Jamie, accompagnée d'une de ses amis Pousfsouffle, entra dans leur salle commune. Le repas venait de se terminer pour les deux jeunes filles et elles désiraient se changer les idées. Compte tenu du temps pluvieux, elles seraient obligées de trouver une occupation se faisant à l'intérieur, il n'était donc pas question d'aller voler une heure ou deux pour se détendre. Après une cinquième année assez difficile puisqu'il fallait passer les BUSES, Jamie comptait être un peu plus relâchée cette année. Ce n'était évidemment pas le cas. Ce n'était pas forcément les devoirs écrit qui demandaient le plus de temps, mais les leçons. Autant la Poufsouffle avait toujours eut des facilité à rédiger ses parchemins, autant elle n'arrivait pas à retenir ce qu'elle ne retenait pas en cours. Par chance, étant une élève attentive et sérieuse, elle retenait un maximum de choses pendant les leçons. Il lui arrive parfois de tout mélanger, mais elle arrive tout de même à bien s'en sortir.

Après avoir rejoint trois camarades de classes, ils firent un peu le résumé de leur semaine bien éprouvante. Mais la conversation rima plus à des rires que des lamentations. Il ne faut pas oublier que les Poufsouffles sont des êtres au naturel joyeux ou positif. Elle dérailla d'ailleurs sur les souvenirs les plus amusants, les plus beaux éclats de rires qu'ils eurent durant leur séjour à Poudlard, et il y en avait. Cependant, la salle commune devint vite bruyante. On était samedi, pas de cour, du mauvais temps, les élèves voulaient s'amuser. L'amie de Jamie les quitta pour finir un devoir et les trois jeunes hommes s'excusèrent auprès de la demoiselle pour aller lire et travailler à la bibliothèque. Seule, elle se dirigea vers le dortoir où elle trouverait peut-être quelque chose à faire. Elle ne voulait pas rester dans cette pièce peu reposante.

Elle jeta un coup d'œil par les petites fenêtres. Elle remarquait qu'il régnait un silence monstre si on enlevait les gouttes de pluies. Elle sut que c'était le moment idéal pour se faire toute petite et quitter le château. Elle se regarda dans un miroir, elle n'était pas décoiffée et son maquillage n'avait pas coulé. Elle ne toucha pas à sa tenue. Elle portait un jean gris et un tee-shirt bleu ciel. Elle ne fit que prendre son manteau noir. Elle allait être bien au chaud, elle ajouta l'écharpe de sa maison et des mitaines bien chaudes, cadeau d'une amie moldus. Elle prit une plume et un bout de parchemin qu'elle mit dans une enveloppe. Elle avait choisit une plume qui n'avait pas besoin qu'on la trempe dans l'encre, cela allait lui servir en cet instant. Elle préférait nettement écrire avec une bonne vieille plume, mais elle n'allait pas emporter tout l'attirail alors qu'il pleuvait.

Elle se dépêcha d'aller jusqu'à la volière. Elle se mit à l'abri et put enlever le bonnet et le remettre dans sa poche, où il était tout le temps. Elle sorti le bout de parchemin et la plume et rédigea sa lettre. Elle était contente de n'avoir croisée personne et surtout qu'on ne l'avait pas vu sortir de la salle commune. Elle savait que si tel avait été le cas, elle n'aurait pas eut le chance de rejoindre la volière aussi rapidement. Elle aimait bien avoir de la compagnie, mais les autres avaient tendances à ne pas vouloir la laisser seule. C'était ce dont elle avait besoin la solitude pour écrire une lettre. Elle fit cependant vite car elle remarqua qu'il ne faisait pas très clair et elle n'avait pas envie d'utiliser sa baguette magique. Espiègle, son hibou, lui mordilla le doigt en guise d'au revoir et s'en alla avec la lettre. Il devait la déposer à un ami qui résidait maintenant en France. Elle remit son bonnet et déscendit les marches en faisant attention à ne pas glisser. Si il y avait un endroit dangereux par temps de neige ou de pluie, c'était sans nul doûte la voilère. Par chance, Jamie n'était pas encore tombé depuis la rentrée, cela ne devrait plus tarder.

Elle se dit qu'une petite promenade lui ferait le plus grand bien. La pluie c'était transformer en une douce bruine, une brise l'accompagnant. Elle remit se mitaines, il faisait tout de même un peu froid. Jamie prit son temps et rejoint peu à peu le lac noir. Elle aimait bien passer du temps à cet endroit. Il était bien souvent désert. Si on trouvait quelques personnes là, c'était souvent des serpentards ou des gryffondors, et le plus souvent quand il y avait un beau soleil dans le ciel. En approchant des rive, elle décela une silhouette. Elle espérait que ce ne soit pas un professeur et arrivant de plus en plus proche elle sut que non. Elle remarqua d'ailleurs que cette personne lui rappelait quelqu'un. Elle n'eut pas longtemps à chercher. Ne sachant pas si il l'avait vu, elle arriva sans bruit derrière lui. Il n'y avait pas d'ombre à cause de la noirceur du ciel.

- Bonjour Luca !

Elle insista sur la première syllabe qu'elle prononça pour l'enlever directement de ses pensées. Elle était contente de voir que c'était ce garçon qui était là. Elle lui adressa même un sourire bien amical, mais il faut avouer qu'elle ne se forçait jamais à sourire.

Jamie était heureuse de voir Lucas, elle ne l’avait pas encore revue depuis la rentrée à Poudlard. Pendant toute les vacances elle avait attendue avec impatience de pouvoir enfin le revoir. Il y avait surement une seule chose pour laquelle elle était impatience, c’était de revoir les personnes qu’elle aimait. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle elle ne dormait pas bien à chaque veille de la rentrée. Heureusement, elle s’était habituée et essayait de se lever tard pour ne pas être trop fatiguée le lendemain. Elle restait bien étrange pour elle-même de temps en temps, mais on ne peut pas lui en vouloir, elle est comme cela.

Quand la voix de Lucas retentit elle lui fit beaucoup de bien, elle ne l’avait pas entendu depuis si longtemps. Elle n’oubliait jamais qu’elle ne devait son bonheur amical qu’à ceux qui partageait sa vie, eux et tout ce qui leur appartient que ce soit un objet ou une caractéristique. Par exemple elle se sentait obligée de penser à un de ses amis si elle voyait quelqu’un avec la même démarche ou le même pull. C’est tout à fait normal de reconnaitre ces choses quand on les connait par cœur. Après ses salutations, il adressa un sourire à Jamie qu’elle lui rendit volontiers, comme toujours. Ah les sourires de Jamie sont souvent révélateur de sa joie, de sa sympathie, d’un remerciement, enfin bref de sincérité.

Elle se demanda tout de même ce que Luca faisait ici. Il avait d’ailleurs l’air d’avoir froid. Lui aussi portait un bonnet et une écharpe, mais on voyait qu’il avait beaucoup plus besoin de chaleur que Jamie. Il n’avait surement pas prévu une tenue assez chaude. Jamie savait que son manteau était toujours ce qu’elle devait mettre quand il faisait froid, il était tellement confortable et chaud. C’était le seul beau cadeau que lui avait fait son père depuis des années. Quand elle était enfant, il n’était pas très dur de lu faire plaisir mais en grandissant, elle avait des goûts bien plus étrange qu’on ne l’aurait cru, mais elle aimait bien ça. Elle pouvait faire tourner ses parents en bourrique et leur faire comprendre sans leur dire qu’ils n’étaient aussi fort qu’ils le croyaient.

Pour répondre à sa question elle s’empressa de lui demander sa présence dans un lieu aussi frais par un temps pluvieux (ou quand il se le voulait). De plus, les gryffondors n’ont pas souvent envie de solitude, il y a des exceptions bien sur, mais ce n’était pas dans les habitudes de son ami, d’où sa petite surprise. Mais elle ne pouvait pas le blâmer, puisqu’elle en était au même point. Elle adopta un ton simple, pour ne pas montrer un agressement, sachant que sa question allait être sèche. Elle essayait toujours de faire passer le spires choses comme naturelles, au moins on ne pouvait pas lui en vouloir d'essayer de toujours arranger les choses.

-Tu peux me dire ce que tu fais ici, et seul qui plus est.