Bientôt la guerre aura lieu, je me sens prêt plus que d’habitude. J’espère que mes troupes le sont tout aussi bien que moi et de toute façon ils ont plutôt intérêt, les plus faibles savent ce qui les attendent, je vise surtout la famille Malefoy qui ont beaucoup régressé ces dernier temps. J’espère qu’ils se reprendront bien vite en main, un mauvais sort s’abattrons sur eux, et ils le savent je les ai bien assez mit en garde, ces abrutis. Je me balade, dans une forêt entre plusieurs arbres, marchant sur le sol humide et froid de cette forêt, Nagini rampent sur le sol, sa peau écailleuse frottant sur l’herbe humide. Je scrute les environs de mes yeux bleus, le calme, le silence, le froid …que c’est agréable, aucun rayon de lumière, les ténèbres dominent cette forêt presque morte. Il n’y a pas un seul animal, aucuns oiseaux même les bêtes savent qui est le maitre ici. Je m’arrête devant une sorte de petite maison, il y a de la vie à l’intérieur de celle-ci, de la lumière se reflète sur les fenêtres, de la fumée s’échappe de la cheminée, je m’avance lentement avant de me mettre à parler à Nagini :

« Ti slisslo voo tsssodalaié »



Spoiler:


J’ouvre la porte rien qu’un geste lent de la main avant d’apercevoir un homme assis sur un fauteuil usé, entrain de regarder les flammes danser dans la cheminée, mon pauvre ami, pauvre vieil homme que tu es, la dernière chose que tu auras vu avant de mourir, ce sera les flammes de ta cheminée, les flammes de cet enfer qu’est ta misérable vie. J’ignore si le vieil homme en face de moi se repose mais il ne donne pas vraiment de signe de vie. Nagini se glissa sur la tête du fauteuil avant de s’enrouler autour de son cou resserrant son étreinte. Le vieil homme suffoqua, se tenant aux accoudoirs de son fauteuil usé devenant tout rouge. Nagini se desserra puis vint le réattaquer en le blessant violement au visage ainsi qu’au cou s’attaquant à ses jugulaires, l’homme mourut bien rapidement, s’écrasant lourdement sur le sol, sa tête baignant dans son propre sang. Je quitte ensuite la petite maisonnette, d’un pas lent et tranquille. Tuer ou voir quelqu’un mourir me passionne toujours autant, j’ai plusieurs morts sur la conscience et pourtant je dors la conscience tranquille cela s’appelle ne pas être humain. Je suis loin d’être comme tous ces êtres vivants, avec un cœur et des sentiments, une perte de temps.

« Ossé, Nilochaï tio ilrerché, NassaIss shialo iqualaié »



Spoiler:


Elle vint s’enrouler autour de mes épaules lentement, je passe mes ongles longs et sales sous son museau avant de transplaner jusqu’au repère des mangemorts. Je préfère lui donner rendez-vous ici plutôt que chez les Malefoy, il y aurait des oreilles trop curieuse à mon goût, et je n’ai pas envie que Lucius se mêle de ce qui ne le regarde pas, cet idiot, ce misérable …comment peut-il faire pour se supporter ? Quel ingrat, quel idiot insupportable …mais j’ai besoin de Drago, si j’ose tenter quoique ce soit, il m’empêchera d’utiliser leur fils. J’entre au repère, m’asseyant sur un fauteuil en cuir confortable, de bonne qualité et non usé, Nagini sur le sol à se reposer. Je dépose ma main squelettique, froide et blanche comme neige sur l’accoudoir du fauteuil, attendant patiemment ma chère amie, la plus fidèle de mes mangemorts. Je pousse un long soupire, attendant quelques minutes avant de finalement entendre le grincement de la porte puis d’entendre son claquement. Je ne me retourne pas, qui essaierait de tenter quoique ce soit envers moi périra si jamais ce n’était pas elle mais en général personne n’essaye de tenter le diable, au risque de perdre la vie. D’un ton calme, presque trop calme, d’une voix sourde et grave je prends donc la parole :

« Tu as deux minutes de retard Bellatrix …un empêchement ? Ou étais-tu en vadrouille ? »

On peut dire que je suis curieux, mais j’aime tout savoir venant de mes partisans même si c’est très indiscret et en général ils me répondent franchement, ils n’ont pas le choix, je déteste par-dessus tout le fait que l’on ne me réponde pas correctement à ma question. Je tourne la tête vers elle et d’un geste de main, désignant le fauteuil, je l’invite à s’assoir.

L'obscurité. L'obscurité la plus totale, nous n'aurions pu rêver mieux. Pour une fois que je décidais de faire une partie d'amusement en y invitant mon mari ... En attendant que le Seigneur aie la peau de Potter, il fallait bien qu'on se contente de ce qu'il nous tombait sous la main. Et justement, ce soir, il y avait un couple de sangs-de-bourbe que nous avions remarqué. Le parfait petit cliché de couple venant d'emménager ensembles ; la femme était enceinte vu le ventre rebondit qu'elle affichait sous sa robe saumon pâle. Pas enceinte au point d'être sur le point d'accoucher, non ... Enceinte de 3-4 mois, une grossesse toute fraîche en réalité. Si un membre de l'Ordre nous aurait aperçus entrain de scruter avec une étrange lueur de folie meurtrière dans le regard envers cette femme prête à donner la vie, cette pauvre petite idiote qui aurait tout eu pour être heureuse, ils nous auraient traité une fois de plus de monstres n'ayant aucune pitié. Ce titre m'avait toujours bien plu, m'amusant presque, à vrai dire.

Eux, avec toute leurs petites manies de gentils à vouloir réparer le mal que nous avions causé jusque là, un binoclard de dix-sept ans croyant pouvoir rivaliser avec le plus grand mage noir de tout les temps en montant son propre petit camp d'imbéciles, composés de tout ces idiots de gryffons ... Dans la panoplie des imbéciles, je demande Granger. Cette petite miss Je-sais-tout parfaitement insupportable.Sûre d'elle, toujours à vouloir avoir raison dans n'importe quelle circonstance ... la parfaite petite insolente qui méritait le pire des sorts. Sombre idiote. Au fond, ce n'était qu'une adolescente qui tentait de se différencier des autres en devenant la soi-disant meilleure de la classe, chose qui était totalement inconcevable vu le statut de son sang ... Enfin, un jour, elle regrettera le jour ou elle est née et c'est le principal.

Nous pénétrons de force dans le petit appartement de ce couple d'innocents. Au moins, ça évitera à un Sang-de-bourbe de naître. Une extermination de plus, une famille de plus de brisée. J'indique à Rodolphus le côté gauche de l'appartement tandis que je me chargeais du droit. Le couple était rentré, nous en étions convaincu, et ce depuis un bon quart d'heure. Nous relevâmes la tête instantanément, nous regardons, baguettes brandies, lorsqu'on entendit un bruit en direction du salon. Comme si ... comme si quelqu'un parlait en fond sonore. Je fronce les sourcils, pénétrant dans la pièce par derrière, discrètement, vite suivie par mon époux.

Epoux ... Parlons-en tiens. On aurait presque du, Cissy et moi, lui proposer de se marier avec Lucius, eux qui aiment tant la boisson. Enfin, Rodolphus n'était pas encore aussi alcoolique que Lucius, heureusement. Je me demandais comment Narcissa arrivait à supporter d'avoir un mari toujours saoul, et comment elle pouvait supporter que Drago vive dans un tel environnement. L'empêcher de voir son père ... Je sais qu'elle ne le fera jamais ... Elle est beaucoup trop amourachée de Lucius que pour le faire. Après tout, elle s'était mariée, donnée à lui et avait eu un enfant avec lui. Et malgré que je n'avais jamais approuvé ce mariage, j'étais bien obligée de l'accepter malgré tout, je n'avais pas le choix.

Je secoue la tête, tentant de penser à autre chose. Quelque chose de plus divertissant, comme par exemple les deux sangs-de-bourbe en face de moi, pointant ma baguette droit sur la femme, m'amusant à lui lancer plusieurs sorts de torture d'affilé tandis que je laissais son époux aux bons soins du mien, nous finîmes par les tuer radicalement, laissant les corps jaillir au sol pour faire apparaître la marque des Ténèbres dans le ciel déjà pluvieux. Je laisse Rodolphus transplaner jusqu'au manoir, transplanant à un autre endroit, visiblement peu peuplé par rapport à quelques fois rares ou il arrivait que plusieurs mange-morts y soit également ; notre repaire.

Je pousse la porte, inclinant légèrement la tête en entrant dans la pièce, jetant un coup d'oeil à l'énorme serpent qui semblait somnoler à moitié aux pieds de mon maître, l'écoutant parler et allant m'installer nerveusement dans le fauteuil qu'il m'indiquait. « Maître nous ... nous avions trouvé un couple de sangs-de-bourbe à qui faire payer leur nature de parasites ... ça nous a pris un peu plus de temps que prévu. »
murmurais-je d'une voix à peine audible, inspectant la pièce du regard en attendant de voir ce qu'il allait répondre et ce qu'il avait à me dire ... en privé.