Décrivez votre lien ici. En théorie, c’est mon père et je ne peux pas y faire grand-chose. Pour autant, je me contente de faire comme si je niais son existence. Pour le moment, il ne me donne plus de nouvelles et c’est tant mieux, mais je sais qu’il n’est plus enfermé à Azkaban, malheureusement. Il a profité de l’évasion massive des Mangemorts il y a plus de deux ans, et a tout de suite ré-essayé de se faire une place au sein de «l’élite» du nez de serpent que l’on appelle Voldemort. Depuis tout petit, mon éducation n’a porté que sur cela : la haine que je devais avoir pour ceux qui n’était pas comme nous. Non seulement des sangs impurs, mais même chez les sorciers de pure souche : à ses yeux, il n’y a que les mangemorts ou même les dignes successeurs des grandes familles de sorciers qui méritent leurs places dans notre monde. Pendant 15 années, je l’avoue, j’ai été comme lui. Éternel rival de Lucius Malefoy, ils avaient eu tous deux l’idée de faire jouer à leurs fils respectifs, Drago et moi, la même bataille qu’ils s’étaient livrés à leur époque. Et ça avait marché. Je n’avais pas encore mis un pied dans l’enceinte de Poudlard que je haïssais déjà de tout mon cœur ce Malefoy fils. En sixième année, Voldemort, pour envenimer les choses et pour constater la supériorité de nos familles l’une sur l’autre, nous a confié la même mission : trouver un moyen de faire infiltrer les Mangemorts à Poudlard, et mettre un terme au règne et à la vie de Dumbledore. La suite de l’histoire, tout le monde la connaît désormais. Mais ce que vous ignorez, c’est que peu de temps après que cette tâche m’ait également été confiée, j’ai fait la connaissance d’une personne qui, à force de patience et de bon sens, m’a permis d’ouvrir les yeux sur le monstre que l’on voulait que je sois, et mon cœur a changé d’allégeance. Il a bien sûr été mis au courant par tous les autres Mangemorts, et je serais prêt à parier qu’il est maintenant bien décidé à se venger, se venger de moi et de l’affront qui lui a une fois de plus été fait. Mais qu’il vienne, je n’attends que ça. Qu’il vienne et ça sera MOI qui le tuerait.