Drago est un parfait Malefoy ! Son caractère témoigne de son rang social. Mesquin et arrogant, il ne se soucie de personne, ni du mal qu'il peut faire autour de lui. Il se sert des gens et les jette ensuite, comme on le ferait d'un vulgaire mouchoir. S'il parait hautain et fier de sa situation, il apparait sous son véritable caractère face à des amis intimes, comme Blaise, ou même Pansy. Cet aspect faible de sa personnalité, il ne cherche même pas à l'avouer à lui-même, alors pensez s'il va faire tomber les masques un jour. Depuis sa première année à l'école de Sorcellerie, il est reconnu pour sa méchanceté, son sens de la répartie. Fidèle à l'état d'esprit de sa maison, il ruse, et est prêt à piquer n'importe quand comme le serpent, dés qu'on l'importune. Il voue une haine inconstable aux moldus et nés-moldus, qu'il ne se gêne pas pour nommer grossièrement "sang-de-bourbe".

C'est aussi un jeune homme trés malin qu'il fait tout ce qu'il peut pour arriver à son but. Il est un excellent simulateur -ça peut parfois être utile-, comme il l'a prouvé lors de sa troisième année, à sa rencontre tumultueuse avec Buck, l'hypogriffe. Il est ambitieux, intelligent, et ne supporte pas que quelqu'un soit meilleur que lui dans un domaine. Surtout pas dans le domaine de la magie noire!

Il sait aussi trés bien se plaindre à ses parents, et notamment à son père quand il juge cela nécessaire. Drago a le don de découvrir les faiblesses des autres, et il ne s'en cache pas. D'ailleurs, appuyer là où ça fait mal par quelques sarcasmes lors d'une altercation, voilà son passe-temps favori. Il aime être le sujet des conversations. Il aime être respecté et pour lui, tout comme pour son père, le respect s'instaure avant tout par la crainte.

La mère de Blaise est connue sous le surnom tout à fait mérité de « Veuve Noire ». Avec déjà sept maris décédés à son actif, elle roucoule actuellement avec un riche héritier de huit ans son aîné. Chiffre symbolique ? Peut-être. Bell ironie, sachant qu’il deviendra sous peu son huitième époux puis sa huitième… victime. Le père de Blaise, personne ne le connaît. La mère du Serpentard n’a jamais voulu lui révéler l’identité de son géniteur, arguant qu’il n’a de toute façon besoin que d’elle. N’est-ce pas elle qui l’élève, après tout ? Blaise ne croit pas aux mariages, et son histoire de « famille » tout à fait particulière lui donne aussi une excellente raison de ne pas non plus croire en l’amour. Pour lui, il s’agit d’une passion passagère qui s’essouffle rapidement. Son éducation à fait de lui un véritable charmeur, mais il n’a aucun égard pour les filles qu’il laisse tomber. Il en veut à leur corps et ne le cache pas ; dès qu’il a obtenu ce qu’il veut, il passe à sa victime suivante. Les crises de larmes le laissent froid, voire perplexe, pour la bonne et simple raison qu’il ne comprend pas que l’on puisse vouloir s’attacher à lui.

Il ne manque pas de répartie, usant d’une ironie mordante ou d’un sarcasme débordant dès que l’occasion s’y prête. Son point de vue sur la vie est toujours teinté d’un cynisme qui peut mettre mal à l’aise, mais il est capable de détendre l’atmosphère en deux temps trois mouvements : un éclat de rire parfaitement inattendu et sincère et le tour est joué.

Il ne fait preuve de tact que quand ses intérêts sont en jeu. Dans ce genre de cas, il peut se montrer tout à fait mielleux et retors, quitte à obtenir l’objet de ses désirs à l’usure. Autrement, il se moque bien de se montrer blessant. Enfin, Blaise est définitivement hétéro, ce qui ne l’a pas empêché d’être plus ou moins proche d’autres garçons, juste pour « tester ».

Théo est difficile à cerner, car il semble renfermer plusieurs personnalités en une seule. D’enjoué, il peut devenir très sombre et renfermé en l’espace de quelques secondes. Amicale et ouvert une seconde, puis méprisant et franchement déplaisant la seconde. En fait il joue avec les gens, parce qu’il n’a pas beaucoup d’égard pour grand-monde. Ce qu’il aime, c’est être déstabilisant et mettre les autres mal à l’aise. Alors s’il se comporte comme le « best friend » de quelqu’un jour, ce sera pour mieux lui rebalancer son amitié à la tronche un peu plus tard. Il sait ce qu’il veut et serait prêt à tout pour l’obtenir : sa liberté. Non, il ne veut pas se prosterner devant celui que son père appelle Maître. Non, il ne veut pas baiser les pieds de la robe de ce sang-mêlé, ni subir les tortures qu’entraînent généralement ses crises de colère. Alors, même s’il ne l’affiche pas à la vue et au su de tous, Théo se prépare un plan infaillible pour se casser d’Angleterre dès la fin dès que possible. Il y a une correspondante qui est absolument folle de lui et prête à tous les sacrifices pour le rencontrer – même à casquer les frais qu’entraînera sa fuite. Est-ce qu’il a honte ? Non, vraiment pas. En attendant, il se contente de préserver le mystère quant à son inclination en soufflant tantôt le chaud, tantôt le froid. Hier il semblait prêt à se jeter à genoux devant Voldemort, aujourd’hui il crache sans vergogne sur le nom et les idéaux de ce semblant d’homme, et demain… demain, il se dorera sous le soleil des Bermudes, avec une pensée pour les crétins s’étant en engagés comme Mangemorts et les téméraires prêts à mourir pour la victoire du « Bien ». La lâcheté et l’indifférence sont des talents qui se cultivent, tout comme la malice et la capacité d’autopréservation.

Gregory est un sang-pur de chez sang-pur – issu de ce genre de famille si préoccupées par l’importance du sang « bleue » qu’elle n’hésitent pas à fermer les yeux sur les relations consanguines. Résultat ? Eh bien, un gamin pas très malin. Gregory n’est pas très vif d’esprit, mais le moins qu’on puisse dire est qu’il a le poing léger et n’hésite jamais à cogner. C’est même l’un de ses premiers réflexes. Sa carrure imposante fait de lui un ennemi dangereux, d’autant qu’il semble ne pas y avoir de limite à sa cruauté. Bien au contraire, c’est presque comme s’il se réjouissait de voir les autres souffrir. Il est donc préférable d’éviter de le mettre en rogne. Inutile par contre de tenter de s’en faire un allier : il joue le rôle de « garde du corps » de Drago Malefoy depuis trop longtemps pour songer à suivre quelqu’un d’autre.

Il n’est pas très assidu en cours. De toute façon, il envisage uniquement le jour où il sera marqué par le Seigneur des Ténèbres et est persuadé d’avoir un avenir assuré. Car le Lord vancra, il en a la certitude absolue. Question d’endoctrinement…

Vincent est un peu plus lent à la détente que son bon copain Gregory. En fait, il se contente d’attendre les ordres de Drago, en qui il a totalement confiance. Il sait que son avenir est tout tracé et ne songe pas une seconde à s’y opposer. À vrai dire, il récite sans passion les idéaux qui lui ont été inculqués depuis toujours et ne voit pas d’intérêt à se faire un avis propre. Les seuls moments qui lui plaisent réellement à Poudlard sont ceux des repas : il peut alors faire les choses pour lui sans avoir à se préoccuper d’autrui. Du coup, ses muscles imposants sont masqués par une couche de gras. On le sous-estime parfois, parce qu’il ne réplique pas particulièrement quand on s’attaque à lui. Mais que quelqu’un tente de s’approcher de l’héritier Malefoy – alors là, Crabbe s’anime, et ça peut faire très mal.

Résumer le caractère de Millicent n'est pas une mince affaire, même si le mot "garce", peut tout à fait lui correspondre. Avant toute chose, on peut dire que c'est une jeune femme qui a pris sa revanche sur la vie. Vous croyez aux miracles ? Oui oui c'est bien elle, la petite Millicent, dont tout le monde se moquait. Le vilain petit canard s'est maintenant transformé en signe, et elle compte bien se venger de tous ceux qui lui ont fait vivre un calvaire durant ses jeunes années à l'école de Poudlard.

La roue tourne, non ? Pareille à ses camarades, elle se plait à les manipuler afin d'obtenir d'eux ce qu'elle désire. Mais la demoiselle ne s'arrête pas là. Voler le petit ami des autres filles, quel loisir ça aussi. Toutes qui se moquaient d'elle, elle n'a plus rien à leur envier à présent. Au contraire, elle prend un malin plaisir à la souffrance des autres, et savoure cette douce vengeance. Elle se moque bien de ceux qui prétendent qu'elle se soit servie de la magie pour arriver à ce résultat. Qu'est-ce que ça peut bien leur faire ?

Telle une mante religieuse, elle change de garçon comme de chemise, et ne changerait de place pour rien au monde. Elle est fière de ce qu'elle est devenue et compte bien mener la vie dure aux moldus et autres sangs-de-bourbe croisant son chemin.

Astoria a deux ans de moins que sa soeur Daphnée Greengrass, elles sont nées toutes les deux dans une famille de sang-pur. Elle est née le 8 mai 1982. Astoria est plus calme et plus en retrait que sa soeur qui elle, a intégré le "clan" de Parkinson. Elle riposte beaucoup quand quelqu'un se frotte à elle, mais d'abord elle joue avec sa victime et ensuite elle mord. Elle préfère observer les comportements de sa victime, ses gestes pour plus facilement se jeter sur elle après.

Elle aime beaucoup la compagnie mais évite la compagnie de sa soeur ainsi que de Pansy Parkinson qui sont trop cruelles et trop "sadique" à son goût. Pour une Serpentarde elle est calme, mais très joueuse, très maline, très manipulatrice. Manipulatrice ? Elle aime quand les gens lui font confiance, elle en joue. C'est une vraie vipère, une fois la souris dans le piège, aucun échappatoire possible. Madame , monsieur vous êtes prisonnier de cette vipère, et il ne vaudrait mieux pas se mettre en travers de son chemin.

La majorité des filles de Serpentard reconnaît à Pansy le rôle de « meneuse », en particulier celle faisant partie de son cercle direct. C’est que miss Parkinson a un caractère de petit chef, et qu’elle se montre tout aussi exigeante que si les autres n’étaient là que pour accomplir sa volonté. Habitude de gamine gâtée par la vie. Elle est née avec une cuillère en argent dans la bouche et est réellement persuadée que tout lui est dû, si bien qu’elle n’hésite pas à réclamer et n’a vraiment le sens de la diplomatie. Quand quelque chose ou quelqu’un lui déplait, elle le tourne méchamment en dérision ; particulièrement lorsqu’elle a des raisons d’être jalouse. Elle est déloyale, et le terme d'amitié n'existe pas vraiment avec elle, dans la mesure où chacune de ses relations devient un rapport de force : c'est à celui qui parviendra à prendre l'avantage et à prouver sa supériorité à l'autre.

Elle fréquente étroitement Drago Malefoy depuis longtemps et traîne souvent dans son ombre, toujours prête à saisir la moindre occasion pour se percher à son bras. C’est que c’est bon pour l’image… Et puis il se pourrait bien que Malefoy lui plaise. Il est d'ailleurs le seul à avoir l'immense privilège de voir cette petite peste devenir aussi docile qu'un chaton.

Daphné, c’est l’étrange petite maigrichonne de Serpentard. Car maigre, elle l’est sans aucune doute, et à l’extrême. Elle est anorexique depuis plus de deux ans et ne parvient pas à se sortir de cette spirale infernale. Bien que consciente qu’elle a un problème, elle est trop arrogante pour demander de l’aide et reconnaître à haute voix que quelque chose cloche chez elle, si bien qu’elle continue de se promener la tête haute et de regarder tout ceux qu’elle considère comme inférieur à elle avec mépris. Elle a du charme ; un charme étrange et quasi… magnétique. C’est fou comme elle attire le regard, même lorsqu’on ne l’aime pas ou que son tour de taille aussi infime qu’un auriculaire met mal à l’aise. Le fait est qu’elle sait se mettre en valeur et faire oublier ses défauts. Elle a d’ailleurs de nombreux amants à son actif, dans les bras desquels elle tente d’oublier ses problèmes – sans grand succès.

Personne ne le sait, mais Daphné s’entend terriblement mal avec sa famille. Sa mère est insipide et mortellement passive, son père trop envahissant et exigeant, du genre à balancer des coups sans compter lorsqu’il est insatisfait, et sa petite sœur… eh bien, sa petite Astoria lui semble encore trop jeune pour prendre parti dans cette guérilla qui divise les Greengrass. Daphné la protège comme elle peut, prenant les coups, critiques et menaces à sa place quand il le faut. Clairement opposée aux idéaux de ses parents, elle fait la « honte » de sa famille et s’attend presque à être déshéritée d’un jour à l’autre. Après tout, elle est majeure depuis un moment… Mais elle redoute ce jour, parce qu’il l’obligera à parler de ses problèmes à quelqu’un – le directeur, en qui elle n’a pas confiance, comme en la tous les adultes – et à… demander de l’aide. Ce qui la débecte, purement et simplement. Elle ne supporte pas d’inspirer la pitié.