La Botanique. S’il y a bien deux matières que je déteste tout particulièrement à Poudlard, c’est bien la Botanique et la Divination. Quoi que, l’Arithmancie occupe une bonne place dans ce classement aussi. C’est donc avec amertume que plongé dans mes devoirs, je découvris celui de cette matière. « Savoir comment attraper un cœur de Bulborbus, et l’extraire ». Ca semble facile, sauf que si on se trompe de manière, on se brûle la main. Perspective tout à fait moins réjouissante d’un coup, n’est-ce pas ? C’est donc avec un peu d’appréhension que je sortis de la bibliothèque, un livre de botanique sous le bras. Merlin, que cette matière me donne des boutons. Empruntant maintes fois des détours, escaliers et autres couloirs, j’avançai d’un pas décidé en direction des serres de Botannique. Que ça me plaise ou non, je suis bien obligé de faire ce devoir, pas question que je me prenne un T, dans cette matière comme dans n’importe quelle autre d’ailleurs.
Refermant soigneusement la porte derrière moi, je fus rassuré de découvrir que j’y étais bel et bien seul. Ouvrant le livre au bon chapitre, je regardais l’illustration pour me repérer dans la Serre. Alors, ça ressemblait à ça ? L’image représentait une plante à première vue repoussante : une sorte de grosse boule gluante et spongieuse de couleur rose transparente, pareille à de la gelée, parsemée de petites tâches bleues turquoises qui ressemblait à des poches de liquide. Faisant la moue, je m’avançai doucement dans la Serre, regardant autour de moi avant d’en trouver enfin une. Mh, ça a peut être un aspect dégoûtant mais ça dégage tout de même une bonne odeur. Je m’assois et pose le livre à côté, lisant le petit paragraphe sur cette plante.
Le reste n’était que des images, ou des témoignages de personne ayant eu affaire à un Bulborbus. Histoires qui ne se terminaient pas toujours bien, d’ailleurs…

Le Bulborbus, une variété chinoise.
La substance contenue dans ses tâches bleutées est nécessaire à la préparation du filtre d'amour. Elle possède néanmoins une autre particularité ; En effet, le Bulborbus cache un cœur en son centre, un cœur qu'il est impossible de retirer quel que soit le moyen magique utilisé. Bien des sorciers ont tenté de le lui arracher, mais la plante s'est solidifiée jusqu'à devenir pierre.

<< - Ca m’arrange bien moi, ça… >> Ronchonnais-je dans ma barbe avant de reprendre la suite de ma lecture.

Il ne faut en aucun cas toucher le Bulborbus si nous ne sommes pas certains de ce que nous faisons. Cela a poussé certains à se mettre en danger, ne serait-ce que par la prouesse que cela demande, mais aussi pour la fierté d’avoir en sa possession le précieux sésame. Son cœur est d'une valeur inestimable, il vaut à lui seul tout l'or tout du monde.

Et ça s’arrêtait là. Je fis la moue, encore un livre emprunté pour rien. Ca se voit que je ne suis pas un élève exemplaire, faire un effort pour aller dénicher un livre et encore, ne rien trouver de ce que je désirais. Lâchant un énième soupir je me levai, et me dirigeai vers les armoires, à la recherche d’autres manuels, espérant peut être trouver la solution.

La botanique ? Je trouve cette matière tout aussi interessante comme les autres. Parfois cela peut toujours nous servir, surtout que la botanique rejoint les potions, donc faut quand meme savoir un minimum et etre cultivé, sa nous apporte beaucoup d'avantages, surtout si on se retrouve dans le pétrin. Bref, ce n'est pas là l'importance. Je termine de préparer ma potion, le dernier devoir ouf, j'ai tout fait me voilà tranquil à présent. Je range le tout puis je quitte la salle commune. Ho ..j'ai bien envie de voir un peu Tomas et en plus, j'ai remarqué qu'il me manquait un ingrédient a ma potion, des racines de mandragores. Je descend les escaliers ,saluant quelques personnes au passage. Je me dirige vers la serre, revassant un peu comme à mon habitude. Parfois, je me surprendrais meme à marcher comme Luna, c'est un peu étrange me diriez vous ..J'entre dans la serre , puis je sors de ma reverie me rappelant de ce que je devais prendre. Je redescend complètement sur terre en voyant un homme, tressé, fermer son livre et en chercher un autre dans l'armoire. Oh ..mon amoureux aurait-il des problèmes ? et en plus voyant la plante près de lui ..je comprends mieux. Je ne peux m'empecher de pousser un rire lèger restant discret puis je m'avance vers lui, faisant le moins de bruit possible puis je glisse lentement mes mains devant ses yeux.

-Devine qui c'est ..

Dis-je dans un petit murmure. J'enlève mes mains et je souris doucement me reculant et je prends son livre , le feuilletant puis je lis ce qu'il doit faire, j'hoche doucement la tete, c'est interessant. Je lève ensuite les yeux vers lui, ne sachant pas trop ce qu'il doit faire. Sur un ton d'humour, je lui dis :

-Tu comptes faire tomber quelqun complètement amoureux de toi ? Je ne te suffis pas ? Ou alors tu es un vrai Serpentard, maso et qui veut tout tenter meme l'impossible ..Je dirais ..que si tu n'en a pas besoin bien sur, c'est trop compliqué et, tu devrais laisser tomber, oh mais je parle parce que je suis un petit intello qui ne veut pas que quelque chose arrive à son amour.

Toucher cette plante c'est dangereux, ça, je l'ai compris je crois, ils ne font radoter QUE ça dans ces fichus bouquins ! Pourtant, des gens ont bien du y arriver, non ? Chourave ne voudrait pas faire assassiner ses élèves en sachant que c'était impossible quand même. Je feuillette un livre et râle, ne trouvant que 10 lignes sur cette plante, et encore aucune façon d'en arracher le coeur. Je le range rageusement dans l'armoire, bon, tant pis...L'accio ? C'est un sort, je ne risque pas de toucher, et donc, c'est sans risque. Enfin, j'espère, il ne manquerait plus que le petit coeur me brûle entre les mains. Oh mais arrête de réfléchir et sors ta baguette Tom, plus vite tu trouveras, plus vite tu seras tranquille.

- Accio coeur de Bulbortus.

Nada. Je roule des yeux et pose ma baguette sur la table. C'était trop simple, évidemment. Je reste un moment immobile, au cas où la plante riposterait, ou je ne sais quoi du genre encore, mais rien encore de ce côté-là, et j'en fus plus heureux. Pour la dernière fois et bien la dernière fois, je fouillais l'armoire, pour voir si par miracle, je n'aurais pas zappé un livre qui aurait pu se rapporter à ce spécimen. Mais bientôt, tout devient noir ; quelqu'un a posé ses mains sur mes yeux. Je sursaute légèrement, mais souris en entendant la voix. C'est mon Beulllou ! Rien que la douceur des mains déjà, il m'est difficile de ne pas la reconnaître.

- C'est ma chérie !

Je ris doucement puis me retourne et pose mes mains sur ta taille, avant de te voler un baiser. Je te regarde ensuite prendre le livre et je referme le placard. Je n'étais pas tellement inspiré pour réussir ce devoir, mais maintenant que tu es là..Autant profiter de toi plutôt que d'essayer de trouver une solution, qui pourrait m'envoyer à l'infirmerie. Je t'enlace par derrière et dépose un baiser sur son épaule avant de poser ma tête sur cette-dernière. Je respire doucement ton odeur et souris dans ton cou en t'entendant.

- Hé, ne m'insulte pas en me traîtant de Serpentard. Et c'est un devoir pour Chourave, vu que je ne lui ai rien rendu depuis le début de l'année...Mais je lui en demanderai un autre. Je ne compte pas sur la botanique pour mes examens de toute façon.

Je fais un petit sourire ; je ne suis pas encore un mordu de botanique pour risquer ma vie avec une plante stupide. Je soupire en jetant un dernier coup d'oeil au Bulbortus, et prend tes mains dans les miennes. J'entrelace nos doigts et te regarde lire, moi, maintenant j'en suis totalement découragé. J'ai juste envie de m'installer avec toi, dans un gros fauteuil bien moelleux, devant un feu de cheminée. Et au diable Chourave avec ses plantes qui sont tout aussi bizarroïdes qu'elle !

- Et tu sais trés bien que tu me suffit amplement.

Je mordille légèrement ton épaule avant de me détacher, mais seulement pour récupérer ma baguette. Je la range dans ma poche et regarde la porte avec envie, avant de m'assoir sur un petit tabouret. Ne rien faire ? Ah mais ne t'inquiètes pas, c'était dans mes plans. Ou au pire, je peux toujours dire que j'y suis allergique. Avec un tout petit sortilège de confusion de rien du tout, je suis sûr que ça passera tout seul. Ben quoi ? Que je le veuille ou non, j'ai quand même des ressources de Serpentard...

- Mais je l'aime mon petit intello. T'es mignon quand t'as le nez dans tes livres.

Moi j'ai vraiment arreter de chercher pourquoi le professeur Chourave nous donnes des exercices pour moi compliqué meme si ..une fois la solution trouver, c'est facile. Mais ces livres, surtout quand il s'agit de quelque chose de bien précis, nous donnes vraiment plus de "conseil de sécurité" plutot qu'autre chose. Ils le feraient exprès peut etre ? Enfin je n'en sais rien, je fais maintenant avec mes propres moyens mais je fini toujours par y arriver. Je fus assez surpris de voir Tomas ici ..au moins je l'ai fais changer, il est devenu tout un autre homme, ce n'est pas les autres qui auraient pousser Tomas à reussir ses examens, ses devoirs, sa vie. Je souris puis je m'avance discrètement vers lui, glissant mes mains devant ses yeux, murmurant à son oreille un "Devine qui c'est" puis je me recule, allant voir ce qu'il fabrique. Je prends le livre, le feuilltant laissant mon doigt à la page où il était puis je souris quand il vient se coller à moi avant de rire un peu puis je tourne ma tete vers toi.

-Non mais bon, faut pas non plus tout foiré. Puis sa a l'air dur ..meme moi tu vois qui bosse bien je te le dis. Elle était pas un peu énervée par hasard ?

Je souris doucement puis je repose le livre et j'entrelace aussi nos doigts, caressant tendrement l'une de tes mains de mon pouce. Mon sourire s'aggrandit à sa phrase d'ailleurs, elle réussit à m'en arracher un frisson. Je me retourne quand tu ranges ta baguette oh tiens, sa me rappelle que je suis pas là parce que j'ai demander aux autres où tu étais non j'ignorais comme quoi le hasard fait bien les choses. Je range le livre dans le placard et je regarde la plante. Je viens ensuite derrière toi et je pose mes mains sur tes épaules, massant lentement et tendrement tes épaules, embrassant le haut de ta tete.

-Tu parles, sa m'énerve parfois mais bon, je veux que mes parents soient fier, meme si ils ne sont plus là.

Tiens je crois que j'ai une idée, comme il n'a rien à faire, ou n'as pas réussi cet exercice, je peux l'entrainer ..enfin, je pense qu'il le sait déjà mais bon, sait-on jamais. Je prends doucement tes mains, après m'etre mit face à toi et je te tire vers moi pour te lever , t'adressant un petit sourire, glissant mes bras autour de ton cou.

-Tu veux bien m'aider pour mon devoir ? J'ai besoin de racine de mandragore. Puis comme ça ..sa te fera un petit entrainement, hm ?

Je souris doucement . Non je le fais pas parce que j'ai la flemme, mais bon ça c'est déjà pas grand chose alors j'imagine pas le pire si il sait pas. Je dois lui refaire toute son éducation là (a). Je te dépose un tendre baisé sur tes lèvres, puis une multitude avant de m'arreter, réouvrant mes yeux.

Je te regarde en souriant, délaissant complètement la plante maintenant. Je te colle à moi et passe mes mains dans ton dos, mon front contre le tien puis te vole un baiser avant de te voir lire le livre. Haha, il y a rien d'intéressant..Enfin, pour moi en tout cas. De toute manière, les profs s'arrangent toujours pour nous donner des exercices où la réponse, ou au moins des indices, sont la plupart du temps introuvables. Ah ça, pour les trucs qui ne nous intéressent pas il y en a, mais le reste... Je ris doucement en t'entendant et hôche la tête. De toute manière je ne comptais pas observer cette plante en me demandant comment faire toute la journée, elle avait déjà un aspect bien assez dégoûtant pour que je ne songe pas aux dégâts qu'elle peut causer, si on la manipule mal.

- Bon, si tu le dis je te crois alors. Et puis j'ai vraiment pas envie d'y laisser une main ou autre.

Je te fais un petit clin d'oeil avant de prendre le livre et de le lancer sans grande délicatesse dans l'armoire. J'ai jamais aimé les livres enfin, les livres de cours du moins. Je caline doucement ta main avant de rire un peu. Enervée..? Ben, disons que je me traine une maison de gros boulets qui ne font que des conneries voire même rien du tout à part raconter des ânneries, alors moi qui ait rajouté mon insolence par-dessus le marché comme une cerise sur le gâteau, c'est tombé sur moi. Mais hé, je ne me mettrais pas en danger pour ces Serpents de malheur.

- Enervée ? C'est possible..

Je feins un air angélique avant de te tirer la langue pour te reprendre contre moi. Pauvre Madame Chourave...Enfin bref. Je te serre et te berce tendrement, posant ma tête sur la tienne.

- Je suis certain qu'ils le sont mon ange. De la racine de mandragore tu dis ? Oui je crois que je peux, c'est assez simple.

Je te souris et embrasse ton front avant de contourner la table, prenant ce qu'il faut dans l'armoire, à savoir gants et cache oreille. J'ai vraiment pas envie de me retrouver à l'infirmerie à cause de ces petites créatures hideuses. J'enfile le tout puis te donne aussi des gants, te mettant le cache-oreille tout en caressant un peu tes cheveux soyeux. Je me munis d'une pince et t'offre un nouveau sourire. Je prends ta main et me dirige au fond de la serre, un peu en retrait, là où tous les pots sont entreposés.

Je me pose devant un pot, facilement reconnaissable des autres variétés de par leurs feuilles. Je grimace un peu..Si cette expérience m'avait dégoûtée la première fois, au moins maintenant, je sais à quoi m'attendre. Ca n'est que l'affaire d'un moment, c'est désagréable sur le coup mais c'est pas la mort. Pas comme si tu m'avais demandé d'aller arracher son oeuf à un dragon. Et puis, faut pas que je perde la face devant toi pour une chose aussi futile! Surrtout pas devant toi. J'inspire un coup puis tient la plante en haut, avant de tirer d'un coup sec afin de l'extraire totalement du pot.

Je te fais un petit sourire en coin et me mord la lèvre inférieur mais tu me voles un baisé. Je rale un peu puis je lis le livre, jouant en meme temps avec mon piercing et j'hoche la tete avant de le refermer, ne pouvant pas t'aider cette fois-ci car, c'est une chose que je n'ai pas encore vu. Mieux vaut pour toi que tu n'y touches pas, car te connaissant tu risquerais encore de finir à l'infirmerie, et moi je veux d'un chéri en bon état hein. Je souris doucement à son clin d'oeil puis je fronce les sourcils quand il lança le livre. Le pauvre, j'aimerais pas etre à sa place. J'entrelace lentement nos doigts et je viens embrasser tendrement le coin de tes lèvres puis vu ce que je dis sur Chourave n'a pas l'air de vraiment te surprendre. Aurais-tu encore fait quelque chose qui l'a vexer ? Venant de toi, ça ne m'aurait pas surpris. Je me raccle un peu la gorge et je secoue la tete.

-T'es pas croyable Tom, faut etre gentil avec les autres, pas qu'avec moi. Si ce sont tes minables et abrutis de potes Serpentard qui te rendent comme ça mieux vaut que tu travailles à la limite seul, à ton avis pourquoi j'ai fini sans amis moi ?

Je ne fréquente pas les gens pas du tout fréquentable. Enfin, quand je dis ça je me suis compris . Les gens qui t'attirent vers le bas et qui s'attirent vers le haut,vaut mieux pas compter sur eux et faire tout pour s'y accrocher pour pas etre seul. Je viens contre toi et je pose mes mains dans le bas de ton dos, te fixant sérieusement puis je roule des yeux et je pose ma tete contre ton torse, fermant lentement mes yeux.

-Tu as plutot interet à le savoir Tom ! C'est la base.

Je dois refaire toute son éducation, la c'est clair et net au moins. Il me dit "je crois" , non il devrait me dire " je sais" . Je te suis des yeux puis je te remercie et prend les gants avant de sourire quand tu me met le cache-oreille puis je me met sur la pointe des pieds et te vole un baisé . Je prends aussi ta main et je te suis jusqu'au fond de la serre. Y'a personne, c'est calme, pas grand monde peut nous voir. Je me mord la lèvrei nférieur et chasse ma pensée de la tete. Je te regarde alors faire, meme si je vois que tu as pas du tout confiance, ou meme que t'as un peu peur. Je pose une main sur ton épaule comme pour te rassurrer et je regarde la plante limite poussé un gros cri strident. Je grimace, meme avec le cache-oreille c'est désagréable.

Je souris et te tire la langue, oh ça va, là ce n'est qu'un professeur, pas réellement important. C'est pas comme si je comptais sur la botanique pour me former un avenir dans le monde sorcier. Je m'appelle pas Londubat, moi. (encore heureux ! quelle horreur..)

<<- Mais je suis gentil ! Avec ceux qui méritent de l'être...Je parle à certains Gryffons, et crois-moi c'est un effort considérable. >>

Je secoue la tête et ris un peu. Non mais c'est vrai, même si on oublie un peu tous les préceptes qui m'ont été donnés, il reste tout de même la fameuses rivalité entre les Lions et les Serpents. Certes moi ils ne m'ont rien fait, ou en tout cas pas directement, mais c'est toujours leur groupe qui se font toujours bien voir des professeurs, souvent eux qui gagnent les matchs de Quidditch, et tout le temps eux qui remportent la Coupe des quatre maisons...Pffeuh. C'est quand même agaçant et lassant, il faut bien se l'avouer.

Les mandragores. Mh. C'est pas ma faute, depuis que je me suis fait mordre en deuxième année, elles m'ont toujours fait un peu peur à moi, ces bestioles. Je grimace en la voyant gesticuler dans tous les sens, à essayer de me griffer, puis prends vite une pince et coupe quelques unes de ses racines. ....Je crois que c'est à partir de ce moment-là que je suis le plus reconnaissant aux cache-oreilles. Même s'ils protègent, ça n'empêche pas tout, on entend quand même en fond les horribles cris stridents de cette..Chose. Je te tends alors toutes les racines dont tu as besoin puis prends vite un peau, de la terre, et y plonge la plante. Quelques minutes plus tard, je m'assure bien qu'elle a toute la terre qu'il lui faut pour que les futures racines puissent pousser librement. Enfouie là-dessous, elle serait presque plus adorable cette plante. J'ai dit presque!

Poussant un gros soupir, je retire gants, cache-oreilles ainsi que les tiens, puis va tout ranger comme il le faut dans l'armoire. Je reviens ensuite vers toi et fais un petit sourire en coin, posant mes mains sur ta taille pour te rapprocher de moi.

<< - Alors ? Quelle note me donnerais-tu pour ma prestation ? >>

C’est quand même important la botanique, je trouve cela très intéressant néanmoins, j’aime apprendre des choses, je suis passionné dans ce monde tel que la magie. Sans la botanique tout de même il n’y aurait pas de potions, parfois j’en serais ravi mais, les potions permettent d’apprendre quand même en cas d’urgence et c’est très utile. Je roule des yeux, mais il devrait s’entendre lui, heureusement encore qu’il est devenu gentil, je ne crois pas que lui et moi sa aurait tenu longtemps, un gentil et un méchant en général, c’est pas le plus bon mélange. Je comprends tout de même ce qu’il ressent, moi aussi ma maison et en rivalité avec les Poufsouffles, puis il faut montrer que notre maison (respectif) est la meilleure et puis de toute façon, les professeurs m’aiment bien, et en général c’est souvent moi qui répond aux questions qu’ils posent, je me demande si ceux de ma maison ne sont pas plus intelligent que sa.

Je lui dis alors que j’ai besoin des racines de mandragores pour ma potion. Je lui demande de le faire lui parce que oui, c’est quand même les bases et si ça il ne sait pas c’est pas top, donc je préfère le lui apprendre moi ou le lui faire réviser, j’ai envie qu’il réussit mon bébé, c’est tout. Je le suis du regard avant de le remercier mettant les caches-oreilles moi aussi, y tenant bien évidement puis je suis ses gestes des yeux, l’observant en même temps, fier de lui. J’affiche un grand sourire avant de le laisser enlever mes caches-oreilles pour les ranger. Je me rapproche de toi, me collant à ton corps glissant mes bras autour de ton cou, une main sur ta nuque, l’autre sur ta tête.

-Tu as été formidable mon ange …tu vois tu sais le faire. Je te donnerais …oh je sais pas, si c’est pour tes buses, un A.

Je lui dépose un doux baisé sur ses lèvres soupirant de bien être avant de me détacher doucement. Je lui caresse tendrement sa joue de mon pouce avant de prendre les racines que je range soigneusement. Il fait beau, j’ai envie d’aller dans le parc de Poudlard. J’attrape sa main et je sors de la serre avec lui, marchant lentement dans les couloirs, à ses cotés tout heureux. Je tourne la tête vers lui.

-On va dans le parc ? En plus il fait beau et puis on aura l’occasion de se faire des câlins, si tu veux aller ailleurs n’hésite pas à me le dire hein.


Je descends les grands escaliers avant de sortir du château, me dirigeant vers le parc en question. On sera tranquille. Je file m'assoir , déposant mon sac sur l'herbe avant de m'étirer un peu et de tourner la tête vers lui.

-Et dire qu'a n'importe quel moment ..la guerre peut éclater. Ça te fait pas drôle, quand tu y penses ?

J'ai toujours eu tendance à préférer les potions..Enfin, ça, c'étit jusqu'à ma troisième année, bien avant que je n'apprenne toute la vérité sur Rogue, les autres élèves, et ce qui allait se tramer l'année suivante. Même si à l'époque j'étais encore l'arrogant et le prétentieux, savoir comment allait se finir la fin de l'année avant les autres...Ca m'a fait bizarre. Je ne vais pas dire "Tant mieux que Diggory soit mort" non, mais au moins, il est mort pour laisser s'écrire l'histoire...Et peut être, la chute définitive du mal ? Je l'espère!

Je regarde les racines de mandragore en souriant puis te les tends, tout content. Certes, ce n'est pas la chose la plus difficile à faire dans le monde de la magie, mais pour les oreilles en tout cas, je ne connais pas plus désagréable. Je range toutes les affaires ainsi que le livre qui finalement n'a servi à...Pasgrand chose, - Un A ? Acceptable ? Oh tu es dur bébou, on dirait McGo, berk. Je te tire la langue avant de jouer tendrement avec tes cheveux. J'aime bien te taquiner c'est vrai, de toute façon tu es le seul avec qui tout ce que je dis dans des moments pareils, je ne le pense pas. Je ne suis plus le Tomas méchant et brute d'autrefois, et tout ça, c'est grâce à toi. Tu as su gratter jusqu'à trouver le Tomas de mon enfance...Je ne sais même pas si je pourrai te remercier assez de fois pour ça. - Je vaux au moins un Effort Exceptionnel !

Je ricane un peu puis j'embrasse tendrement le bout de ton nez, avant d'hôcher la tête à ta question. Il fait beau, et puis ça va nous faire du bien de prendre l'air un peu. Je récupère mon sac à mon tour puis je prends ta main dans la mienne, la serrant doucement avant de descendre à tes côtés. Je te suis et m'assois dans l'herbe, lâchant un discret soupir de bien-être. Je fais la moue et grimace un peu à ce que tu dis, regardant les élèves autour de nous. Pas que les Serpentards, ça peut être n'importe qui...Même des espions. Je retrousse un peu mon nez et tourne la tête vers toi.

- Bien sûr que si mon coeur. Mais il ne faut pas leur montrer. Ca leur ferait beaucoup trop plaisir..

Je te regarde et fais un petit sourire ; je sais bien de quoi je parle, malheureusement, j'ai suivi pendant de nombreuses années l'éducation de mon père, l'éducation des jeunes futurs mangemorts. La peur et la pression exercés sur l'autre, même sans rien faire de concret, ce sont les deux choses sur lesquelles se basent ces monstres pour être sûrs de leur supériorité. Et comme des vampires, ils sucent nos angoisses petit à petit, avant de porter le coup fatal.

Ils n'ont pas réussi à m'avoir, et c'est tant mieux. J'aurai pu être un atout de plus avec tout ce que m'a appris mon père. Pourtant, le fait que j'ai hangé de camp, je sais que ça ne va pas les retenir bien longtemps de passer à l'acte. Au final, mon sort m'importe peu, tant que Voldemort est terassé, et qu'il ne t'arrive rien à toi ou à Noam...Mais je me garde bien de te le dire, même si évidemment, tu finis par me connaitre par coeur.

Je souris faiblement et viens poser mes lèvres sur les tiennes. Il vaut mieux se changer les idées, non ? Il ne faut pas se laisser miner jusqu'à ce que la guerre vienne enfin sonner à notre porte, ça aussi, ils n'attendent que ça. Je m'allonge à tes côtés et joue doucement avec tes cheveux, puis j'embrasse tendrement avec tes doigts avant de laisser un petit sourire apparaitre sur mes lèvres.

- Tu ressembles beaucoup à ma mère à ton âge, tu sais..?

Moi j'ai toujours eu une petite admiration pour la divination. Je trouve cela assez intéressant la manière dont le professeur Trelawney nous enseigne cette matière, bon cela peut-être très amusant aussi, malgré que je la prenne pour une folle la plupart du temps mais rien de bien méchant. J'aime bien aussi la métamorphose avec le professeur McGonnagal. La métamorphose peut nous apprendre beaucoup de chose finalement, même pour fuir l'ennemi ou le rendre encore plus ridicule qu'il ne l'est déjà. Les potions ? Ne m'en parler pas ..j'ai toujours eu peur du professeur Rogue. Vu la façon dont il me regarde parfois, comment il marche ..je n'aime pas les gens mystérieux. Surtout qu'il est très bizarre, je me demande de quel camp il se trouve. On me dit que c'est un mangemort, mais il ne fait pas parti de l'AD ? Je ne comprends plus rien, mais je crois qu'il vaut mieux pour moi, ne pas chercher à comprendre.

Je range les racines de mandragores qui manquait pour ma potion affichant un petit sourire puis je remets mes cheveux correctement avant de faire une moue choquée, la bouche grande ouverte. "Tu te rends compte de ce que tu viens de me dire là ? Tu me compares à une vieille !" Je le tape gentillement juste pour déconner et je le laisse jouer avec mes cheveux ,ronronnant puis je lui dépose un tendre baisé sur sa joue puis je fronce les sourcils. Alors là, peuh ! pour ce qu'il m'a dit je ne lui donnerais pas d'effort exceptionnel. Je lui tire la langue puis je quitte la serre pour me diriger vers le parc, tenant sa main en entrelacant nos doigts.

J'aborde le sujet de la guerre, mais j'ai l'impression que ça lui plait pas trop. Bon, à l'avenir j'éviterais de lui en parler. Je me contente juste de sourire un peu puis j'hoche faiblement la tête. Je crois qu'il est le mieux placé pour dire qu'on ne doit pas montrer notre faiblesse, ils risqueraient d'en profiter et de nous attaquer et nous terrasser assez rapidement, oui effectivement. Une fois arriver au parc, je m'installe dans l'herbe, posant mon sac derrière moi puis je m'allonge, posant ma tête sur ce dernier et je tourne la tête vers Tomas lui affichant un faible sourire à ce qu'il me dit, assez curieux. "Ah ...oui ? Pourquoi cela ?" Je ne connais pas sa mère, il ne m'a jamais vraiment parler d'elle, alors je suis assez curieux de savoir comment elle était, aussi bien physiquement que mentalement. Je me rapproche doucement de lui, posant une main sur son torse, ma tête contre son épaule pour un câlin puis je ferme lentement mes yeux, préférant ne pas penser à ce qu'il nous attend profitant de ce jour, qui pourrait être le dernier, un jour paisible et demain l'enfer. J'ai peur, très peur mais je me vengerais, je l'ai promis à mes parents, des parents morts de la main du Lord, pour lui des victimes comme des autres ...En y repensant, ils me manquent énormément, et parfois je me demande si ce que je fais c'est bien, je me demande ce qu'ils penseraient de moi. Parfois ...je me dis qu'ils doivent être fier. J'ai réussie à sortir Tomas des griffes du mal même si je suis quasi sûr qu'il devra en payer les conséquences. Je relève alors la tête, l'observant et je caresse sa joue du bout de mes ongles manucurés puis je me met assis, mais je me tourne face à lui. "Tu aimes bien les moldus toi ?"

Je te regarde ranger les racines de mandragore puis je ris un peu, avant de venir contre toi pour me faire pardonner. Bon et bien, je crois que pour Optimal, c’est effectivement râpé…Je pose tendrement mes lèvres sur les tiennes puis je mordille tendrement les tiennes avant de me détacher de toi, prenant ta main dans la mienne. Je me mets ensuite en route avec toi en direction du parc puis je fais la moue en t’entendant parler de la guerre. Pour une fois que le soleil nous honorait de quelques petits rayons de soleil…<< - J’espère que l'on sera prêt lorsque ça arrivera. Je veux dire, que l’on ne commence pas à lutter par de mauvaises surprises. Qu’on ait au moins un avantage sur eux. >> J’ai peut être changé de camp, mais même si je peux deviner quelques tactiques de mangemorts et autres ruses, je ne prétends pas être un grand avantage non plus. Au contraire, ça ne peut les rendre que plus hargneux contre nous, mais puisque le Bien a réussi a gagné une fois…Pourquoi pas une deuxième ?

Je m’installe ensuite contre toi, sur le dos. Je regarde les nuages puis j’admire ton visage avant d’évoquer le souvenir de ma mère. Même s’il est encore douloureux, j’ai besoin de le faire. Et il est vrai que tu lui ressembles beaucoup. Je me tourne vers toi, te voyant curieux, puis je pose une de mes mains sur ta joue. << - Oh oui physiquement tout comme mentalement. >> Je te souris tendrement puis j’effleure ton nez du bout du mien avant de passer rapidement ma langue sur mes lèvres. J’effleure ensuite ton visage, amusé lorsque je te vois réprimer un frisson, puis je prends la parole à nouveau. << - Et bien, des cheveux noirs ébènes et longs, tu as un peu de son sourire et les mêmes manies qu’elle lorsque tu veux me faire craquer. Elle avait aussi beaucoup d’amour à offrir… >> Je termine tristement. Ca c’est sûr, si elle n’avait pas croisé la route de mon père, elle aurait certainement pu profiter d’une belle vie, et elle serait toujours dans ce monde à l’heure qu’il est. Mais ça voudrait dire que moi, je ne serai même pas ici en ce moment, alors autant ne pas s’attarder sur le sujet. J’espère seulement que je lui ai apporté un peu de bonheur, là où mon père l’avait déjà dépeuplée de ses rêves ou de ses envies. Je tourne ensuite la tête vers toi puis je plonge mon regard dans le tien, mes lèvres esquissant bien rapidement un sourire. Je passe un bras autour de toi et te serre contre moi, ta tête contre mon torse. J’aime tes câlins, et je suis certain d’ailleurs que c’est tout ce qui me pousse à me battre par ces temps troubles : toi. Je passe une main dans tes cheveux et j’embrasse délicatement ton front, avant de laisser un petit soupir de bien-être s’échapper de mes lèvres. << - Mais je ne veux pas pour autant que tu penses que je suis avec toi seulement parce que tu me la rappelles. C’est beaucoup plus fort que ça toi et moi, bébé. Je t’aime pour toi et pour ce que tu es. Pas pour des fantômes du passé qui me rattrapent. >>

Je profite de ton câlin jusqu’à la dernière seconde puis je te regarde te lever avant d’arquer un sourcil face à ta question, quand même intrigué. Les moldus…Mh, ben je n’y porte pas plus d’attention que ça en réalité. Pourquoi vouloir les tuer ? Ils ne soupçonnent même pas notre existence les pauvres, enfin sauf pour être ceux qui croient à tout ce qui est fantastique ou surnaturel, et qui s’imaginent croiser loups-garous ou je ne sais quoi un jour…S’ils savaient seulement que ce monde rêvé n’est pas si éloigné du leur ! Je me redresse à mon tour, m’appuyant sur mes avant-bras puis j’hausse un peu les épaules. << - Je n’ai pas de raisons de les détester, personnellement ils ne m’ont rien fait. Ils arrivent à vivre sans se débrouiller grâce à la magie, moi je trouve ça plutôt pas mal. Bon, je n’irai pas jusqu’à m’installer chez eux, mais bon…>> Je ris doucement puis je me mets complètement assis à mon tour et je jette un coup d’œil rapide autour de nous. Pas d’«ennemis» à l’horizon et c’est tant mieux, à vrai dire ces derniers temps on ne peut pas réellement passer un moment sans se faire déranger, comme si certains prenaient un malin plaisir à malmener les autres bien avant que la guerre ne commence. Pas la peine que je me mette à citer des noms, n’est-ce pas ? Enfin, c’est leur remède à eux de combattre la peur que lui donne la guerre, parce qu’à jouer les malins pendant un moment, ça n’en reste pas moins des êtres humains qui craignent pour leur vie…Malheureusement.

J’essuie un peu d’herbe qui s’est collée contre mon uniforme, et après un regard teinté de dégoût jeté sur le blason de ma maison, je me rapproche à nouveau de toi pour embrasser ta joue. << - C’est grâce à toi que maintenant je me fous royalement des sangs purs / sangs impurs, et de toutes ces règles ridicules…Ca serait bien qu’il y ait le moins de blessés possibles et que l’on ne se fasse pas découvrir, c’est tout. >> Je retire doucement une mèche de cheveux de devant ton visage puis je viens embrasser doucement ton front, ton nez puis tes lèvres, m’attardant davantage sur ces-dernières, avant de te sourire. << - Je t’aime plus que ma propre vie, Bill. >> Le besoin constant de le dire avant que tout ne se mette en place, parce que je ne sais pas ce qui risque de se produire. J’essaie de ne pas m’imaginer le pire bien sûr, mais je ne peux pas faire semblant que tout aille bien, et que nous allons obligatoirement gagner. Mais quoi qu’il se passe, je sais que je ferai toujours passer ta propre sécurité avant la mienne.

Je veux juste qu'il se fasse pardonner, m'enfin pour le moment, pour son Optimal il peut attendre. Je t'embrasse tendrement, mordillant moi aussi tendrement tes lèvres puis je rougis légèrement, encore un peu timide de ce côté là puis j'entrelace nos doigts et je te suis, me mettant moi aussi en route en direction du parc caressant ta main de mon pouce. J'aborde le sujet de la guerre, un peu timidement mais cela me travaille, j'ai tellement peur ...peur de te perde au cours de cette bataille, j'ai tellement peur de perdre tout ceux que j'aime et je n'ai pas envie ...j'ai déjà perdu mes parents, je ne veux pas perdre ceux qui me reste, ceux qui compte le plus pour moi. Je te regarde et j'hoche légèrement la tête, je crois qu'il vaut mieux que je t'écoute, tu étais de leur camp, et on t'a former pour te battre, alors tu es mieux placé que nous. Le bien a gagner une fois, certes ...mais qui te dit qu'il va encore gagner ? Le mal revient toujours de plus en plus fort. On arrive enfin au parc, je me dirige vers un arbre avec toi avant de m'assoir puis de m'allonger, aimant te sentir près de moi, ce qui m'apaise beaucoup. Je t'admire puis ce que tu dis m'intrigues, je ressemble à ta mère ? J'aimerais bien savoir à quoi elle ressemble. Je souris doucement à ce que tu dis, à ta description. Je retrousse mon nez quand tu l'effleures du tien puis je viens me coller à toi, posant ma main contre ton torse et je grimace à la fin de ta phrase "beaucoup d'amour à offrir" ...je ne sais pas, sa me va droit au coeur, ça me fait mal ...une femme est morte de la main d'un mangemort, j'ignore la cause, mais en général les femmes des mangemorts sont soumises et doivent toujours le respect à leur mari ...leur mari étant sans coeur, cruel et parfois on se demande où est le peu d'amour qu'ils portent à ces femmes. Je suis sur que sa mère était heureuse dans son malheur, car il était là, en général ceux qui réussisent à te rendre heureux malgré que tu sois au plus bas, malgré que ton coeur soit remplit de désespoir, tes enfants seront toujours là pour toi. "Les femmes des mangemorts sont en général des bêtes de foires ..." Je ne préfère pas insiter, je sais combien c'est dur de perdre quelqu'un que l'on aime, qui nous a mit au monde ...et de se débrouiller seul juste après, et d'avoir toutes les responsabilités sur le dos.

Je t'adresse un petit sourire caressant ensuite ta joue du bout de mes doigts tout tendrement puis je me colle un peu plus à toi, posant ma tête sur ton torse soupirant de bien être, fermant lentement mes yeux. Je me sens tellement bien contre toi, je suis fier d'avoir réussie à te faire changer, que tu casses ce masque, que ce caractère que tu t'es crée juste pour te protèger est tomber. Je suis là maintenant, et tu n'as plus rien à craindre, je serais toujours là pour te soutenir. Je frissonne, en sentant tes mains dans mes cheveux ténèbreux puis tes lèvres contre mon front, je suis heureux avec toi, c'est dans tes bras que j'oublie tout. Je réouvre lentement mes yeux, relevant mes yeux à toi." Tu veux savoir ? Cette pensée n'a même pas traverser mon esprit ...Je t'aime moi aussi mon amour, de tout mon coeur". Je pose mes doigts sur sa mâchoire tournant sa tête face à moi et j'embrasse tout tendrement tes lèvres, prolongeant avec tout l'amour que je te porte puis je mets lentement fin au baisé, un peu trop rapide, c'est vrai mais j'ai une question à te poser, et puis je suis sur que cela te plaira, je commence à te connaitre comme si tu étais mon frère -même si c'est beaucoup plus fort que sa-. Moi je les aime bien, j'ai envie de découvrir leurs manières de vivres, ce qu'ils savent, comment sont leurs écoles car je doute fort qu'elles soient comme Poudlard. "Dans ce cas là ...sa te gênerait de venir avec moi au cours sur les études des moldus ? Tu verras, c'est génial ...mais bon si tu ne veux pas, je ne veux te forcer en rien."

Je regarde moi aussi autour de nous, me demandant ce que tu peux bien regarder mais je pense que tu surveilles si personne vient nous importuner. Je te comprend en même temps, et puis comme tout le monde te déteste pour avoir trahi les verts et argent...Je te regarde regarder le blason de ton blason avec dégoûts, je me mord fortement la lèvre puis je rougis légèrement puis je t'embrasse plusieurs fois, avec tout mon amour et je joue avec l'une de tes tresses "Moi aussi, mon Tomi...". Je caresse ensuite ton blason du bout de mes doigts, étant toujours impressioner par les Serpentard puis je m'arrête rougissant un peu avant de me mettre sur toi venant t'embrasser avec tout mon amour, mes mains sur ton torse me redressant légèrement ne quittant pas tes lèvres.Je me souviendrais toujours de ma première fois avec Tom ...c'était tellement magique. Je quitte lentement ses lèvres et je joue avec une mèche de cheveux. "Tu sais ...que t'es mignon ? " Je ris légèrement puis je me mets assis à califourchon sur lui.

Il est toute ma vie, le pourquoi de me bonheur.Je repense à cette guerre, qui hante les pensées de tout le monde, tout le monde a peur pour sa vie, pour ceux qu'ils aiment ...moi je ne veux pas perdre Hermione, Tom, Noam ou les autres. Je ne me sens pas prêt, j'ai peur de ne pas réussir, et je n'aurais pas le droit à l'erreur, sinon j'en paye le prix. Je glisse mes longs cheveux brun vers l'arrière tout en jouant avec la cravate de Tom puis je la lui défais, lui ouvrant quelques boutons. "C'est beaucoup mieux comme ça, t'es sexy ..."

J'aime ces moments passés avec toi, j'aime me dire que ce ne seront peut être pas les derniers...Je l'espère en tous les cas. Mais il ne faut pas non plus que l'on continue à se faire du mouron indéfiniment, il faut profiter je crois, de chaque seconde, avant de définitivement passer au combat. Je ne dis pas qu'il faut faire comme si de rien n'était, mais rajouter à l'angoisse à l'angoisse, ça ne sert et ne mène à rien. Je me dirige donc vers le parc avec toi, câlinant ton visage avant de te blottir dans mes bras, ton corps tout contre le mien. Je joue distraitement avec l'une de tes mèches de cheveux, observant le ciel, alors que je me mets à parler de ma mère sans savoir pourquoi. Ça m'est venu naturellement, un besoin, sans aucun doute. Je fais la moue à ce que tu me dis et je ne peux malheureusement qu'acquiescer en guise de réponse, laissant un énième soupir s'échapper de mes lèvres entrouvertes, avant de reprendre: << - Oui...Mais justement, ma mère essayait toujours d'en savoir un peu plus sur ce qui se passait. Pas pour mon père non, mais elle s'inquiétait pour ma sécurité et la sienne. Elle a payé pour ne pas s'être mêlée de ses affaires, comme on le lui demandait...>> Je déglutis difficilement et cligne plusieurs fois des yeux pour empêcher à mes futures larmes de rouler contre mon gré. Ça fait partie de mon passé...Je me dois d'aller de l'avant, de penser à notre sécurité, notre présent et...Notre avenir. Car je n'aime pas être défaitiste dès le début, j'aime l'idée que l'on va survivre tous les deux. Pourquoi pas? Nous en sommes tout autant capables que d'autres. Je me racle un peu la gorge, n'ayant pas envie de te mettre mal à l'aise puis je te fais un petit sourire, avant de récupérer à nouveau tes lèvres pour un tendre baiser. Ce n'est pas comme si j'étais tout seul, tu es là à mes côtés, et tant que tu le seras, je suis certain d'être capable encore d'accomplir des choses. Je passe mes mains dans tes cheveux puis je pose mon front contre le tien et je tente de te rassurer, souriant, te murmurant un je t'aime. J'aime tellement te le dire au quotidien...C'est devenu comme une drogue, une dépendance à présent.

Je mordille un petit peu ta lèvre inférieure puis je te reprends contre moi. Mon sourire s’agrandit en t'entendant et je viens embrasser doucement ton front, te remerciant silencieusement en quelque sorte. Je respire ton odeur et je ferme à demi les yeux avant de me mettre à reprendre la parole. << - J'ai tellement de chance d'être tombé sur toi. Tu as bien fait de t'accrocher pour me faire changer...Parce que je sais que ce n'était pas gagné d'avance. >> Je ris un peu puis je passe mes bras autour de ton cou, ma tête non loin de la tienne. J'étais pathétique, une pâle copie de Malefoy que mon père se destinait à m'enseigner depuis tout enfant. J'aurai foncé dans le mur, si j'avais continué de la sorte. Ça ne m'aurait mené à rien, sauf peut être à la mort? Car ça n'aurait pu durer infiniment. Interrompant le cours de mes pensées, mon regard s'arrête sur le blason de ma maison, et j'ai du mal à ne pas arborer un regard de dégoût. Le Choixpeau est censé attribuer les élèves dans leurs maisons respectives tout en appréhendant le futur, non? Pourquoi moi à Serpentard, alors? Aurais-je tout transformé à ce point? Passer de Serpentard à une mentalité de Gryffon...C'est vrai que ce n'est quand même pas commun. Mais ils peuvent bien se mettre d'accord entre eux et tenter toujours de me faire changer d'avis, jusqu'au dernier moment, je suis sûr et certain du choix que j'ai fais, il n'y a pas de retour en arrière possible. Tant pis, ils devront s'habituer à leur goût de défaite, sans moi. Je surveille un peu les environs autour de nous mais non, heureusement que pour le moment, ils ont décidé de nous laisser tranquille. Croisons les doigts.

Je joue avec quelques mèches de tes cheveux, lorsque tu te mets à me parler des moldus. Oh, bien sûr que la guerre va les toucher eux aussi, personne ne peut y échapper...Sauf qu'ils ne comprendront pas tous les éléments bizarroïdes et les destructions qui vont se dérouler dans leur monde, comme il a déjà été le cas. C'est peut être mieux ainsi. Même s'ils n'ont pas à payer de leurs vies, la folie d'un gars qui prône la noblesse et la supériorité des sangs-purs, alors que lui-même ne l'est pas...Qu'on commence par lui si on tient tant que ça à faire le «ménage», ça en ravirait plus d'un. Je fais courir mes doigts le long de ta joue et je te réponds, ce que je pense d'eux..Pas grand chose en vérité. Je n'y ai jamais réellement pensé, j'ai fait mon bonhomme de chemin dans ce monde sans me soucier du leur, mais ça n'implique pas que je veuille leur faire du mal pour autant. Tu me proposes ensuite de te rejoindre au cours d'études sur les moldus...Vraiment? J'écarquille un peu les yeux, plutôt surpris qu'autre chose. << - Euh oui...Pourquoi pas! Ça peut être intéressant. >> Et puis au moins, j'aurai un cours en commun avec toi, sans être obligé d'être entourés par tous les gens de nos maisons. Je te tire la langue, amusé, et déjà impatient de ce que ça pourrait donner...Je te reprends ensuite contre moi et je te regarde caresser mon blason avant de défaire quelques boutons de ma chemise. Je ris à ce que tu me dis puis je donne un petit coup de langue sur tes lèvres avant de sourire amusé. << - T'aimes ça quand je suis sexy, hein? >> Je te regarde avec une moue faussement choquée, puis je te pousse gentiment sur la pelouse du parc, me plaçant au dessus de toi, et venant t'embrasser tout tendrement, et avec tout mon amour.

Je profite de chaque instant comme si c’était le dernier, la guerre nous pend au nez, bientôt c’est la fin, bientôt on devra se battre mais nous ne savons pas quand. Je veux en profiter et ne pas me dire pendant la guerre, jusqu’au moment ou tout est fini, que je regrette de ne pas en avoir profité plus quand j’étais en état de croquer la vie à pleine dent. Ne parlons plus de sa, je pense que ce n’est pas le meilleur moyen pour ça et quand on y pense pas, c’est tellement mieux. Je me blottis tout contre lui me sentant bien, en sécurité dans ses bras. Je lui caresse tendrement son torse du bout de mes doigts, laissant ma tête tout contre son torse mes yeux clos. Je trouve ça bizarre qu’il me parle de sa mère, mais je suis sûr qu’il en avait besoin et que ça le soulage maintenant, mais il sait qu’il peut m’en parler et je ne dirais rien à personne, je ne suis pas du genre à balancer, Tom je l’ai aidé, et je continuerais de l’aider. J’ai fais tomber le masque, c’est un autre homme, un homme avec un grand cœur et tout à fait différent des autres camarades de sa maison. Je relève lentement la tête quand il m’en parle, je passe doucement mon pouce sur sa joue un peu triste tout de même. Je viens me coller à lui déposant ma tête contre ton torse. « Je suis sur que de là où elle est, elle est fière de toi Tom…Maintenant, c’est à moi de te protéger et de réussir à te rendre heureux ». J’embrasse tendrement sa tempe venant entrelacer nos doigts tendrement, posant ma main de libre sur ses dernières. Je te rends tendrement ton baisé, soupirant de bien être, me sentant bien à tes côtés, heureux comme jamais. Je te regarde droit dans les yeux te faisant un petit sourire et je passe lentement mon pouce contre ta joue avant de te voler un autre baisé. Si je suis encore là, c’est parce que je le fais pour mes parents, et j’ai trouvé une nouvelle raison de vivre qui n’est personne d’autre que toi. Je te rends ton je t’aime dans un murmure, souriant doucement puis je passe lentement ma main sur ton épaule, te la caressant de mon pouce.

Je reviens ensuite contre toi tendrement tout en soupirant d’aise et je ne peux m’empêcher d’humer ton odeur, tenant ton t-shirt entre mes mains. Je souris doucement puis je frotte tendrement ma joue à la tienne avant d’embrasser le bout de ton nez et de m’assoir entre tes jambes, assis sur mes talons « Parce que je sais qu’au fond tu n’étais pas aussi mauvais que tout ceux là. Je sais que tu n’avais pas un cœur de pierre et que tu n’étais pas comme Malefoy. » Je pose doucement ma main contre ton torse au niveau de ton cœur puis je glisse mon regard à mon tour vers ton blason. Je le caresse du bout de mes doigts. Je ne sais pas ce que ça fait d’être à Serpentard, je me demande bien comment est l’ambiance là-bas, ce qu’il y a de différent de Serdaigle, je suis curieux j’aimerais savoir comment sa se passe également à Gryffondor ou à Poufsouffle…Je ne m’y sens pas trop à ma place moi, ils sont tout aussi méchant avec moi qu’avec Luna, je crois que c’est la seule avec qui je m’entends le mieux. Je te demande ensuite si tu veux bien me rejoindre au cours de l’apprentissage sur les moldus. J’ai envie d’apprendre sur eux, d’en savoir plus et que si jamais un jour nous viendront à habiter avec eux, je n’aimerais pas rester comme un idiot à ne rien savoir, malgré que je viens d’un autre monde il faut que je sache comment fonctionne l’autre. Je n’ai pas envie qu’il leur arrive quoique ce soit, ce n’est pas de leur faute aux moldu malheureusement, c’est le Seigneur des Ténèbres qui est responsable de tout ça, c’est qu’un idiot …je me demande bien pourquoi il est aussi secoué que ça, mais dans la vie, il y a toujours des gens qui n’ont pas toute leur tête. Je ris un peu puis je pose mes mains sur tes cuisses et j’hausse les épaules. « Au moins on ne verra pas Malefoy et toute sa bande dans ce cours là, ça va être tellement bien … »

Je reviens doucement contre toi riant un peu puis je te regarde déboutonner lentement ta chemise me mordant lentement la lèvre inférieur puis je jette un coup d’œil dans cette dernière avant de sourire en coin, glissant mes doigts sur le col de ta chemise .« Oui, j’aime ça quand tu es sexy mon amour. » Je ris légèrement avant de me retrouver allonger sur la pelouse puis je pose une main contre ta joue lentement, exerçant de douces pressions contre tes lèvres avant de prolonger avec tout mon amour. Je glisse mes bras lentement autour de ton cou et je caresse tendrement ta tête du bout de mes doigts. Je te colle un peu plus à moi avant de me détacher lentement en sentant une goutte tomber. Je pousse un petit soupire avant de me redresser et de prendre mon sac, bon je me demande encore où nous allons bien pouvoir aller dans ces conditions là. Je lui prends sa main avant de rentrer pour ne pas qu’on ait la sauce. Je me réfugie ensuite dans le Hall d’entrée avec lui, sûrement plus à la vue des autres élèves mais au moins ici on restera au sec. Je redépose mes affaires sur le sol avant de me coller contre le mur en pierre derrière moi et de glisser mes bras autour de son cou revenant embrasser avec tout mon amour, toute ma tendresse ses lèvres soupirant d’aise. « Je ferais n’importe quoi pour que cet instant dur éternellement …Tu veux aller quelque part d’autre ? On peut se réfugier dans les toilettes, il n’y a jamais de monde…puis quand il commence à pleuvoir ils sont souvent dans la salle commune, je ne sais pas si chez les serpents c’est pareil. »

Je crois que le pire encore, c’est de ne pas savoir de quoi demain sera fait. Ou même, on peut rester tranquillement allongés sur cette pelouse, à prolonger ce moment pourtant agréable alors que, d’une minute à l’autre, il peut y avoir une explosion, ou une invasion massive de mangemorts. Je sais bien que j’exagère un peu, comme s’il devait se passer quelque chose on aurait pu remarquer quelques détails qui n’étaient pas ordinaires (ou en tout cas je l’espère), mais lorsque tout est trop calme, comme depuis quelques jours déjà, c’est là que l’on a bien le droit de craindre que quelque chose nous tombe dessus, sans crier gare. Regardant pour la énième fois autour de nous deux suite à mes pensées, je me surprends à pousser un petit soupir puis je passe le bout de mes doigts dans tes cheveux, dans le seul but de me calmer. Depuis que je te connais, c’est vrai que je suis un peu plus «posé» qu’avant, mais pas plus serein pour autant ; je préfère m’inquiéter pour toi que pour moi, tu peux être tellement fragile….Mais il vaut mieux que je me concentre sur le moment présent, n’est-ce pas ? Décidant de ranger toutes ces pensées macabres dans un coin de ma tête, je revins près de toi et embrassais tendrement le coin de tes lèvres, ce que tu me dis m’arrachant un léger sourire. Elle serait fière…Peut être, comme peut être pas. J’ai quand même mis du temps avant de réaliser le monstre que j’étais prêt à devenir, si tu ne t’étais pas interposé entre moi et mon…Destin ? Prenant une de tes mains dans la mienne, j’embrasse lentement tes doigts avant de hausser un peu les épaules. << - Je pense plutôt qu’elle serait fière de nous deux. Je n’en serai certainement pas là, si tu avais refusé de me sortir de l’impasse dans laquelle je me trouvai. >> Je déglutis difficilement en imaginant toutes les atrocités que ces pauvres fous auraient pu me faire faire. Mais au bout du compte, je ne porte pas la marque et je ne la porterai jamais, c’est beaucoup mieux comme ça.

Posant mes mains de part et d’autre de ta taille, je viens embrasser tendrement ton front tout en te rapprochant de moi, puis je pose le mien sur ce-dernier, plongeant mes yeux dans ton regard. Non, définitivement…Je ne me le pardonnerais jamais s’il devait t’arriver quelque chose. Je retrousse un peu mon nez en sentant un bisou mouillé puis je ris un peu et je te tire la langue, te collant un peu plus à moi lorsque tu viens t’installer presque sur mes genoux. Laissant glisser mes doigts le long de ton visage, je souris doucement à ta nouvelle intervention avant d’approuver tes dires par un signe de tête. << - Et dire que j’étais prêt à devenir pareil, ou même à m’allier à lui…Heureusement que tu es arrivé mon ange. Une semaine de plus, et c’était trop tard. >> Une fois que j’aurai eu la marque, lié à cet homme qui au fond ne m’inspirait que de la répulsion, on aurait voulu tuer le peu de gentillesse et de loyauté que j’avais encore en moi. Mais heureusement que ta rencontre n’a fait que provoquer l’effet inverse, même si ce n’était pas gagné d’avance d’ailleurs. Je ne sais pas comment tu as pu faire pour me supporter, alors que dès le début, j’avais été si méchant avec toi. Mais tu n’as pas abandonné…J’étais pourtant le fils de celui qui avait décimé une grande partie de ta famille, tes parents…Te serrant un peu plus fort contre moi, je ferme un long moment les yeux avant de relever les yeux vers le ciel brumeux qui surplombait l’école. C’est vrai ? Tu es fière de moi, maman ? Je ne deviendrais jamais le monstre qu’était papa tu sais, et tu n’es pas morte en vain, au contraire…Tu m’as fait prendre conscience que tout n’était pas dicté par le destin, ou par l’héritage familial. J’aurai voulu qu’on parte loin tous les deux…Sur mon balai, que je te disais. Ça te faisait rire. Ce n'était pas drôle...En même temps, ce n'était pas non plus un rire de gaieté, mais plutôt un rire empli de tristesse. Il sonnait faux. On était en prison…N’empêche qu’on aurait pu essayer. On aurait embrassé les étoiles. Et puis Bill, je suis sûr qu’il t’aurait adoré. On aurait vécu une belle vie tous les quatre, avec son petit frère. Veille sur nous maman, veille sur nous tous…

Reniflant faiblement, je nichais ma tête dans ton cou et ne lâchais qu’une expression d’amusement étouffée à ta réplique concernant le cours d’étude aux moldus et la bande à Malefoy. C’est sûr que ne pas entendre ses sarcasmes, ses chuchotements ou les gloussements de la Parkinson, ça nous fera des vacances. Me calmant peu à peu dans tes bras, je dépose un doux baiser dans ton cou et admire nos deux blasons, presque déposés côte à côte, avant de relever à nouveau les yeux vers le ciel. Mais sauf que cette fois-ci, c’est plutôt pour observer les caprices du temps qu’il fait. Voyant plusieurs élèves se lever vite pour aller sous le porche de l’école, je fais une petite moue avant de récupérer mon sac et de me redresser aussi, m’aidant de ta main. Pour une fois qu’on peut profiter du parc tranquillement, il faut qu’il y ait un préambule d’orage…M’enfin. Entrelaçant tes doigts dans les miens, je te suis rapidement jusqu’au Hall d’entrée avant de m’arrêter au même endroit que toi. Je souris faiblement en coin et passe une nouvelle fois mes bras autour de toi, te rendant tendrement tous tes baisers avant d’hausser les épaules à ta question. << - Peu importe bébé, tant que je suis avec toi, tout me va…Mais c’est vrai qu’on sera peut être plus tranquilles dans les toilettes. Les Serpents eux sont plus goguenards que ça, ils restent souvent dans la Salle Commune ou dans les recoins des cachots pour faire des mauvaises surprises aux premières années. >> Et comme c’est pitoyable. Avec une mine renfrognée rien qu’en y pensant, je lâche un petit soupir en voyant justement une poignée de vert et argent s’y rendre. Du moment qu’ils nous oublient…C’est peut être méchant à dire pour les autres qui en seront les victimes mais, on reçoit leurs injures et leurs moqueries bien assez tous les jours sans avoir à leur en redemander davantage. Reprenant ta main dans la mienne, je la serre avant de me diriger vers les toilettes les plus proches avec toi.