses dents face à ce genre de petit spectacle. A moins que je ne parte dans quelque chose de trop tiré par les cheveux ? Hm, ça, ça serait du point de vue de Rogue, et de toute manière je ne préfère pas m’avancer sur ce terrain là, on a tous vu comment réagissait le Directeur des Serpentard lorsqu’on s’attaquait, ou qu’on accusait le fils Malefoy. C’est un bruit de pas plus fort que les autres qui me fait légèrement sursauter. Je secoue la tête, comme pour revenir à moi-même ; ce n’est pas Madame Pomfresh, elle est encore en train de travailler à son bureau improvisé. Intriguée, je tourne la tête en direction de la source du bruit, et mon estomac fait un looping en apercevant Ron. Bon d’accord, finalement, ça ne sera peut être pas LA journée la plus pire que j’ai eu à passer à Poudlard alors...Je lui fais un petit sourire et je me redresse lorsqu’il vint s’asseoir sur une chaise. Il était maladroit mais qu’est-ce que ça pouvait faire ? Au moins, il était sincère.

« - Je me sens mieux que tout à l’heure, c’est déjà un bon début. Et puis la douleur n’est pas constante, si je ne bouge pas beaucoup, ça va. » Dis-je le plus calmement possible. Ca me faisait déjà plaisir qu’il revienne me voir, inutile de le mettre hors de lui en entrant dans les détails en lui parlant des blessures, et plus encore du Sang-de-bourbe. Presque par auto-réflexe, je pose une main sur le haut de mon ventre dans un geste qui se voulait naturel (presque trop ?) puis je remets à reprendre la parole. Ah bah, c’est ça de me forcer à rester calme pendant une journée entière. « - Et toi ? Tu n’as rien vu de suspect ? » Je le regarde avec un peu plus d’intérêt ; la dernière chose que je veux, c’est qu’il lui arrive quelque chose, à lui.

1312 mots = 63 points.


Dernière édition par Hermione J. Granger le Dim 28 Aoû - 17:22, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
Ronald B. Weasley

Ronald B. Weasley

 

 


ϟ MESSAGES : 241
ϟ GALLIONS : 267
ϟ DATE D'INSCRIPTION : 18/10/2010
ϟ ÂGE : 26
ϟ CARTE DU MARAUDEUR : Derrière toi... *SBAF* Non, en fait, j'étais devant.

~ Le passe-partout du sorcier
Mes relations
:
Composition de la baguette:
Mes envies de sorcier
:

J'ai été...Quoi ?     ~ Rony Empty
MessageSujet: Re: J'ai été...Quoi ? ~ Rony   J'ai été...Quoi ?     ~ Rony EmptyMar 28 Juin - 19:41

Maintenant devant les immenses portes de l'infirmerie, je me posais un bon nombre de questions. Je crois bien que je n'avais jamais autant réfléchi dans mes dix-huit années d'existence. Ahem, enfin bref, on oublie ce que je viens de penser. En fait, ce que je me demandais à moi-même, planté comme un crétin en plein milieu du couloir -enfin, on s'en fiche, il n'y a personne qui passe pour le moment, alors...-, c'était les différentes réactions qu'Hermione pourrait avoir en me voyant. Plusieurs possibilités s'offraient à moi en rentrant dans l'antre du Di... de Pomfresh -oui, un Diable. LE Diable en personne si je pouvais dire. Non mais elle est diabolique cette infirmière ! Enfin, le Diable... à vrai dire, c'était un truc moldu il paraît, je ne fais que répéter ce que j'ai entendu par mon père qui semble bien s'amuser à nous parler avec des expression moldues où la plupart du temps, on ne comprend même pas le sens-. Soit Hermione allait s'énerver en disant que je suis un crétin, me jeter un truc à la figure, du genre son oreille, une Chocogrenouille ou alors éventuellement quelque chose que venait de lui donner Pomfresh, soit elle allait m'ignorer et me dire que je suis un crétin, soit elle allait me demander si je n'avais rien et me dire quand même que je suis un crétin. A mon avis, il y avait d'autres possibilités, mais connaissant Hermione, celles-ci étaient les plus probables. Enfin, dans tous les cas, j'étais un crétin fin. Mais depuis les sept ans qu'elle me le dit, je pense que je vais finir par le savoir même si je ne suis pas -complètement- d'accord avec ça. Non mais, je nous ai quand même tiré de certains situations délicates, je ne suis pas SI inutile que ça. Enfin, quand on regarde Hermione, Harry, ou encore ma famille ou les autres Gryffondors, on pourrait se poser quelques questions, malheureusement. Mais j'en avais toujours eu asez de vivre dans l'ombre de mon entourage, je pense qu'une bonne poignée de gens l'ont compris surtout pendant notre quatrième année, mais ça n'a pas changé grand-chose pour autant. Si, peut-être. La relation de meilleurs amis entre Harry et moi s'est renforcée. Enfin je crois. Bref, là n'est pas le sujet, je crois. Je préférais penser aux éventualités qu'Hermione me traite de crétin. Au moins, ça me prouverait qu'elle allait plutôt bien. Et au moins qu'elle était réveillée parce que je crois bien que c'était ça que je craignais, qu'elle ne se réveille pas avant un bon bout de temps ou que son état s'aggrave. Quelque part, je me disais qu'il n'était pas très bon de penser à ça, je crois que je m'inquiétais déjà assez. Parce que je pense bien qu'il est inutile de mentir, je m'inquiétais, malgré nos disputes de plus en plus fréquentes.

Finalement, en ayant assez de rester planté là à attendre qu'il pleuve des balais, je rentrais à l'intérieur de l'infirmerie. Et là, horreur. Pomfresh au milieu de la pièce. Non mais elle pouvait pas rester dans son bureau elle ? Et avec le regard noir qu'elle me donnait, ça donnait l'impression d'être aimé et accueilli. C'est joyeux par ici. Je fis une grimace horrifiée en la voyant, qui n'avait pas l'air de lui plaire, avant de m'approcher du lit d'Hermione. Je la regardais un moment. Visiblement, son état ne s'était par forcément énormément améliorée, vu qu'elle était toujours aussi pâle, mais au moins elle s'était réveillée. Je me maudis pour poser une question aussi bête. Lui demander comment ça va... je crois que je n'ai jamais posé une question comme ça... quand même, ça se voyait qu'elle n'allait pas extrêmement bien, mais il fallait que je pose la question. Peut-être comme une sorte de réflexe étrange... ou alors si elle répondait, ça me permettait de m'assurer qu'elle était bien là, devant moi, réveillée et plus ou moins (surtout moins mais bon...) en forme, là, dans ce lit devant moi. Je soupirais et fit un sourire maladroit en coin pour lui répondre. « En fait, non, je n'ai rien vu... mais comment ça ? Tu sais pas qui t'a fait ça ? Et quand sortiras-tu d'ici ? » (En passant, le fait que je qualifie l'infirmerie d'"ici" n'avait pas l'air de plaire à Pomfresh vu son regard. Mais elle me fait peur celle-là !) Je pris un air étonné, parce qu'en vérité, je ne comprenais pas vraiment sa question. En fait, après réflexion, peut-être qu'elle s'inquiétait pour Harry. Sûrement. Vous-savez-qui était toujours à ses trousses de toute façon et cherchait le meilleur moment pour le tuer, alors... c'était un peu normal. Moi-même, j'étais inquiet et je trouve ça normal, c'est quand même mon meilleur ami ! Et puis il était constamment sur les nerfs et visiblement, d'après ce que m'avait dit Hermione, sa cicatrice lui faisait encore mal. Bon, je n'ai pas les détails et j'ai souvent l'impression qu'on ne me dit pas tout, mais au moins, j'arrive remonter (difficilement) le moral de mon meilleur ami, donc c'est plutôt pas mal vu les circonstances.

Je baissais le regard vers une partie du ventre de la seule fille de notre trio. Elle venait de poser sa main à cet endroit là avec une grimace que je pourrais qualifier de douleur. J'avoue que je ne suis pas forcément le plus observateur de tous les sorciers de ce moment, mais ça, je l'avais vu. Je fronçais les sourcils, suspicieux. « Qu'est-ce que tu as au ventre ? »

987 mots = 47 points.
Revenir en haut Aller en bas
Hermione J. Granger

Hermione J. Granger

 

 


Féminin
ϟ MESSAGES : 397
ϟ GALLIONS : 454
ϟ DATE D'INSCRIPTION : 21/07/2010
ϟ CARTE DU MARAUDEUR : Quelque part dans la bibliothèque.

~ Le passe-partout du sorcier
Mes relations
:
Composition de la baguette: 27 cm, ventricule de dragon et bois de vigne
Mes envies de sorcier
:

J'ai été...Quoi ?     ~ Rony Empty
MessageSujet: Re: J'ai été...Quoi ? ~ Rony   J'ai été...Quoi ?     ~ Rony EmptyVen 8 Juil - 20:20

ron & hermione. Ca me faisait quand même plaisir qu’il soit venu me voir. Je veux dire, qu’il soit venu sans que je sois dans le brouillard, ou sans qu’il arrive comme un cheveu sous la soupe lorsque l’infirmière me désinfectait toutes mes plaies –drôles de «retrouvailles» dans ce cas-là–. Je lui fais un petit sourire alors que par habitude, j’essaie de m’installer confortablement seulement voilà, Madame Pomfresh n’a jamais précisé que tous ces soins avaient un effet instantané, et je n’ai pas envie de l’inquiéter. Même si ça doit probablement être déjà le cas. Qu’il ne soit rien arrivé à lui ou Harry me rassure. Et déjà, toutes les questions qu’il se pose me semblent justifiées, mais je n’ai pas envie d’en dire trop, trop vite, connaissant parfaitement ses réactions quand il est énervé, et je ne veux pas qu’il lui arrive quelque chose par imprudence. « - On..On pense que c’est quelqu’un de l’autre camp qui aurait pu me faire ça. Sûrement pour atteindre Harry d’une manière indirecte. C’est pour ça que je m’inquiétais pour toi…Promets-moi quand même de rester prudent. Et puis, pour moi..Je pense que je vais encore rester un petit moment là, malheureusement. Elle n'a pas l'air décidée à me laisser sortir. » Ca ne déforme pas totalement la version qu’on m’a rapportée…Je le regarde et je me crispe un peu lorsqu’il me demande ce que j’ai au ventre. J’aurai du m’y attendre, c’est vrai. Et puis moi qui ne sais pas mentir, ça me met dans de beaux draps. Je me mords discrètement la lèvre avant de remonter les draps sur moi, comme par réflexe. Je sais que s’il apprend ce qui se cache réellement sous ses bandages, il va s’énerver, et je préférerais éviter. C’est bien lui qui a payé les pots cassés de Malefoy en voulant me défendre en deuxième année, et je m’en suis bien assez voulu pour ça. C’est normal qu’il s’inquiète pour moi et qu’il se pose des questions, c’est même...Touchant de sa part. Mais même moi j’ignore comment Voldemort a pu faire pour franchir les barrières de Poudlard, s’il était seul, s’il avait des complices au sein de l’école…Ou même, si c’était bel et bien lui. Malefoy reste Malefoy, comme je l’ai déjà dit, mentir ou jouer la comédie n’est pas un problème majeur pour lui, il y est même habitué après tout ce temps. Je voudrais être sûre que ce qui m’a été raconté est bien vrai, avant de rapporter cette vision des faits à mon tour.

Ce que je faisais sur le toit, je n’en ai pas la moindre idée, le dernier souvenir que j’ai en tête, c’est de m’être couchée dans mon dortoir, de ne pas avoir réussi à m’endormir…Mais je ne suis pas la seule, n’est-ce pas ? Surtout que je fais partie des plus concernés par tout ce qui se passe en ce moment, le moindre petit bruit se fait entendre au château que maintenant je me tends à l’extrême en attendant le danger, qui pourrait dormir sur ses deux oreilles dans des conditions pareilles ? « - Oh, ça. Ce…C’est rien. Ce n’est pas une blessure superficielle mais je suis sûre que demain ça ira mieux, tu verras. » Ces mots sortant à peine de ma bouche, je ne savais pas s’ils étaient destinés à rassurer le jeune homme qui se tenait près de moi, ou moi-même. Les deux, certainement. Je n’aime pas mentir, et surtout pas à Ron, mais je sais comment il devient quand il s’emporte. Et je ne veux vraiment pas qu’il lui arrive quelque chose de plus grave encore. Je pose timidement ma main sur la sienne et je tente de lui adresser un petit sourire rassurant qui je l’espère, ne ressemblait pas à une grimace. Je caresse un peu sa main et j’espère m’en tirer pour le moment avec cette histoire, mais c’était sans compter le grognement de mécontentement de cette très chère Madame Pomfresh. N’ayant rien perdu de notre conversation, cette bonne femme s’avançait maintenant vers nous d’un pas des plus décidés. On a déjà eu l’occasion de la voir plusieurs fois en colère. Enfin, ce n’est peut être pas le terme exact, «autoritaire» correspondrait mieux, mais là, son regard n’annonçait rien de bon, elle en était toute retournée, un peu comme lorsque des Détraqueurs ont attaqué Harry lors d’un match de Quidditch en troisième année. En même temps, je sais bien qu’il ne faut pas prendre ce qui m’est arrivé à la légère, et je ne risque pas de le faire. J’aimerai seulement comprendre...Il n’y a rien de mal là-dedans, de cacher une pseudo-«vérité» à ses proches le temps d’en savoir plus, si ? L’infirmière m’adressa un nouveau regard rempli de reproches fondés avant de ramener le chariot de potions vers moi. Encore ? Bon, du moment qu’elle ne retire pas ces satanés bandages…J’espère vraiment que ces lettres faites de sang vont disparaître à la longue.

« - Demain, vous ne remettrez certainement pas les pieds en cours jeune fille ! Ni après-demain ! Pour la suite, nous verrons bien, mais il est hors de question que je vous laisse vagabonder dans les couloirs de Poudlard sans surveillance particulière. Ne sous-estimez pas ce qui vous est arrivé, Miss Granger ! »

Tiens, qu’est-ce que je disais tout à l’heure, en rapportant que je n’étais pas prête de sortir d’ici ? Je grimace en entendant ses remontrances et je ne peux empêcher un petit soupir de s’échapper d’entre mes lèvres. Je n’ose même pas, ou très peu croiser le regard interrogateur de Ron. Honnêtement, elle n’aurait pas pu nous laisser tranquille ne serait-ce que pour une fois ? J’aurai certainement des blessures durant cette guerre dont tout le monde parle, mais ça..J’espérais peut être échapper à un tel acte de barbarie ?

« - Ce…Ce monstre a posé sa signature à sa manière ! » Et, liant sa parole à ses actes, elle repoussa malgré mon refus toutes les couvertures, laissant apparaître les bandages qu’elle démêla tout en prenant garde de ne pas me faire mal un peu plus encore. Je préférais concentrer mon regard sur les bandelettes plutôt que d’avoir à regarder Ron ; certainement la culpabilité d’avoir essayé de le lui cacher ? J’imagine que je n’aurai pas pu le faire indéfiniment de toute façon. Je contemple le «Sang de Bourbe» qui s’est légèrement rosie par rapport à tout à l’heure, signe de guérison, si l’on peut appeler cela comme ça. M’enfin, le sang s’est arrêté de couler, c’est déjà ça. J’ai peut être sous-estimé trop vite les potions de Mme Pomfresh. Un silence gênant commença alors à s’installer, et même si Ron n’avait pas rouvert la bouche pour le moment, j’entendais déjà d’ici toutes les questions qui pouvaient se bousculer dans sa tête. Relevant la tête, je jette un regard plus qu’indicateur à l’infirmière qui, semblant comprendre, ne manquait quand même pas une occasion de montrer son irritabilité à tout bout de champ : « - Bien, je vous laisse. Mais Miss Granger, ménagez vos efforts. Et rappelez-vous où vous êtes, tous les deux ! Ne parlez pas fort, il y a des malades ici ! »

Elle accentua bien sur le mot «malades» et nous tournant le dos, elle retourna à ses occupations, tout en ne manquant pas de râler dans sa barbe à propos de nous deux. Des malades, vraiment ? On y était plus que deux, trois en comptant Ron, et l’élève de Poufsouffle semblait plus enclin à jouer la comédie pour sécher les cours, plutôt qu’autre chose.

Sentant bien un regard persistant sur moi et savant pertinemment que j’avais des comptes à rendre pour le moment, j’abandonnai le jeune élève des yeux pour les poser sur Ron, tout de même anxieuse. Prenant une profonde inspiration, je choisis intérieurement les mots susceptibles de l’énerver le moins, pour au final, me rendre compte que c’était ridicule. On pouvait le dire de toutes les manières qu’on le voulait qu’au final, c’était le résultat final qui importait, et il ne changeait pas : j’avais été agressée. Ramenant une mèche de cheveux derrière mon oreille, je pinçai mes lèvres entre elles, avant de lancer d’une traite : « - Hier soir, Malefoy m’aurait retrouvé inconsciente du fait de mes blessures sur le toit, et il m’a ramenée à l’infirmerie. » Je marquai une brève pause pendant laquelle je garde mes yeux plantés sur les plis des couvertures ; je le laisse digérer cette première information, alors que je sais que la deuxième sera plus dure à avouer et à avaler. Mais faisant une nouvelle fois honneur à ma maison, je pris mon courage à deux mains avant de finir par déclarer : « - D’après ce que j’ai compris, c’est Tu-Sais-Qui qui m’aurait agressée. » Tiens, bizarre que ce ne soit pas sorti de ma bouche par ‘Voldemort’, comme j’avais pris l’habitude de le nommer depuis deux ans maintenant, depuis qu’il était revenu. Etait-ce parce que je savais que Ron faisait toujours des grimaces à s’en décrocher la mâchoire en l’entendant, ou parce qu’au fond, quelque chose en moi redoutait de l’appeler par son véritable nom ? Pourtant, j’étais en sécurité entre les murs de Poudlard cette fois –j’espérais que je l’étais, du moins–.

Effleurant légèrement ma blessure du bout des doigts, un frisson me prit ; pas de douleur vu que je l’avais à peine touchée, de crainte, de peur ? J’aurai préféré qu’un flash-back me prenne tiens, ça m’aurait peut être permis de me rappeler quelque chose de cette nuit-là, même pour un tout petit détail, ça aurait peut être été le petit détail qui aurait fait toute la différence, et qui m’aurait aidé à découvrir la «vraie» vérité. Déglutissant lentement ma salive, je tourne ma tête vers Ron et baisse mon regard vers nos deux mains. Les sourcils un peu froncés, je remarque que je n’ai pas lâché sa main tout le long de mon récit. Au contraire, je l’ai plutôt serrée, comme pour trouver un soutien pour dire tout ce que j’avais à dire. Sentant mes joues s’empourprer, je me dis qu’il serait peut être bien que je la retire maintenant, mais contre toute attente, cette-dernière refuse de m’écouter. Un effet secondaire de toutes ces potions que j’ai pu ingurgiter en l’espace d’une seule journée ? Je ne pense pas vraiment. Tentant de ne pas rougir davantage, je m’éclaircissais vainement la gorge avant de reprendre, d’une voix un peu plus déterminée : « - Ca ne te semble pas un peu gros à toi ? Peut être qu’ils étaient tous les deux, et qu’ensuite Malefoy a voulu jouer au héros d’un soir en savourant secrètement ce que son maître de pacotille m’avait fait. »

1759 mots = 88 points.


Dernière édition par Hermione J. Granger le Dim 28 Aoû - 17:22, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Ronald B. Weasley

Ronald B. Weasley

 

 


ϟ MESSAGES : 241
ϟ GALLIONS : 267
ϟ DATE D'INSCRIPTION : 18/10/2010
ϟ ÂGE : 26
ϟ CARTE DU MARAUDEUR : Derrière toi... *SBAF* Non, en fait, j'étais devant.

~ Le passe-partout du sorcier
Mes relations
:
Composition de la baguette:
Mes envies de sorcier
:

J'ai été...Quoi ?     ~ Rony Empty
MessageSujet: Re: J'ai été...Quoi ? ~ Rony   J'ai été...Quoi ?     ~ Rony EmptyDim 17 Juil - 19:47

J'étais tendu. Beaucoup trop. En effet, le regard de Poppy Pomfresh, alias L'infirmière -avec un "L" majuscule, s'il vous plaît...- paranoïaque qui faisait peur sans le faire exprès, était tellement insistant, tandis qu'elle me fixait dans mon dos, que je pouvais même en sentir les gouttes de sueur sur mon front. Non mais je crois qu'elle avait le don pour mettre les gens mal à l'aise ! Elle ne voyait donc pas qu'Hermione avait besoin d'être seule, sans une machine à potions et à sortilèges de guérison ? Quoique, elle était comme ça avec tout le monde, pour les rares fois où j'avais atterri à l'infirmerie... Comme en troisième année où ma jambe s'en souviendrait toujours, ou encore l'année dernière quand nous étions revenus du ministère, et là, c'est mon poignet qui s'en souvient, avec d'horriiiibles marques d'un des affreux cerveaux du Département des Mystères. Et d'après elle, les marques ne s'en iront probablement jamais, ou alors d'ici quelques années... En même temps, même si j'étais un peu dans les vapes à ce moment-là, j'avais bien senti à quel point ce satané cerveau qui devait sûrement venir d'expériences dont on ne voudra pas des détails m'avait serré le poignet jusqu'à m'en couper la circulation du sang. Non mais il y avait vraiment des trucs dangereux au ministère ! Ceci étant, c'était les deux seules fois mémorables où je suis resté à l'infirmerie plusieurs jours... je crois. En fait, quand on y réfléchissait bien, de nous trois, j'étais celui qui allait le moins dans un de ses lits... ce qui me donna l'impression d'être encore plus pathétique qu'en temps normal, dans le sens où je devais vraiment beaucoup moins risquer ma vie que les deux autres personnes du trio de Gryffondor que l'on formait. Non seulement j'étais le véritable boulet du groupe, mais je ne pense pas que Gryffondor me convenait tant que ça en fait... ou alors, je souffrais vraiment d'un gros complexe d'infériorité. Au choix. Ou les deux, sûrement. Finalement, je me retournais en jetant un regard agacé à l'infirmière qui me le rendit bien. Limite effrayé, je me retournais de suite, de peur qu'elle me jette dehors. C'est qu'elle en serait bien capable ! Je tenais toujours la main d'Hermione dans la mienne. Quelque part, c'était comme si j'avais peur qu'elle s'en aille, là, maintenant, alors qu'elle était tirée d'affaire malgré ses blessures. Néanmoins, je restais assez sceptique vis à vis de ce que ma meilleure amie me dit. Blessure superficielle, alors qu'elle venait de faire une grimace digne d'un blessé de guerre ?

Je haussais un sourcil, restant tout de même silencieux un moment. A force, Hermione, je la connaissais par coeur. Par pour rien que... ahem. Je n'étais pas si bête, contrairement à ce que l'on pourrait penser, non mais oh ! Je savais qu'elle me cachait quelque chose, mais quoi ? C'est là que je pris peur. Si jamais c'était de la magie noire, une truc impossible à guérir ou une espèce de poison ou pire encore ? Je n'en avais strictement aucune idée mais j'avoue que cela me faisait peur. « Hermione, je te connais par coeur et... » Je jetais un regard excédé et fatigué à Pomfresh quand elle revint vers nous pour nous interrompre une nouvelle fois. Je ne fus pas très rassuré par l'armée entière de remède qu'elle venait d'apporter, ce qui me prouvait que finalement, Hermione allait peut-être mal contrairement à ce qu'elle voulait laisser paraître. Les commentaires de l'infirmerie de Poudlard me firent froncer les sourcils. Elles semblaient parler de quelque chose dont je n'étais pas au courant, visiblement, et j'avoue que ça ne me plaisait pas tant que ça. Ou alors, c'était un code entre femmes que seules elles pouvaient comprendre et les hommes étaient totalement en dehors de leur délire. Non, c'est moi qui divague, là... Tandis que, toujours assis sur ma chaise, je regardais l'adulte s'affairer autour de la fille qui incarnait à elle seule toute l'intelligence et le génie du monde, je me posais encore des questions. Encore. Mais j'en avais marre qu'on me cache plein de choses, moi ! Finalement, j'osais demander de quoi il était question dans leur conversation incompréhensible pour moi. « Est-ce qu'on pourrait bien m'expliquer ce qu'il se passe ? » Un peu énervé de tout ça, je lançais un regard sévère à l'infirmière, mais qui malheureusement ne pourrait jamais rivaliser avec le sien. Mais est-ce qu'un jour elle pourrait arrêter de me regarder toujours d'un sale oeil ? Néanmoins, elle semblait comprendre mon inquiétude puisqu'elle se décida à m'avouer certaines choses. J'ouvris des yeux effarés en découvrant le "Sang de Bourbe" taillé directement dans la peau excessivement pâle d'Hermione. Pour moi, ça semblait tellement impossible qu'il puisse lui arriver un truc pareil que j'en arrivais même à me demander si tout cela était complètement réel ou si ce n'était pas un cauchemar, tout simplement.

Je restais silencieux tout le long du petit examen de Pomfresh, m'étant rassis correctement dans ma chaise tournée vers le lit d'Hermione. Quelque part, j'étais déçu qu'elle ne me l'ait pas dit tout de suite. Certes, cela ne faisait qu'à peu près une dizaine de minutes que j'étais arrivé dans l'infirmerie, mais qu'elle ne me le dise pas... je me sentais déçu, trahi, comme si elle ne me faisait pas assez confiance pour m'avouer des choses pareilles. Je fixais le ventre d'Hermione, à l'endroit où était maintenant inscrit son statut selon les sang-purs, à peine conscient que Pomfresh était partie, nous laissant enfin seuls si on oublie l'autre qui faisait sûrement semblant d'agoniser dans son lit. Enfin, c'était les sang-purs du genre des Serpentards. J'en étais un moi aussi, mais pas de ce genre. Après tout, j'étais moi-même considéré comme un traître à son sang, donc... Je caressais doucement les doigts d'Hermione, sa main toujours dans la mienne. Je baissais un moment le regard, pensif, tout en l'écoutant. « Ca ne m'étonnerait pas que ça soit Malefoy... mais en fait, tu ne te souviens de rien ? » Elle n'avait pas l'air tellement sûre de ce qu'elle me disait. D'après ce qu'elle m'avait dit, je pouvais comprendre qu'elle en avait oublié quelque chose, mais de là à TOUT oublier de cette soirée... c'était bizarre. Je notais d'ailleurs dans un coin de ma tête d'aller dire deux mots à Malefoy... Je soupirais, regardant ailleurs, avant de ramener mon regard bleu vers elle. « Pourquoi tu ne m'a rien dit ? » Ma voix trahissait tout ce que je ressentais ; déception, un peu de colère aussi. Mais l'inquiétude reprenait toujours le dessus. Pourtant, je tenais toujours aussi doucement sa main et qu'elle me lâche était la dernière chose que je souhaitais.

1214 mots = 62 points.
Revenir en haut Aller en bas
Hermione J. Granger

Hermione J. Granger

 

 


Féminin
ϟ MESSAGES : 397
ϟ GALLIONS : 454
ϟ DATE D'INSCRIPTION : 21/07/2010
ϟ CARTE DU MARAUDEUR : Quelque part dans la bibliothèque.

~ Le passe-partout du sorcier
Mes relations
:
Composition de la baguette: 27 cm, ventricule de dragon et bois de vigne
Mes envies de sorcier
:

J'ai été...Quoi ?     ~ Rony Empty
MessageSujet: Re: J'ai été...Quoi ? ~ Rony   J'ai été...Quoi ?     ~ Rony EmptySam 23 Juil - 16:29

ron & hermione. Je tournai les yeux vers Ron, et un léger sourire, le premier depuis que je me suis réveillée, vint égayer mon visage lorsque le jeune Gryffon plaida le fait qu’il me connaissait par cœur. Vraiment ? En d’autres circonstances, j’aurais certainement rougit, mais à mon plus grand dépit, ce n’était ni le bon lieu, ni le bon moment pour le faire ou pour témoigner d’une affection toute particulière. Il ne faut quand même pas oublier la chouette qui était en train de nous surveiller ! En temps normal, ça ne me ressemble pas de jurer contre les enseignants ou contre le Personnel de Poudlard, mais là, elle s’invite là où pourtant, rien ne l’appelle. Elle n’a pas de dossiers à remplir, de rencontres de Quidditch à aller surveiller, ou… ? Sentant qu’il serrait ma main à son tour, je me mordis discrètement la lèvre inférieure, bien qu’au ton de sa voix, je savais que j’aurais bientôt des comptes à lui rendre, sur ce qui s’est passé cette fameuse nuit. Mais je pouvais le comprendre, si ça n’avait été pas moi mais lui ou Harry à la place, je suis certaine que je me serais transformée en une véritable furie. Bon…Ca aurait été plus probable si c’était Ron qu’on avait mis dans un sale état, c’est vrai. Mais quand même ! Me redressant bien contre les coussins, je jetais un regard envieux à la porte de l’infirmerie, me voyant déjà en sortir avec Ron, mais je sursautais lorsque des bruits de pas rapprochés me firent me reconnecter à la réalité.

Je retroussais ma lèvre inférieure lorsque Pomfresh laissa au jour le «Sang-de-Bourbe», qui commençait peu à peu à prendre moins d’ampleur sur mon ventre, et dont la couleur rouge sang virait doucement au rose, vif quand même. Regarder cette cicatrice me faisait quelque chose au fond de moi, ça ranimait toute une flambée de sentiments : de la peur, de la colère, de la frustration. Mais pas cette petite chose que j’attendais, ce déclic qui, à moins de ne pas me souvenir de la scène entière, m’aurait peut être permis de me souvenir d’un détail important qui aurait par exemple, permis de retrouver l’identité de mon agresseur. Si c’est un élève, je risque de le croiser tous les jours, à l’heure du déjeuner, en cours, dans le parc…Et il ou elle se paiera bien de ma tête en voyant que je reste toujours aussi perdue au milieu de tout cela. Je peine à avaler ma salive tout en y repensant, et je serre un peu plus la main de Ron dans la mienne comme pour chercher un appui, un réconfort. Puis, au prix de pas mal d’efforts sur moi-même, je parviens enfin à détacher mes yeux de ce qui, j’espère, ne me suivra pas toute ma vie mais disparaîtra au fil du temps. Veillant la vieille infirmière derrière son bureau –il ne manquerait plus qu’elle se remette à faire des remarques embarrassantes-, je me raclais la gorge en entendant sa nouvelle question. Même si Pomfresh avait précipité ce que je comptais lui dire tout en faisant un numéro mélodramatique, j’aurais bien du y passer, de toute façon. Il suffit juste que je réfléchisse bien aux mots que je vais employer, ou de comment je vais les tourner…Je n’ai pas envie qu’on se chamaille encore, et surtout pas ici. Être en désaccord ou en froid avec Ron, à ce moment précis, c’était vraiment la dernière chose sur Terre dont j’avais besoin. Reprenant à nouveau une longue et profonde inspiration, je me surpris à caresser sa main de mon pouce, et je décidais déjà de commencer en douceur, c’est-à-dire à répondre à sa première question. « - Non…J’en ai aucun souvenir. Apparemment, la personne qui m’a fait ça s’est «amusée» à me lancer le sort Oubliettes pour que je ne me rappelle de rien. Encore quelque chose qui ressemble bien à Malefoy, pas vrai… ? » Et ironie du sort, il faut que ça m’arrive à moi, alors que depuis plusieurs semaines déjà, ce sort me trottait dans l’esprit, vis-à-vis de mes parents. Il faut bien que je trouve une manière quelconque, de ne pas leur faire de peine ou de ne pas leur laisser de vide trop grand, s’il devait m’arriver quelque chose durant cette Quête des Horcruxes…Avec un peu de chance, si tout se passe bien, je les retrouverais lorsque tout cela sera terminé. Peut être qu’ils m’en voudront et je les comprendrais, évidemment, j’espère seulement que ça ne sera pas éternel. Là encore, j’aurai certainement besoin de Ron pour m’épauler…À vrai dire, quand on y pense, quelle que soit l’épreuve que je dois traverser, j’ai toujours besoin de Ron. La preuve, ici. Depuis qu’il était entré dans l’infirmerie, tout était quand même devenu moins triste.

Ramenant un morceau du drap contre mon ventre pour cacher cette horreur, je marquai une pause de plusieurs secondes. « - Je comptais te le dire… ! Bon, peut être moins rapidement et directement, c’est vrai, mais ça n’empêche pas que j’allais le faire. Puis je sais combien tu peux parfois être impulsif quand quelque chose ne te plaît pas, et je ne veux pas que ce qui m’est arrivé vous pousse, toi ou Harry, à faire une bêtise qui pourrait coûter cher. Je tiens tellement à vous deux… » J’avale avec peine ma salive à la fin de ma réplique. Avec toutes les horreurs que les membres de l’Ordre nous ont racontées, comme par hasard, avec ce qui est arrivé aux parents de Neville, quand on y pense…Quiconque m’a fait ça a plutôt été clément envers moi, à sa manière. Puisque c’est quelqu’un qui apparemment a une sainte horreur des sangs qui ne sont pas soit disant «purs» ou nobles, il aurait très bien pu me laisser toute seule, là-haut, de manière à ce que personne ne puisse me voir, et m’abandonner à mon sort, ou même faire pire encore, me tuer… Je vois ma vision s’embrumer peu à peu et je cligne plusieurs fois des paupières pour faire fuir les larmes présentes dans mes yeux, baissant automatiquement la tête. Je n’ai pas envie de le mettre plus mal à l’aise qu’il doit l’être déjà…Moi qui ne voulais pas faire dans le mélodrame à mon tour, c’est raté, peut être que le défaitisme de Madame Pomfresh, c’est contagieux en quelque sorte ? Encore une bonne raison d’espérer sortir de là rapidement alors. Une fois un peu calmée, je regarde déjà nos mains avant de remonter le regard jusqu’à son visage, puis jusqu’à ses yeux, risquant même de me noyer dans son regard bleu.

1116 mots = 57 points.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé








J'ai été...Quoi ?     ~ Rony Empty
MessageSujet: Re: J'ai été...Quoi ? ~ Rony   J'ai été...Quoi ?     ~ Rony Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

J'ai été...Quoi ? ~ Rony

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» La nuit, quand on manque de sommeil, on ne sait quoi faire. | Sasha
» La solitude, quoi de mieux ?
» Dylan ►« Ce que je fais là ? Mais de quoi je me mêle ?! »
» Et je suis censé faire quoi ? || PV. Bill
» Mon père m'a toujours dit, tu comprendras quand tu seras plus grand. Je suis grand, et je comprends maintenant ... || Rony
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Flood zone ♠ :: « Presse-papier » :: Corbeille des rp-