→ LILITH & DYLAN « C'est quand même pas ma faute s'il reste des filles naïves sur Terre. Je suis un coureur de jupons, je ne vais pas me priver pour ces charmantes demoiselles! » Skinny.lOve

« - T’es qu’un enfoiré Jackson tu sais ça ?! DÉGAGE ! » Ne pouvant pas empêcher un éclat de rire de sortir de ma gorge, je récupère bien rapidement mes affaires avant de sortir du dortoir des filles tout aussi vite. La pauvre, ça me ferait presque de la peine pour elle ; seulement, je n’ai jamais eu la prétention d’être son prince charmant, non mais et puis quoi encore, j’en ai la tête, peut-être ? Pourtant c’est une fille de ma maison elle aussi, elle devrait savoir que je ne suis pas comme tous les autres rigolos de blaireaux non, moi je sais ce que je veux, et quand je le veux, je l’obtiens. Souriant en coin, je fais filer quelques premières années avant de finir de m’habiller tranquillement, et plutôt fier de mon coup. J’aimerais presque qu’elle se rappelle, tout comme moi, comme elle m’avait balancé un ‘Tu ne m’auras jamais dans ton lit, Jackson !’. Certes, c’était dans SON dortoir que cela s’était passé, mais ça n’enlève pas grand-chose au fait que, je l’ai eue. C’est tellement facile de faire le gentil, pour les amadouer et obtenir ce qu’on veut d’elles…Il n’y en a qu’une seule, avec qui je n’agissais pas ainsi, car elle ne méritait pas qu’on la traite de la sorte tout simplement mais ça, c’est un secret. Sifflotant un peu, je sursaute et fronce les sourcils en entendant une voix caverneuse derrière moi. « - Quelle audace ! Vous devriez avoir honte. » Je me retourne, pour finalement faire face à un tableau : c’était un chevalier à côté de sa monture qui me parlait. Sérieusement ? Haussant les épaules, je me dirige vers la table basse pour prendre l’une des pommes qui trônait dans un panier d’osier. « - Vous ne méritez pas votre place dans cette maison, je vous ai observé, vous n’avez rien d’un Poufsouffle ! Si Helga était encore là... » Ah, c’est qu’il remet encore ça en plus. Roulant des yeux, je me tourne à nouveau vers lui et ouvre la bouche à mon tour, le coupant ainsi dans sa lancée. « - Peut être que je me la taperais elle aussi, qui sait ?! » Lui faisant un clin d’œil, je quitte ensuite ma salle commune, fier, le dos droit et la tête haute, ne lui laissant pas l’occasion de me poursuivre à travers les différents tableaux de l’école.

Tant mieux pour moi s’il ne s’en est rendu que dans les dernières semaines, mais moi, c’est bien depuis ma première année que je sais parfaitement que je n’ai rien à faire, parmi cette maison de blaireaux…au sens propre tout comme au figuré d’ailleurs. Sortant ma baguette de ma cape de sorciers, je joue distraitement avec celle-ci entre mes doigts avant d’apercevoir au loin et de dos, une silhouette plutôt familière. Oui, une Gryffondor qui est parfois la cible de quelques amusements des Serpentards. Je me demande si…Tournant la tête à droite et à gauche, je ne vois personne à l’horizon. Tant mieux. Accélérant la cadence de mes pas, j’essaie quand même de me faire le plus discret possible. Oh tiens, apparemment elle tient quelque chose dans les bras. C’est ce que nous allons découvrir tout de suite. Relevant ma baguette en sa direction, j’utilise le sortilège informulé Wingardium Leviosa, pour voir dans la seconde qui suit une pile de livres et de parchemins s’élever dans les airs. Souriant en coin, maintenant qu’elle s’est arrêtée je ne me gêne pas pour venir vers elle à plus grandes enjambées. Une fois presque arrivé à sa hauteur, je donne un coup de baguette un peu brusque, laissant tomber ses fournitures d’un coup sur le sol. « - Oups. Vraiment désolé, je crois bien que je l’ai fait exprès. » Je souris en coin puis me poste face à elle tout en m’appuyant contre un mur. C’est une manière comme une autre de dire ‘bonjour’, pas vrai ?