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 Le mal, c'est le bien. | Granger

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Drago L. Malefoy

Drago L. Malefoy

 

 


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MessageSujet: Le mal, c'est le bien. | Granger   Le mal, c'est le bien. | Granger EmptyMer 27 Avr - 14:37

Le mal, c'est le bien. | Granger 2h6gh9h


Malefoy & Granger ♥





    Assis sur le rebord de la fenêtre, je regarde dehors. Il pleut malheureusement, sinon je ne serais pas là à m'ennuier, je ne serais pas là à penser sur ce qui m'attend, sur l'épée de damocles qui se trouve juste au dessus de ma tête qui pourrait retomber à n'importe quel moment. Je touche la vitre, la marque de ma main reste quelques secondes mais elle s'en va. Preuve que dehors il fait plus froid qu'ici. Je pousse un long soupire baissant légèrement mes yeux, un peu stressé, un peu angoissé. Je me demande si un jour j'y arriverais à surmonter cette épreuve mais il va bien falloir que je le fasse, sauf qu'évidement je le ferais avec peur. Je vis dans l'angoisse, la conscience lourde ne pouvant pas dormir de peur qu'il ne vienne me prendre dans mon sommeil. J'en rêve, tous les soirs. Il m'arrive de faire des insomnies, de me balader dans la salle commune, dans les couloirs même si c'est interdit c'est plus excitant enfin ...ce sentiment n'est plus là en ce moment. Je me lève quittant le rebord de la fenêtre me dirigeant vers mon lit attrappant ma baguette, la rangeant soigneusement puis je réajuste ma cravate au couleur de ma maison et je quitte les dortoirs avant de lever le regard vers les personnes se trouvant dans la salle commune. Certains jouent aux échecs, certains parlent des derniers ragots de Poudlard, d'autres se trouvent devant le feu à faire leurs devoirs, a écrire des lettres à leurs parents ou même à lire le journal...tout ça je le faisais, quand j'ignorais que ma vie plus tard serait en jeux. Je détourne bien vite mon regard, ayant comme peur que mon regard soit trop expressif. Je quitte la salle commune, déambulant dans les cachots, lentement, presque plus connecté, parti sur ma petite planète ou là, je suis sur que je ne risque rien.

    Je laisse mes pieds me guider, j'ignore ou je vais. Je regarde autour de moi, l'air reveur, plus du tout à Poudlard. Je regarde autour de moi sans vraiment regarder , j'ai le regard vide, si sa se trouve c'est mon subconscient qui me mène où je veux allé vraiment. Je reprends enfin conscience quand je sens un petit "crac" sous ma chaussure. Je ne peux m'empêché de grimacer, me demandant sur quoi j'ai bien pu marcher. Je lève le pied, aperçevant une araignée. Je déglutis difficilement, j'ai horreur des araignées, j'en suis encore traumatisé pour le coup de Fol'Oeil. Je la regarde un instant . Et dire qu'il pourrait m'écraser comme cette vulgaire araignée, un seul coup de baguette, une brève prononciation et ma vie peut basculer, en deux secondes. Je secoue la tête, si il y aurait eue quelqu'un, il m'aurait prit pour un fou -plus que je ne le suis déjà-. Je me remets à marcher, préfèrant quitter cet endroit, laissant le cadavre de la bête morte derrière moi. Je grimpe les escaliers qui n'en font qu'à leurs têtes, quelques passages secrets dont j'ai vaguement entendu le mot de passe mais que j'ai retenu puis maintenant, me voilà sur le toit. Je me dirige vers le bord, glissant mes deux mains pâles sur la rembarde puis je baisse mes yeux, mon regard balayant le château illuminé par les lumières qui s'échappent des fenêtres fermées.

    Je n'aurais jamais cru qu'ici, on aurait une belle vue. Je n'y ai jamais mis les pieds. Surement que je n'ai jamais eu le temps ni l'envie de grimper aussi haut. Je relève mes yeux vers le ciel, bleu nuit ainsi que la lune pleine, qui scintille m'offrant son plus beau rayonnement. Je scrupte le ciel de mes yeux gris, il y a aucune étoile aujourd'hui, les nuages de pluies les cachents. Les étoiles sont des petites météorites éteintes depuis un bout de temps...comme ceux à qui l'ont a ôté la vie, pour le plus grand plaisir du maitre. Je pose mon coude sur la rembarde, ma main soutenant ma tête. Je n'ai plus envie de bouger, ici je suis tranquille et personne ne pourrait gâcher ce moment de tranquilité. Je me sens lasse, je suis épuisé. J'ai tellement envie de leur cracher mes nerfs, leur dire à quel point j'étouffe, leur dire ce que le Lord leur réserve ...mais je ne dois pas, je dois garder le silence, sinon c'est signé mon arrêt de mort.J'entends un bruit, je sors de mes songes, mes pupilles se dillatèrent puis je m'éloigne légèrement de la rembarde avant de me tourner pour apercevoir quelqu'un que je déteste, quelqu'un qui souffrira bientôt, quelqu'un qui ne mérite pas de souffrir ...Quoi ? Je perds la boule ? J'ai surement un coeur de pierre, mais tout au fond de moi, je me mets à leurs places, et je me dis à quel point ce sera difficile de supporter cette douleur. Je ne souris pas, je ne suis pas amusé par la situation, je la regarde simplement sans aucune expression dans le regard, ni sur le visage. Je lâche simplement, presque dans un long murmure :

    -Que me veux-tu, Granger ?

848 mots = 43 points + 5 points.


Dernière édition par Drago L. Malefoy le Dim 22 Mai - 12:07, édité 3 fois
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Hermione J. Granger

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MessageSujet: Re: Le mal, c'est le bien. | Granger   Le mal, c'est le bien. | Granger EmptyMer 27 Avr - 22:31

Le mal, c'est le bien. | Granger 765252hermynou

Pas de cours de la journée + temps de chien = ennui dans la salle des Gryffons. On ne peut pas tout avoir! J'aurai bien étudié pour m'occuper, mais j'ai déjà tout fait, et je ne suis pas vraiment d'humeur à jouer les miss-je-sais-tout comme autrefois en ce moment. Résultat, j'ai passé une grande partie de l'aprés-midi à discuter de tout et rien avec Ginny (surtout pas de ce qui nous attend...), et à observer Harry se faire battre à plates coutures aux échiquiers sorciers par Ron. Bien sûr on fait pire comme programme, mais le danger qui plâne au dessus de nos têtes fait que ça ne peut pas être comme avant..Même quand on se contrôle pour ne pas en parler, on y pense, et c'est ça le pire. Après un bref diner, c'est déjà l'heure du couvre-feu..Censé être mis en place pour être respecté, mais tout le monde sait bien que les règles, ce n'est pas le menu préféré des Gryffondors. Surtout pas pour trouver une pierre philosophale sous la tombe de Toffu, encore moins pour voler du Véritasserum ou...Pour se balader tranquillement en pleine nuit dans les couloirs quand le sommeil se refuse à moi.

J'emporte une petite couverture et l'enroule autour de moi, il ne fait jamais bien chaud sur le toit, surtout pas la nuit. Je vérifie rapidement que mes camarades de chambrée soient bien toutes endormies et je quitte la pièce aussi discrètement que possible, même si à mon avis, la soeur Patil a déjà remarqué que je suis en train de me faire la belle du dortoir. C'est à croire qu'elle ne dort que d'un oeil cette fille! Enfin, je l'aime bien quand même. Bref. J'éclaire faiblement ma baguette histoire de me repérer dans le château ou pour ne pas glisser dans les escaliers. Craignant de me faire repérer par Rusard ou même par un fantôme du chateau, je m'oblige à faire un grand détour, ne sachant pas exactement où aller. La tour d'astronomie ? Oh non, on ne sait jamais qui peut y trainer. Je crois que j'ai eu mon côtat de confrontations avec les Serpentards depuis le début de l'année, même si cette-dernière n'est pas encore terminée. Et Merlin seul sait comment elle va se finir..Je secoue la tête tout en y repensant, avant de me rendre compte que je me trouve devant la porte menant au toit. Bien..C'est toujours mieux que rien. Je la pousse, évitant de faire trop de bruit sachant qu'elle est vieille puis je maintiens un peu plus ma baguette, distinguant une silhouette au loin. Une silhouette plutôt familière d'ailleurs.

Malefoy. Oh..Je laisse une grimace apparaitre sur mon visage mais je m'avance quand même. Le toit est à tout le monde, n'est-ce pas ? C'est pas comme si c'était la première fois que je me retrouvais confrontée à lui, et puis je sais me défendre toute seule...Je crois x.x. Je pince mes lèvres entre elles puis je me remets à avancer, tentant de faire le moins de bruit possible. A vrai dire s'il avait pu m'ignorer comme il le fait depuis bien longtemps déjà, j'avoue que ça m'aurait arrangé..Mais c'est à croire que ce n'était pas dans ses plans de cette nuit. Bizarrement, pas de piques cette fois-ci, même sa voix était différente..Ou en tout cas, elle n'avait rien à voir avec celle du gamin prétentieux qui disait valoir mieux que tous les autres. J'arque un sourcil le regardant puis j'hausse un peu les épaules.
      « - Comme si j'avais su que tu serais là. »

Je continue ma route et pose aussi mes bras contre la barre de métal, m'appuyant sur cette-dernière. Je fixe devant moi, la surface du lac gêlé, voilà quasiment tout ce que l'on peut voir du parc en pleine nuit. Avec sa surface translucide, on peut voir la lune s'y refléter d'habitude. C'est joli..Sauf que là, de sombres nuages l'obscurcissent. Je n'ai jamais aimé la pluie et la grisaille, mais là, je les aime encore moins. Dans l'époque où nous sommes, même un imbécile serait capable de deviner ce qu'ils signalent.

Je crois que j'ai bien fait d'embarquer une couverture. Je la serre un peu plus contre moi lorsqu'une petite brise se lève, puis je tourne à nouveau le regard vers lui. Pas d'insultes, pas de moqueries ? Pas d'humiliation ? C'est moi, ou..Il est vraiment différent ? A moins que ce ne soit qu'une ruse. Est-ce que je devrais rester sur mes gardes ? De toute manière, j'ai conservé ma baguette à portée de main. Je croise mes bras et joue nerveusement avec ma langue entre mes dents. Evidemment c'est Malefoy, c'est "l'ennemi" comme le dirait si bien Ron, mais ma nature de curiose recommence à pointer le bout de son nez. D'un côté j'aurai envie de rentrer tout de suite me remettre au chaud, sans plus de cérémonie, et de l'autre, j'ai envie de savoir pourquoi il est comme ça. Même si encore une fois, c'est Malefoy..

      « -Je suis venue faire la même chose que toi je suppose. Insomniaque ?»


Et à mon avis, c'est à partir de ce moment-là que les répliques made in Malefoy vont commencer à pleuvoir sur ma pauvre petite tête..Pauvre d'elle. Ca m'apprendra aussi à vouloir tout savoir sur tout, même sur les personnes qui...Qui pourraient m'abattre là, sans un mot. Je retrousse mon nez à cette idée alors qu'un long frisson me prend. Je longe la barre et m'arrête au coin, observant la forêt interdite.

912 mots = 50 points.


Dernière édition par Hermione J. Granger le Dim 15 Mai - 15:47, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le mal, c'est le bien. | Granger   Le mal, c'est le bien. | Granger EmptyJeu 28 Avr - 16:41

Le mal, c'est le bien. | Granger 2h6gh9h

    Tout le monde attend le moment ou le mal frappera. Tout le monde a peur mais personne ne sait quand. Moi je le sais, mais le temps s'écoule tellement vite, que j'ai l'impression que c'est pour demain mais nous en sommes loin. Entre demain et le jour exact, ce n'est pas aussi proche. Je suis angoissé, je ne vais pas le faire seul mais je me sens incapable de commettre un tel crime, une telle erreur envers les yeux de tous les professeurs de Poudlard. J'y arriverais, je surmonterais cette dur épreuve, comme j'ai réussie à en surmonter d'autres pas aussi pire, mais tout aussi compliquée. Mon coeur est envahit par le mal, mais au fond il y a une lueur de bien. Je n'ai plus envie de me battre avec les autres. Je me souviens au début j'ignorais tout ça, c'était tellement facile de martyriser les autres, d'essayé d'attirer le bien dans le camp du mal, de cracher mes nerfs en pleine tête de Potter, de Weasley ou de Granger. Aujourd'hui nous avons tous changé, mentalement, physiquement ...surtout notre point de vue envers la vie, envers le mal et le bien. Aujourd'hui, à l'heure ou je pense à sa, j'ai envie de me faire tout petit, de reposer un peu ma tête et de m'excuser en silence ... Pour m'oxygéner le cerveau, pour faire le vide dans ma tête je préfère sortir, quitter la salle commune et ...j'ignore où je vais, je laisse mon subconscient faire les choses ainsi que mes pieds, qui me guident finalement au toit. Il fait froid en y repensant bien, j'aurais du prendre quelque chose pour me couvrir ...je n'imagine pas si j'aurais été en pyjama, mais là ce n'est pas le cas. J'ai ma chemise blanche, ma cravate , mon pantalon noir et un pull gris sans manche le col en V. J'arrive enfin au toit, me rendant compte ou je m'étais laissé mener. Je glisse lentement mes mains sur la rembarde, la bague de Serpentard faisant un petit bruit, cette dernière ayant cognée que très légèrement sur la rembarde.

    Mon regard scrupte Poudlard inanimé. C'est l'heure ou tout le monde dort, tout ce que l'on peut voir, c'est le lac où la lune se reflète. La lune très légèrement cachée par les nuages, elle scintille de milles feux malgré qu'il pleut. c'est triste, et morne. J'ai limpression que la fin de ce monde, celui des moldus et la fin du mien va bientôt s'écrouler. Bientôt, nous allons vivre dans le chaos, encore plus que ce ne l'est déjà. Quelques fines gouttes de pluie réussisent à se poser sur mes mains froides, et pâles comme à leurs habitudes. J'entends un bruit, je ne me retourne pas tout de suite me disant que ce n'est sûrement pas un être humain mais, un autre bruit me fit penser que c'est une personne. Je me retourne lentement, apercevant Granger. Je ne suis pas étonné, je n'ai pas cet air amusé dessiné sur mon visage. Je crois que je n'ai pas envie ce soir. Je lui demande calmement, tellement calme que cela pourrait surprendre, dans un murmure ce qu'elle me veut. Je l'ignore peut-être qu'elle me suivait, peut-être qu'elle me voulait quelque chose ne sait-on jamais. J'hausse les épaules à sa réponse, ne répliquant pas, me retournant de nouveau face à Poudlard endormi. Je n'ai pas de mouvement de recul, quand elle se posta presque à côté de moi, je ne tourne pas la tête je fixe un point invisible, le regard vide.

    Je sors de mes pensées, quand elle reprit la parole. J'attends quelques petites secondes histoire de me reconnecter au monde sorcier puis je tourne légèrement la tête, glissant mon regard sur elle avant de poser mes coudes sur la rembarde, mes bras pendent dans le vide se croisant au niveau de mes poignets, la partie basse de mon corps légèrement en arrière.

    -Oui, sans doute.

    Aucunes insultes, aucunes répliques à se vouloir très méchantes et très blessantes. Je n'ai pas la tête non plus, et je crois que le seul moment où je peux me reposer c'est le soir, ou la nuit donc j'en profite. Je suis perdu à cet instant là. Je sais que le seul côté ou je pourrais m'en sortir et le mal. Dans mon coeur, il n'y a aucune lueur qui ce veut être bien, peut-être une toute petite qui est entrain de s'éteindre. Je me détache de la rembarde lancant un regard à la sang-de-bourbe qui à l'air elle aussi pensive. Je file m'assoir à l'abri de la pluie ou de gouttes qui risqueraient de me tomber dessus et je joue avec ma baguette.

    -Avant que tu ne me poses des questions...Je n'ai pas envie de faire le mal ce soir.

    Dis-je sans avoir ce ton méchant que j'opte toujours quand je lui parle. C'est plutôt doux, presque agréable mais derrière c'est un ton de peur, de fatigue, de lassitude. Ma voix tremble très légèrement. Je me frotte lentement les yeux avant de coller l'arrière de ma tête au mur qui se trouve derrière moi, les yeux clos. Je reprends alors, gardant ce calme qui pourrait presque être alarmant sur mon état mental :

    -La bataille sera dur ...très dur...Tout le monde va souffrir, même ceux qui se trouveront du côté obscur ...


884 mots = 46 points.


Dernière édition par Drago L. Malefoy le Ven 6 Mai - 18:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le mal, c'est le bien. | Granger   Le mal, c'est le bien. | Granger EmptyLun 2 Mai - 19:27

Le mal, c'est le bien. | Granger 765252hermynou

Même si à première vue mes camarades de chambrée semblent parfaitement endormies, ce n'est pas mon cas; les yeux grands ouverts, je fixe le plafond dans l'obscurité, plusieurs scènes ou même paroles me revenant en mémoire. Être tout le temps sur ses gardes et ne jamais devoir se séparer de sa baguette, même pour un petit moment..Je crois que tout le monde est à cran et commence à devenir parano en sentant que le jour J se rapproche toujours un peu plus. N'étant pas réellement patiente pour que le sommeil daigne enfin venir, je retire mes couvertures dans un geste râleur puis enfile quelque chose de plus chaud que mon pyjama, et enroule une fine couverture autour de moi. Je quitte le plus discrètement possible la tour des Gryffons, craignant d'avoir des comptes à rendre à quelques uns dès le lendemain matin. Aussitôt que mes pas m'eurent conduite jusqu'au toit, je remarque que je ne suis pas toute seule, et je ne mets pas longtemps à découvrir l'identité de l'autre personne. Drago.

Je fronce un peu les sourcils en le voyant aussi calme, presque nostalgique ou triste même mais je ne dis rien pour l'instant. C'est pas comme si on avait pris l'habitude de se faire des confidences durant toutes ces années. Je pose une main sur la barre métallique, maintenant de l'autre la mince couverture autour de moi. Pourdlard est magnifique, et même la nuit, il offre un spectacle envoûtant. Ma deuxième maison..Je n'arrive pas à me dire que si bientôt la chance n'est pas de notre côté, tout cela peut partir en ruines. Mais comment on pourrait vouloir détruire une chose pareille ? Qu'on soit professeurs ou de n'importe quelle maison, on a tous des souvenirs éparpillés au quatre coins du château. A un moment ou à un autre, nous avons tous senti que notre place était ici, et pas ailleurs ; à moins de s'appeller Tom Jedusor. Je me mords nerveusement en me reprenant à penser encore au danger qui pèse sur nos épaules. Ca frise l'obsession, la nuit, le jour, pendant les cours..Mais je ne peux pas tout faire comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Surtout que je serais directement impliquée dans cette affaire; il est hors de question que je laisse tomber Harry, ou Ron. Même si j'ai peur, je ferai passer cela sur le compte de la fatigue..Ou des pseudos-plans auxquels je commence à réfléchir.

Je retrousse mon nez lorsqu'une goutte s'écrasa contre ce-dernier puis je recule, me mettant aussi à l'abri. Je relève les yeux vers le ciel; même si la nuit a bien étendu son règne à cette heure, on n'a pas de difficultés à distinguer de gros nuages opaques, comme s'ils étaient partie intégrante de Poudlard maintenant. Ce qui n'est pas tout à fait faux. Je m'appuie contre la voûte de pierre avant de me laisser glisser contre, m'asseyant par terre. J'hôche doucement la tête à ce que tu me dis, tout de même intriguée par ton attitude même si je ne dis rien. Ca m'arrange plutôt, alors ne réveillons pas les anciens démons. Je sors ma baguette de ma poche et joue distraitement avec cette dernière avant de relever les yeux vers toi. Oh..Télépathe ? Non, c'était plutôt prévisible que cette question me brûlait les lèvres. Pourtant ta réponse m'intrigue encore davantage, mais je pense que je vais garder toutes les autres questions qui me viennent pour moi. Certes tu ne veux pas faire de mal mais si j'ai appris quelque chose avec toi au cours de ces années, c'est de ne surtout pas te pousser à bout.
      « - Je..Euh, merci. »

Je fais une petite moue, n'ayant trouvé rien de mieux à dire. Pourtant ce n'est pas tout à fait débile, merci de..De pas m'envoyer bouler comme toujours, ou de ne pas me provoquer en duel. Même s'il est vrai qu'entre nos chamailleries et ce qui nous attend, je préférerai retourner en deuxième année avec sa panoplie de "sang-de-bourbe". Je regarde l'extrémité de ma baguette et passe un doigt sur les fines courbes qui l'ornent. Ca ne m'étonnerait pas que ce soit la situation qui le mette dans un état pareil, quoi d'autre sinon ? J'aurai jamais pensé le voir manifester tant ce qui le tracassait d'ailleurs.

Je te regarde, me rappellant cet autre jour où tu m'avais montré ta marque à la volerie. Là aussi, on était seul, il aurait pu faire ce qu'il avait voulu, impérium, crucio, doloris..Mais non, il s'était contenté de partir, espérant peut être m'avoir fait peur. Peut être..Peut être que c'est une preuve que Drago Malefoy n'est pas foncièrement mauvais dans le fond. Taquin, prétentieux et ventard autant qu'un petit gosse de riche peut l'être oui, mais démoniaque, non. Jedusor n'aurait pas agi ainsi à sa place, en croisant une sang-de-bourbe, il ne se serait pas limité à des répliques blessantes..Il veut simplement agir comme on lui ordonne de faire pour ne pas avoir à subir de conséquences trop douloureuses. Je fixe le mur en face de moi et secoue un peu la tête dans mes réflexions; je rêve, ou est-ce que je commence à le plaindre?

      « - Je crois que je ne comprendrais jamais pourquoi vous prenez tant de plaisir à le servir. Il peut vous tuer d'une seconde à l'autre si ça lui chante..»


Dis-je tout haut ce dont à quoi j'étais en train de penser. Je relève lentement la tête vers lui, ne craignant pas sa répartie cette fois-ci. Pour une fois, je crois qu'on est sur la même longueur d'ondes..Je crois que Lupin a raison, lorsqu'il dit que les temps sombres sont capables de rapprocher les gens entre eux. Mais voilà, il reste Malefoy. Et je dois malgré tout conserver une défense, même s'il ne semble pas dans son état normal pour attaquer, d'autant plus que l'on est en pleine nuit. J'entends des tressaillements dans sa voix lorsqu'il aborde de la guerre et un énième soupir s'échappe de mes lèvres. Il a raison mais malheureusement, on ne peut rien y faire..J'aurai aimé passer en 7ème année et passer mes ASPICS comme tout le monde avant. Mais je suis arrivée avec une année de retard.

      « - C'est de la folie..On est pas des armes de guerre, on est encore que des gamins..»


1051 mots = 60 points.


Dernière édition par Hermione J. Granger le Dim 15 Mai - 15:50, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le mal, c'est le bien. | Granger   Le mal, c'est le bien. | Granger EmptyVen 6 Mai - 20:30

    Tout le monde dort sur leurs deux oreilles, alors que moi je me soucis de leurs sorts, je sais très bien ce qui va se passer et c’est pour bientôt. Cette guerre sera sanglante, il y aura plein de mort, du sang coulera. Après la bataille, on devra tout reconstruire mais on n’effacera pas toutes les traces de cette guerre. Guerre de sang, guerre de camp. Tout ce que je souhaite, c’est que ceux que j’aime ne périssent pas dans cette guerre, je protègerais ma mère oui, mes amis mais mon père c’est tout une autre histoire. Je sais que bientôt il m’appellera et me dira que c’est l’heure …c’est l’heure de la fin. Bientôt tout le monde devra brandir leurs baguettes, et seul la chance, le hasard, les sorts détermineront si l’on doit encore vivre ou non. Je suis préparer mentalement, physiquement non mais je n’aurais pas le temps pour ça. Je serais fort, je ne baisserais pas les bras. La mort ne m’emportera pas, je ne lui ferais jamais ce plaisir là. Je me battrais jusqu’à mon dernier souffle, jusqu’à ce que je ne tienne plus debout. Je pense que je suis seul, j’ai envie de me laissé aller mais j’entends des bruits de pas, je déglutis difficilement la gorge serrer ne préférant rien faire, ravalant mes sanglots. Non, non ne craque pas, jamais.

    Je relève les yeux vers elle, je lui réponds calmement, presque d’un calme effrayant. Je n’ai pas l’habitude d’être ainsi, normal qu’elle se pose des questions. Mais comme on dit, c’est le calme avant la tempête. Je sais que mon calme ne va pas durer longtemps, c’est juste histoire que je me repose l’esprit, que je me calme et que je pense à autre chose. C’était la dernière personne que je suis surpris de voir ici. Elle qui est plutôt du genre à se coucher tôt pour pouvoir suivre …mais je pense que tout autant que moi, quelque chose la travaille, et tout le monde ne cesse d’en parler. Elle, Potter et Weasmoch sont les premiers visés. Mes meilleurs ennemis depuis notre première année. Une haine qui ne fait que de s’accroitre au fil du temps. Je repense à Poudlard, j’ai tellement peur que Poudlard soit impliqué là-dedans. C’est ma maison, j’y ai passé presque toute ma vie. C’est ma deuxième maison, c’est mon échappatoire, je me sens tellement bien ici. Si le sort de Poudlard en dépend aussi, je n’imagine pas mon état, intérieurement je ferais parti des plus malheureux.

    Je remarque le regard de Granger, je sens cette envie de me poser une certaine question dont je sais qu’elle sera bientôt prononcer. Je lui réponds avant qu’elle ne la pose, glissant mon regard sur elle. Je l’observe, de jolies petites frisettes, malgré les ténèbres qui règnent, elle a de jolis yeux. Je la reluque, de haut en bas. Je ne peux apercevoir autre chose de son corps. Je me contente de son merci, n’ajoutant rien, ne disant rien. Elle n’a pas envie de me parler, tant mieux ou tant pis peu importe. Je t’avais montré ma marque, je voulais que tu saches, que vous sachiez que je ne suis pas, ou plus comme vous. Je ne l’ai jamais été de toute manière, mais je veux que l’on se méfie de moi, je ne suis pas quelqu’un en qui il faut avoir confiance. Je pose mes yeux gris à nouveau sur elle, la lumière qu’émet la lune se glissant sur mon visage. Je soupire un peu.

    -De toute façon, si on voudrait revenir en arrière on ne pourrait pas. Il pourrait nous tuer. Mais ce n’est pas ça qui m’effraye, c’est l’après guerre. Et si on gagne ? Comment sera le monde ? Est-ce qu’il nous tuera ? Au moins personne ne voudra prendre sa place au niveau de la domination sur le monde moldu et sorcier …et si on perd ? Et qu’il meurt ? Qu’est-ce qu’on deviendra ? Je n’ai pas envie de me retrouver à Azkaban…

    Je pousse un petit soupire, bon j’aurais du me taire moi, maintenant j’aimerais retourner en arrière pour effacer et recommencer. J’aimerais lui répondre autre chose, lui dire de faire comme si elle n’avait rien entendu mais évidement, des mots comme ça, venant de moi on n’efface pas ça comme ça. Rien n’est comme avant et rien ne changera pour que tout redevienne comme on voudrait. Je préférais rester là à embêter Potter pour les premières années plutôt que de me poser des questions sur ma vie, sur mon choix et avoir ma vie entre les mains du diable. Je baisse mon regard vers le sol, jouant avec ma baguette puis je murmure un Lumos maxima pour éclairer l’endroit où l’on se trouve. Je ne relève pas mon regard, je me contente simplement de fermer mes yeux.

    -A ces yeux, nous sommes fait pour se haïr, pour se battre et assez mûr. Je suis la sienne, je porte tout ce poids sur mes épaules. Ils m’ont préparés à me battre, je fais parti des leurs …un seul faux pas, et ma vie se finit. Surtout Granger, répète-le à qui que ce soit …je crois que tu périras avant moi.

    Dis-je en agitant ma baguette vers elle puis je soupire un peu et je ramène mes jambes vers moi légèrement, levant mes yeux vers le ciel couvert de nuages. Je me lève puis je m’approche de la barre en fer posant une main dessus. C’est déjà mouillé, la pluie redouble d’effort, je m’éloigne légèrement ne voulant pas prendre une nouvelle douche. Je commence à fatiguer. Je tourne ma tête vers Granger.

    -Il vaudrait mieux pour toi, retourné te coucher, tu ne crois pas ?


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Hermione J. Granger

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MessageSujet: Re: Le mal, c'est le bien. | Granger   Le mal, c'est le bien. | Granger EmptyDim 15 Mai - 20:42

Le mal, c'est le bien. | Granger 765252hermynou

Je suis fatiguée de cette guerre bien avant qu'elle ne commence, c'est assez décourageant, n'est-ce pas ? J’ai beaucoup trop de questions qui me taraudent l’esprit et pourtant, le jour J, il faudra agir sans prendre la peine de réfléchir. Il suffit de te perdre dans tes pensées pour ne pas voir l’éclair vert qui se dirige vers toi. Comment voulez-vous vous endormir avec des pensées pareilles ? Voilà pourquoi je me retrouve flanquée sur le toit à une heure tardive. Je pensais plutôt être seule et j’espérais que la simple vue du parc et de ses environs apaiseraient mon esprit, mais non. Je me retrouve face à mon pire ennemi, pourtant, ce n’est pas comme si j’étais en danger…Enfin, pas pour le moment du moins. Je pense qu’on a tous les deux besoin de vider notre sac sur les évènements. Je range ma baguette dans ma poche mais la garde quand même à portée de main. Ce n’est pas parce que tu as l’air différent de tous ces autres jours de méprise que je risque de baisser la garde pour autant. Je me poste à tes côtés et mon regard fixe le lointain. Tout est noir, gris, presque sinistre. Il ne manquerait plus que la marque des ténèbres pour venir compléter le décor de ce triste paysage. Elle y sera bien lors de cette guerre, j’imagine. La guerre…Peut être qu’après cela, l’endroit où nous nous trouvons n’existera plus. Je sens une boule se former dans ma gorge mais je resserre mes mains autour de la barre en fer pour m’empêcher de craquer. Me montrer faible et vulnérable face au présumé «ennemi» ? Hors de question, tu pourrais être dans tous les états possibles et imaginables, que je ne te laisserai pas l’occasion de m’atteindre bien avant que tout cela commence.

Je sens ton regard sur moi et je tourne lentement mon visage vers toi. Suis-je si prévisible que ça ? Enfin, depuis six ans que tu me connais, il est vrai que ça aurait été étrange que je reste sans voix face à ce changement de comportement inattendu, et presque inquiétant. Je demeure silencieuse tout en t’écoutant. J’ai l’impression que les deux camps ne sont que de vulgaires pions sur un échiquier. S’il en sacrifie quelques uns ce n’est pas son problème, il en a toujours bien d’autres en réserve. Je garde un moment le silence face à sa réplique et pince mes lèvres entre elles. Je lâche ensuite un soupir avant de fixer mon regard sur un point invisible face à nous.

      « – Tout dépend de toi Malefoy. Fais le moins de choses possible et peut être que la justice magique se montrera clémente envers toi. » Je laisse courir nerveusement mes doigts sur la barre avant de reprendre, pour éviter d’encaisser l’une de tes remarques acides. « – Je sais très bien que ce n’est pas toi qui décide et que tu n’as pas le choix. » Je te regarde à nouveau, un sourire triste s’esquissant sur mon visage. En temps normal j’aurai eu envie de t’attaquer ou de dire d’aller te faire voir mais non, au moins on se ressemble en quelque chose…Dommage que cela ressemble à de la peur. « – On souffre avant, pendant, après…Au final, le mieux serait que l’un de vous parvienne à tout arrêter. C’est ce qui ferait le moins de dégâts, comme un espion. Mais c’est beaucoup trop dangereux, et quasiment impossible à réaliser. »


Je termine rapidement ma phrase avant d’aller m’asseoir malgré l’obscurité, sous une voûte abritée du toit. Il faut vraiment que j’apprenne à me taire. Qui sait si cette phrase ne va pas réveiller le Malefoy sadique et agressif. Tu restes un mangemort tout à fait capable de me livrer aux autres tout de suite. J’aurai l’air maline moi, tiens. Je déglutis difficilement face à cette perspective mais tandis que j’opte pour la solution «me faire oublier le plus vite possible», je plisse les yeux lorsqu’une lueur blafarde m’éblouit. Heureusement pour moi, pas la mort ni un sort, tu as seulement éclairé cette partie du toit. Je ramène mes jambes contre ma poitrine, les encerclant de mes bras, ma baguette près de moi. Les récits de la première guerre par les membres de l’Ordre font froid dans le dos et pourtant, j’ai l’impression que celle-ci sera pire encore. Voldemort a deux défaites à son actif, dont il souhaite se venger..Si seulement on pouvait trouver une faille quelque part, quelque chose qui permettrait de ralentir ce qui est en train de se dérouler. Tout va beaucoup trop vite, et ça me terrifie. Tout ce que j’ai sur le cœur, je sais que je devrais en parler aux autres plutôt qu’à toi. Confier ses craintes à son ennemi, ce n’est jamais très bénéfique. Surtout que tu pourrais t’en servir…Mais les autres sont tellement affectés eux aussi par cette idée de combat, que je n’ose même pas en rajouter avec mes propres phobies. Je joue nerveusement avec une mèche de cheveux avant de commencer, d’une toute petite voix :

      « – Ce n’est pas que la guerre qui me fait peur, mais aussi ses morts et ses conséquences..S’il arrive quelque chose aux miens je sais que je ne pourrai jamais m’en remettre. Quoi que, même ceux du camp ennemi…Aucun de nous ne mérite de mourir. Ni toi, ni moi. Mais si le bien gagne, et que certains de l’autre camp cherchent à venger leurs morts ? Et si je tue des gens ? Après la guerre, qui est-ce qui risque de me tuer, moi... ? »


Je sens ma voix tressaille et je me reprends, enfonçant mes ongles dans les paumes de mes mains. Ne craque pas Mione…Je souffle et tourne mon regard vers la porte avant de cligner plusieurs fois des yeux, me détournant de ta vision afin de me calmer. Ca m’a fait du bien, de sortir ce qui me tracassait l’esprit depuis des semaines et des semaines. Mais je n’ai pris conscience de ce que je disais que lorsque c’était trop tard. Je me mords nerveusement la lèvre inférieure lorsque tu te remets à reprendre la parole. Et si c’était un piège, que tu te montrais compatissant pour mieux m’atteindre et m’attaquer par la suite ? Je me tourne brusquement, prise d’un doute, et baisse mon regard sur le sol mais non, ma baguette est bel et bien toujours à mes côtés. Je repousse quelques mèches de cheveux qui me barraient le visage puis je me redresse, reprenant fermement ma baguette dans ma main puis je m’appuie contre le mur. Je ne parviens pas à relever les yeux vers toi, je ne sais pourquoi mais pourtant, ce n’est pas faute d’essayer. Je fronce un peu les sourcils en t’entendant avant de déclarer d’une voix neutre :

      « – Je n'ai pas l'intention de le répéter.»


Tout le monde ne sait pas à quoi s’attendre, et j’ai mieux à faire que de jouer la maline en racontant à la moitié de l’école que j’ai trouvé la faille de Drago Malefoy. Ce ne serait même pas une grande découverte, même les plus fiers d’entre nous craignent pour leur vie et pour celle de ceux qui l’ont sont chers. Malgré les apparences que l’on se donne, on est tous des êtres-humains. Tous, à l’exception d’un seul être, un monstre qui fait simplement trembler le monde sorcier rien qu’à l’entente de son prénom. Je me racle la gorge et frotte un peu mes yeux. J’aurai bien besoin de Pattenrond à ce moment précis…Une faible lueur provenant de la lune me fait relever les yeux vers cette-dernière. Le ciel commence à se dégager et à la libérer de sa prison de nuages, même si les étoiles elles, ne semblent pas décidées à se montrer. Je croise mes bras et les frotte un peu entre eux avant d’hausser lentement les épaules face à ta question.

      « – Je sais que je ne dormirai plus, autant continuer de jouer les insomniaques.»


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MessageSujet: Re: Le mal, c'est le bien. | Granger   Le mal, c'est le bien. | Granger EmptyMer 18 Mai - 14:02

    Bientôt le monde sera enterrer sous les ténèbres, tout le monde devra se cacher pour ne pas se faire tuer, tout le monde devra veiller sur ses gardes si personne ne veut mourir. Tout le monde aura peur, tout le monde a peur pour sa peau, tout ce que l’on veut c’est vivre, avoir une famille, pouvoir découvrir des choses encore inconnues. Nous sommes jeunes, nous avons autre chose à faire qu’à nous battre mais la vie en a décidé autrement, nous devons nous plier au maitre, aux règles. Nous vivons dans un monde ou la guerre est au rendez-vous, nous vivons dans un monde ou règne la peur, ou la mort nous guette de très près ne voulant rater aucune occasion de nous ôter la vie. Je crois qu’en ce moment tout le monde parle de ce sujet là, dans toutes les salles communes, tout le monde s’y prépare, tout le monde s’y attend, tout le monde est près à agir dès le premier signe que tout ira mal. Malheureusement je montre une pointe de faiblesse devant l’un de mes ennemis, Granger …cette petite peste, que je n’ai jamais pu blairer. Je pousse un long soupire, elle ne comprend donc pas ? Je dois agir, et ne pas rester là les bras croisé à rien faire. De toute façon je ne peux pas, car soit mon père, ou soit lui me poussera à attaquer, à aller en avant et me battre. J’hausse simplement les épaules, n’acquiesçant cependant pas. Je fronce les sourcils, aurait-elle lu dans mes pensées ? Je n’espère pas, j’aurais très peur sinon car beaucoup de pensées malsaines, tristes ornent mes pensées. Je la regarde sourire, quoi ? Elle qui me sourit ? Bon …je vais finir par croire qu’elle a un bon fond. Je pousse un long soupire passant mes doigts dans mes cheveux blond, yeux clos.

    -Même si on voudrait tout arrêter, le monde s’arrêtera de tourner en même temps. Pour cela …il faudrait sacrifier des vies, et personnellement je n’ai pas envie de sacrifier la mienne.

    Je n’en ajoute pas plus, je n’en ai pas envie en même temps. Je relève la tête, et je la suis du regard silencieux. Je ne souris pas, l’expression de mon visage restant ferme. J’éclaire un peu, à l’aide d’un Lumos histoire qu’on arrive encore à voir ou l’on met les pieds ou qu’on se voit. J’aime regarder les personnes quand je parle, parfois rien qu’en un regard, avec leur expression on peut les piéger. Tout le monde sait que le Lord déteste les défaites, et revient toujours plus puissants, avec plus de hargne et son envie de tuer toujours plus présente. Je relève à nouveau mon regard vers elle, ayant tripoté ma baguette, assez nerveux car il faut dire qu’être en ta présence me stresse énormément, et savoir qui tu es, à quel sang tu appartiens, me dégoûte et m’horrifie encore plus. J’hausse les épaules, m’adossant contre le mur en pierre derrière moi.

    -De toute façon, si le mal perd, un jour ou l’autre il y aura une autre bataille …le mal a horreur des défaites et cherche toujours à se venger. Ceux qui survivront seront calme pendant un moment …mais il y aura toujours cette haine, ils auront toujours des plans qu’ils mettront en œuvre. Tout le monde devra tuer…pour sa survit et celle des autres, tu ne crois pas ? Et puis, personne ne voudra te tuer après la guerre si tu n’es pas morte d’ici là. Le mal serait certainement en minorité, nous ne sommes pas nombreux comparé à vous.

    Je n’ai pas envie que l’on perde, je suis sûr que mon père par après me traitera d’incapable, il me maudira comme tout ceux qu’il juge parce qu’il trouve que ce sont des moins que rien. Mais lui ? …j’espère que pendant cette bataille, quelqu’un lui fera du mal au point qu’il frôle la mort et qu’il se rend compte des choses, de ce qu’il fait. Je lui dis alors de ne rien dire, car quand je me montre aussi faible, c’est dans des moments où je suis seul, et en général j’évite les copains de Potty ou, lui-même. Je sais que tout le monde a peur, mais dire qu’un Malefoy s’est montré faible, dire qu’est-ce que ses peurs …je crois que notre famille serait pointé du doigt, par beaucoup plus de gens, déjà qu’elle n’est pas très bien vue ces dernier temps. J’annule le sort en voyant le ciel se dégager, au moins la Lune nous servira de lumière, faible certe mais c’est déjà sa. Je lui dis un conseil, histoire qu’elle ne soit pas trop fatiguée –Malefoy qui s’inquiète, n’y croyait pas trop- et que je puisse …penser à autre chose, mais rien qu’en la voyant, il n’y a qu’un seul mot qui me vient en tête, ce mot que tout le monde prononce en ce moment, ce mot qui définit la mort, la douleur, la souffrance …La Guerre évidement. Je ne réponds toujours pas, beaucoup trop silencieux. Et qui dit trop silencieux dit suspect non ? Je me redresse, m’aidant du mur puis je détourne mon regard vers la lune, la pluie avait cessé de tomber, les nuages se dégagent laissant place aux étoiles ainsi qu’à la Lune encore caché par les nuages. Le calme après la tempête n’est-ce pas ?

    Je tourne la tête vers Granger avant de sourire intérieurement, presque surexciter en ayant eu une idée assez géniale. Je lance un accio sur ta baguette, rapidement pour que tu n’es pas le temps de réagir et je resserre mes doigts autour de cette dernière. Je me concentre, n’ayant maintenant plus que toi dans mon champ de vision. Je désire te voir souffrir, j’ai envie de t’entendre gémir de douleur, j’ai envie de te rendre folle…presque aussitôt, un jet de lumière argentée s’échappa de ma baguette, je prononcé très distinctement :

    -Endoloris !

    Je la regarde s’effondrer sur le sol, un long frisson parcours mon corps, je ne peux m’empêché de rire, quelle pitié. Je me dirige vers elle avant de me mettre accroupi puis je lui attrape ses longs cheveux ondulés châtains clair, lui faisant relever la tête vers moi, je souris en coin.

    -Il n’y a que les mangemorts qui savent en faire l’usage, car vous n’êtes pas aussi mauvais qu’eux…Il faut éprouver du plaisir à voir souffrir son ennemi pour réussir ces sortilèges là. Tu dois le savoir non ? Je suis sûr …que tu as essayé d’en savoir plus en cherchant sa dans les livres…mais les livres n’apprennent rien, c’est tellement mieux dit, et tellement plus clair quand sa sort de la bouche d’un mangemort, tu ne crois pas ?

    Je lâche ses cheveux, laissant sa tête retomber sur le sol puis je grimpe sur elle, souriant en coin et je me penche à elle, entendant des petits gémissements qu’elle essaye de faire taire mais qui s’échappent quand même. Je me redresse légèrement et je relève son haut m’arrêtant bien avant que j’aperçois sa poitrine puis j’écris « Sang de Bourbe » sur son ventre, tout en mutilant sa peau à l’aide de ma baguette magique puis remet son haut correctement et je pose ma main sur sa joue, la caressant de son pouce.

    -Pourquoi tu pleures ? Ca ne fait pas mal

    Dis-je lentement, dans un murmure, très calme avant de sourire amusé puis je me redresse et je regarde autour de moi, surveillant si personne n’a eu le cran de mettre les pieds ici puis je regarde la sang-de-bourbe allongée sur le sol, la pierre est assez froide en plus de ça. Je lève ma baguette tout en la forçant à se redresser.

    - Lève-toi ! Ce n’est pas comme ça que tu arriveras à survivre, le Seigneur des Ténèbres et beaucoup plus fort que moi, tu ne tiendrais même pas une minute face à lui.

    Je la maintiens debout, sachant qu’en étant sous l’emprise de se sort, on ne tient pas debout, notre corps subit une grande douleur, tous nos muscles prennent un coup, notre cœur palpite, les larmes coulent toutes seules …Je pousse un petit rire qui ne dit rien de bon. J’annule le sort, la regardant retomber lourdement sur le sol, à mes pieds. J’annule aussi le sort de doloris puis de mon pied, je la retourne la mettant sur le dos. Je crois que le mauvais côté à repris possession de moi, que ma haine a fait place et envahit à cet instant là mon cœur. Ce soir, j’aurais voulu faire le vide, j’aurais voulu ne pas utiliser la magie et pour une fois …rester au calme, même en présence d’une ennemie mais il faut croire, que nos pulsions, on ne les contrôle pas ?

    - Tu en as eu assez Granger ? Ou faut-il que je continue ? Tu m’as dis que je dois continuer ? Oh je n’ai jamais vu quelqu’un qui en redemandait...tu aimes souffrir n’est-ce pas ?


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Hermione J. Granger

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MessageSujet: Re: Le mal, c'est le bien. | Granger   Le mal, c'est le bien. | Granger EmptySam 21 Mai - 21:07

Le mal, c'est le bien. | Granger 765252hermynou

      « – Peut être, mais la haine, cela se transmet de générations en générations. Je crois que l’on a eu assez de preuves sur ce sujet-là. »


Rien qu’à voir Tomas et toi, condamnés à vous détester dès vos plus jeunes âges alors que vous ne saviez même pas à quoi ressemblait l’autre. Au final, Voldemort a ses pions, qu’il forme pour qu’à leur tour ils sachent manipuler leurs propres pions, etc. Et sur un seul coup de tête, un seul homme, si ça lui chante, peut décider d’anéantir en un seul [liscoup de dès tout ce petit monde. C’est tragique quand on y pense. Le «révoltant», vient en second. Je te jette un dernier regard puis je vais m’asseoir à l’abri de la pluie, et peut être aussi à l’abri de toi ? Quoi qu’il en soit, je repère un endroit abrité et pas vraiment obscur. Je m’y installe, jouant nerveusement avec ma baguette puis finalement tu nous éclaires un peu, que l’on voit au moins où est l’autre et où est-ce qu’on peut mettre les pieds sans faire de chute, hm, humiliante.

Je finis par déballer tout ce que j’ai sur la conscience, mais sans te regarder bien sûr, c’est plus facile. Et même si c’est toujours ameneur de mauvaise augure que de croire que l’on peut faire confiance à son meilleur ennemi ne serait-ce que l’ombre d’un tout petit instant, si je te parle de tout ça, c’est avant tout pour moi. Voilà des semaines que toutes ces craintes que je t’expose me hantaient, une fois dites, je me sens soulagée. Pas autant que je le souhaiterais évidemment, mais bien assez pour me reconstruire cette façade de fille forte et toujours prête à réfléchir à un plan ou une solution sans laisser la panique la gagner. J’essuie légèrement les yeux et prise d’un doute, vérifie que ma baguette se trouve bien à mes côtés. Malheureusement pour moi, ce soulagement ne dure pas bien longtemps, lorsque je la vois voler entre tes mains. Je me redresse aussitôt, furieuse.

      « – Eh ! A quoi est-ce que tu joues ? Rends-moi ça tout de suite ! Tu veux que je parte, je m’en vais ! »


Je fronce les sourcils et serre mes poings, ne sachant pas à quoi m’attendre…Ou plutôt si, et c’est bien ce qui m’inquiète le plus. Je jette un coup d’œil derrière nous dans un dernier élan d’espoir mais non, personne ne pousse la porte. Avec le silence glacial de la nuit, des bruits de pas s’entendraient aisément. Or, rien ne se manifeste, si ce n’est les battements de mon cœur qui se font de plus en plus rapides et forts sous l’angoisse. Je me maintiens en retrait, et même si je ne me trouve pas loin de la porte, je sais que la fuite ne mènerait à rien : tu possèdes deux baguettes, c’est facile de piéger quelqu’un, ou de provoquer une chute. J’imagine que ça doit être jouissif d’être en ta position, de me voir te craindre alors que voilà ce que je m’engageais à ne pas faire au cours de ces six années. J’écarquille les yeux en t’entendant prononcer l’un des trois sorts impardonnables –et pas des moindres–, mais j’ai juste le temps de voir une lueur sortir de ta baguette avant de m’effondrer sur le sol, une douleur sourde se répandant dans tout mon corps. C’est le premier Doloris que je reçois…Si j’avais pu m’en passer cela aurait été avec plaisir, or un Malefoy trop calme cela cache toujours quelque chose, la preuve. De plus, est-ce que j’espérais vraiment me tirer de cette guerre et de tout ce qu’elle impliquait sans satisfaire le sadisme des mangemorts et autres…Pions de Voldemort ? Non ; pour eux je ne suis qu’une sang-de-bourbe, une erreur de la nature. Humaine ? Peut être pas. C’est ridicule lorsqu’on y pense, cette aristocratie de sang. Le mien est de la même couleur que le leur, que s’imaginent-ils ? Qu’avoir des parents moldus, ça fait des êtres à part ? Et alors ? Avec la diversité on peut en apprendre beaucoup, non ? Puis, cette image de rat de bibliothèque que je m’étais construite, c’est parce que je pensais avoir beaucoup trop de retard sur eux, qu’ils ne levaient pas la main en cours parce qu’ils trouvaient ça beaucoup trop facile, étant nés dans ce milieu. Mais non.

Je me tortille de douleur sur le sol froid tout en essayant de contrôler mes gémissements ou mes grimaces, tout ce qui pourrait montrer des signes de souffrance, en somme. Mais j’arrête bien vite ma tentative, réalisant que c’est quasi-impossible et qu’en plus de ça, prétendre ne rien ressentir en recevant un sort de torture…Ce n’est pas l’option la plus intelligente, tu serais capable de trouver bien pire encore pour me prouver..La supériorité de ton sang, ou quelque chose du genre. Je me cambre, sentant la douleur s’accentuer un peu plus à mesure que tu t’avances vers moi. J’ai l’impression que mon cerveau va exploser ; ou du moins il ne me répond plus désormais. Je me mords la lèvre jusqu’au sang, ne retenant pas un cri qui résonna de part et d’autre du toit. Un cri qui fait plutôt froid dans le dos d’ailleurs. Je retiens mes larmes au maximum et ne bronche pas lorsque tu m’attrapes par les cheveux pour me forcer à te regarder. Là, je souffre, j’espère que tu es content. J’espère que ton petit plaisir ne va pas s’éterniser non plus, maintenant que tu as vu et obtenu ce que tu semblais tant désirer. C’est bien la première et dernière fois que je reste calme en compagnie d’un Serpentard, hormis Tomas. Peut être qu’avec un peu de chance, mon cri a réussi à alerter quelqu’un ? A moins que sans m’en rendre compte, tu ais lancé un Sourdinam pour plus de précaution.

Je lâche un énième gémissement de douleur puis je lève vers toi des yeux embués, mais ne reflétant que très peu de sentiments. La souffrance bien sûr, mais aussi la haine. Peut être devrais-je regretter mes mots de tout à l’heure ? Peut être devrais-je arrêter de raisonner comme Harry, à me dire que ce n’est de la faute de personne toute cette haine provoquée, si ce n’est de celle de Salazar et de Voldemort. Peut être qu’au même titre que moi, toi aussi tu mérites de souffrir. Je ferme fort les yeux, essayant tantôt de maitriser toute cette douleur, me rendant pourtant compte que cela ne sert à rien : tu la baisse ou l’augmente selon tes envies. J’entrouvre mes lèvres, réussissant à ne marmonner que très mollement :

      « – Va...en...enfer.. »


Je pose une main sur mon front avant de grimacer violemment, la douleur s’accroissant encore davantage. Cela aurait été dans d’autres conditions j’aurai pesé mes mains pour tenter de m’enfuir au plus vite et pour trouver un moyen de le semer. Mais là, mon cerveau ne jurait plus que par Douleur – Haine – Dégoût. Peut être que la provocation ne va pas arranger mon cas, quand bien même, tout me dit qu’il n’en a de toute façon pas fini avec moi pour le moment. Je renifle avant de me mettre à appeler Ron d’une toute petite voix. Comment est-ce que vous voulez construire une phrase censée quand chacun de vos membres vous provoque des douleurs atroces ? Je ferme à demi les yeux, la tête me mettant à me tourner maintenant. La seule chose qui me «réveille», c’est lorsque tu te mets à grimper sur moi, une vague d’angoisse qui me submerge à nouveau. Je pose mes mains devant moi et tente de te repousser, à l’aveuglette, bien qu’en réalité, poser les mains sur toi aurait le même effet, tu ne bouges pas d’un pouce. Tu as réussi à me faire perdre le peu de force que j’avais déjà contre toi. Je déglutis difficilement, la bouche sèche alors que mon souffle se fait un peu plus haletant, voire rauque. Combien de temps cela fait-il que je suis sous l’emprise du doloris ? J’ai l’impression que ça fait des heures. Je n’ai jamais autant souffert. L’expérience du basilic, ce n’était rien à côté. Je frémis de dégoût mais aussi de froid en sentant le pull gris de ma maison remonté.

      « – Qu’..tu..fais… »


Ma respiration s’accélère au même titre que les battements de mon cœur, comme si c’était encore possible pour ces-derniers. Tiens, eux aussi commencent à me faire mal, d’ailleurs. Je prends sur moi-même et fais un effort considérable pour redresser ma tête lourde. Même si mon champ de vision est assez obscurci, et gêné par l’humidité, je ne peine pas autant que je l’aurai souhaité à réaliser ce que tu es en train de faire. J’écarquille les yeux, et avant de faire quoi que ce soit, mon corps est pris de violentes convulsions et c’est à nouveau l’un de mes cris suraigus qui déchirent le calme apparent de la nuit. Je me mets à pleurer plus bruyamment, ma vision qui se fait de plus en plus floue. Jusqu’à où comptes-tu aller comme ça ? Mes lèvres tremblent, je te regarde fixement alors que de nouveaux sanglots me prennent. Il faut qu’on m’explique, qu’est-ce que j’ai fait pour mériter tout ça ? Mes origines, je ne les aie pas choisies…Je prends de longues et profondes bouffées d’air, me crispant. Je ferme les yeux et te sens te redresser, avant de finalement ne plus rien entendre. Serais-tu parti ? Finalement ça m’arrangerait, tant pis pour la forme, peut être vais-je arriver à me trainer comme je le peux jusqu’à l’infirmerie, enfin, pour ce qui est des escaliers ça me semble tout de même difficile.

Pourtant, tu as laissé le doloris. Comptes-tu me laisser agoniser là haut, comme une bête, prétextant que ce n’est pas toi lorsque quelqu’un me trouvera le lendemain ? Ma baguette…Tu as ma baguette ! Une fois cassée, elle ne sera plus d’aucun alibi. Je rouvre lentement les yeux, dépose une main sur mon ventre meurtri, mais je réalise que c’est une mauvaise idée en constatant que la douleur ne fait qu’accentuer celle déjà provoquée par le sort impardonnable. Comble de tout, je sens une deuxième force m’obliger à me redresser et à te regarder en face. Oh non…Les larmes coulent oui, et je ne fais rien pour les arrêter, de toute manière, c’est impossible comme tu sembles si bien le savoir, sous l’emprise de ce sort. Si je ne conservais pas autant d’orgueil, même dans une situation pareille, et si ça serait quelqu’un d’autre que toi, je lui aurais déjà demandé de m’achever. Mais au fond, es-tu bien réellement un assassin ? Je dois avouer que tu as malheureusement raison, mais si je dois mourir pendant cette guerre, je ne le veux pas de cette manière là. Et quand bien même, je continuerai de lutter pour ma vie et celle des autres jusqu’à mon dernier souffle. Même si je ne suis pas supposée choisir. Ce duel entre toi et moi, on ne peut pas dire qu’il soit à armes égales. Tu serais pareil que moi, à ma place, bien que tu sois un homme. Mon corps ne se calme pas et mon cœur en est au même stade, c’est à se demander comment il fait pour ne pas lâcher d’ailleurs. Je me laisse lourdement retomber sur le sol lorsque tu finis enfin par annuler tous les sorts, à bout de force. Je lève péniblement le regard vers mon poignet, écorché contre les pavés lorsque je me suis retrouvée pour la deuxième fois sur le sol. Je le ramène lentement contre moi, tremblant et reniflant, le liquide poisseux collant à ma peau et mon haut.

Je te laisse faire, n’ayant plus suffisamment de force ou de volonté pour contre-attaquer désormais. Je veux juste que tu me laisses tranquille…Qu’est-ce que tu attends de moi, exactement ? Que je te supplie de ne plus me faire autant de mal ? Je reprends peu à peu mes esprits, même si évidemment, c’est difficile, et que je ne pourrai pas récupérer toutes mes capacités rien qu’en le souhaitant, sur le moment. Pourrais-je seulement réussir à me redresser ? Je laisse un gémissement plaintif s’échapper de mes lèvres lorsque tu menaces, à ta manière, de continuer ce que tu as entrepris. Ma foi…Quémander ma vie ou la perdre dans la seconde qui suit, je crois que le choix ne se pose pas deux fois. J’ai encore des choses à accomplir. Au diable ma fierté. Je ne suis pas en posture de poser des conditions. Il aura eu ce qu’il voulait : une humiliation et la certitude de m’être supérieur. Moi, j’espère m’en sortir vivante…Ce serait la moindre des choses. Je passe ma main sur mon ventre, n’ayant pas encore la certitude de ce que tu y as inscrit, avant de prendre la parole, d’une voix affaiblie :

      « – Ca suf…Suffit..pe-peux plus.. »



2147 mots = 110 points.
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Drago L. Malefoy

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MessageSujet: Re: Le mal, c'est le bien. | Granger   Le mal, c'est le bien. | Granger EmptyDim 22 Mai - 14:04

    Dans la vie, il y a des choses qui se passent comme ça et c’est tout. Il n’y a pas de questions à se poser, de réponses à chercher. La vie , elle est compliquée et parfois on a du mal à la suivre. Certains y arrivent, ne se cassant pas la tête à chercher le pourquoi du comment. J’ai toujours suivit ce que me disait mes parents, je n’ai pas cherché à savoir pourquoi, ni comment et à les contredire. Je ne me suis vraiment jamais poser de questions, pourquoi c’est comme-ci , pourquoi c’est comme ça. Pourquoi on doit les détester, pourquoi on doit les aimer. C’est comme ça, c’est ainsi et il n’y a pas de questions à se poser, point. Il y a les êtres inférieurs, et des êtres supérieurs, cela a toujours été comme ça. On ne peut pas me faire confiance non, pas en ce point là. Quand je suis calme, parfois il vaudrait mieux se méfier ou même s’inquiéter et ne pas rester avec moi en ayant la certitude qu’au fond, je suis bon. Je suis tout ce qu’il y a de plus maléfique, sûrement moins que vous-savez-qui mais il ne faut jamais me donner sa confiance ou un petit fond de sa confiance car je l’utiliserais, et forcément cela retombera contre vous. Je fais parti du mal, cette haine, cette envie de tout détruire coule dans mes veines. Tu aurais du t’en aller, reculer dès que tu as franchi le seuil de la porte qui mène ici. J’aime profiter de la faiblesse des gens, de les attaquer quand ils sont seuls , le meilleur moment pour voir souffrir, celui ou celle que l’on déteste le plus. Je lance un accio sur sa baguette et je souris en coin en l’entend presque s’excitée. Partir ? Mais pourquoi partir ? On n’a même pas commencé à jouer, tu veux déjà partir ? Hors de question !

    Je jette moi aussi un coup d’œil vers la porte. Mais elle s’attendait à quoi ? Personne ne viendra non, personne ! Tu es prise au piège, il fallait se méfier du serpent qui dormait …ce n’est jamais bon. Maintenant je vais te torturer comme il faut, comme si tu étais face à ceux qui veulent ta peau. Moi aussi je veux te voir morte, tu sais ? Mais je ne pense pas que j’aurais le courage de le faire. Je préfère te voir souffrir, presque me supplier d’arrêter, j’ai envie de t’entendre gémir sous mes tortures, sous la douleur que je t’infligerais. Je range soigneusement ta baguette, gardant la mienne en main et je prononce haut, fort et distinctement l’un des sorts impardonnables. Je la regarde s’effondrer sur le sol, comme une feuille morte. Morte ? Ce n’est pas le cas de le dire, elle ne l’est pas, pas encore. Je m’avance vers elle, augmentant le niveau de sa douleur, voulant la voir souffrir, voulant l’entendre crier sous la force inouï que je procure à ma baguette. Tant de haine, tant de plaisir, tant d’excitation …je jouis de te voir souffrir, tu es tellement belle quand tu souffres, tellement plus désirable. Tout ce que je voulais c’est de te voir dans cet état là. Tu me fais tellement de peine, j’ai de la pitié pour toi , tant de pitié qu’un sourire en coin, amusé avec une pointe de méchanceté se dessine sur mes lèvres. Sens-tu combien ça fait mal ? Combien on a envie de s’arracher les cheveux ou d’essayé de changer de positions pour que la douleur s’en aille ? Tu ne peux rien y faire, tu n’as plus le contrôle de toi-même. Ton cerveau ne sait plus quoi faire, tu ne sais plus où donner de la tête. Je sais, combien ça fait mal, je sais ce que cela fait. Souvent j’ai été puni car j’étais incapable de faire ce que l’on me demandait de faire. On m’a aussi formé à résister à ce sort, mais personne n’y résiste, on souffre toujours autant, à n’importe quel degrés de souffrance. Nous n’avons pas le même sang, il y a une différence. Même si notre sang a la même couleur que le votre, notre sang est pur, toi tu as du sang moldu qui coule dans tes veines …honte à toi ! Honte à ta famille ! J’espère que tu périras à cause de ça, que tu périras de la main de mon père, de celle du Seigneur des Ténèbres ou de ma tante …qui n’aime pas particulièrement les nés moldus, des gens comme …toi. Tu n’es pas comme nous, vous n’êtes pas comme nous, et on n’est pas comme vous. Vous êtes des êtres infâmes, vous ne méritez pas de vivre dans le monde des sorciers.

    Je m’avance vers toi, te regardant en prenant du plaisir. C’est tellement beau à voir, ma tante avait raison. Il faut vraiment vouloir faire souffrir la personne pour réussir ce sort…et le résultat est agréable, beau à voir et surtout joussif. Plus j’avance vers toi, plus j’augmente la douleur. Comment tu te sens ? Cela fait vraiment mal ? J’ai encore envie de t’entendre. Ton cri m’arracha un long frisson, non pas parce que c’est effrayant, parce que …c’est bon, c’est bon de t’entendre crier, petite sang-de-bourbe. Un cri strident, un cri de douleur …un cri veut tout dire, surtout dans ses conditions là. Tes cris, tes gémissements …ils parlent pour toi, ils te trahissent, et moi je renchéris. Jamais faire confiance à son ennemi, surtout si c’est ton ennemi n°2. Je sais que le premier, c’est l’ennemi du bien. Je te regarde droit dans les yeux, ton regard m’arrache un autre frisson, qui parcourt mon corps en entier. J’ai tellement attendu, j’en ai tellement rêver…je l’ai tellement souhaité, même si tu n’es pas la seule personne que je veux voir dans cet état là. Je mérite de souffrir ? Certainement, mais ce que tu ignores, c’est que j’ai beaucoup plus souffert que toi, de sort là, du fait qu’aux yeux de mon père je ne suis qu’un bon à rien, qu’un minable et qu’il aurait aimé avoir un fils plus compétant, moins peureux…mais qu’il ne se fasse pas de bill, qu’il ne me sous-estime pas, je peux faire preuve de beaucoup de choses …sauf que, comme il se voile la face et qu’il refuse d’admettre les efforts que je fais, les prouesses que j’accomplie …je ne peux que le détester, et le mettre dans le mauvais côté de mon cœur. Je le déteste, je veux qu’il souffre, qu’il se mette à ma place … si seulement, il me comprendrait mieux après. J’entends tes paroles, je souris un peu plus, ma baguette toujours pointée vers toi.

    -Tous ceux qui commettent le mal dans leurs vies vont forcément en enfer. Au moins je ne risquerais pas de m’ennuyer, avec toutes ces belles femmes. Tu n’es pas d’accord avec moi ?

    En enfer, on ne s’ennui jamais. On continue de se battre, il y a toujours des tensions, et on cherche toujours la guerre à ceux qui veulent faire régner le bien. Mais ce que personne ne sait, c’est que la vie, c’est elle, le vrai enfer. Nous souffrons, on se bat pour avoir une place dans ce bas monde, quelque soit notre rang, notre sang, notre famille …de la naissance jusqu’à la mort, on passe notre temps à se battre pour notre vie, pour réussir dans la vie. Je remonte ton pull, juste en dessous de ta poitrine et marque sur ton ventre, tout en te mutilant un « Sang-de-bourbe ». J’entends que tu appelles Weasley, je suis un peu surpris, mais je ne manquerais pas de le faire savoir à tout le château, évidement je ne dirais pas que c’est moi qui t’ait infligé ce sort, je tiens à ma place dans cette école qui bientôt …se transformera en « prison ». Je me redresse, admirant mon travail et je souris en coin et je ne bouge pas pendant un petit moment, t’observant de tortiller comme une anguille, souffrir comme une biche qu’un animal sauvage aurait blessée, sa proie, son futur repas. Je te force ensuite à te redresser, malgré que tu souffres encore. Je te regarde fixement, le regard remplit de haine. J’ai envie de t’achever sur le champ, j’ai envie de te voir morte, Granger. Je tremble, sous la colère…j’hésite, mais je fini par annuler les sorts. Je m’avance vers elle, la retournant pour la mettre sur le dos et je te regarde, souffrir encore. Je lui demande si elle en veut encore, mais elle ne veut pas oh …

    -Oh, oui je le savais que tu en voulais encore. Tu aimes ça souffrir on dirait


    Je m’accroupie près d’elle avant d’enlever ses cheveux qui recouvraient son visage puis je glisse mes doigts autour de sa mâchoire. Une peau si douce, parfumée et agréable à toucher. Je me redresse ensuite et je lui donne un coup de pied assez fort au visage. J’entends un crac, qui provient sûrement de son nez. J’aime voir son sang couler, il doit couler ! Ce sang est tellement répugnant, un sang d’une née moldue. Je lui lance un « Diffindo » vers sa joue, découpant sa peau, lui faisant des profondes entailles, jusqu’à ce que son sang coule abondement. J’annule le sort, me demandant si je dois vraiment la défigurée ou pas. Je me penche à nouveau vers elle et glisse le bout de mes doigts contre sa joue ensanglantée ayant son sang sur mes doigts. J’étale son sang sur ses lèvres avant de glisser mes doigts dans sa bouche, appuyant sur sa mâchoire pour la forcer à ouvrir sa bouche. Je souris en coin en la voyant apeurée.

    -Goûte …ce n’est que ton sang. Jamais je ne ferais couler le mien
    .

    Je retire mes doigts, ayant fait attention qu’elle ne puisse pas me les mordre et je relâche par la même occasion sa mâchoire ne faisant plus aucunes pressions. Je lui lance un Incarcerem, des cordes sortirent de ma baguette magique et elles ligotèrent Hermione, au moins elle aura du mal à s’échapper. Je l’attrape par les cheveux avant de quitter les toits. Je m’arrête et je pointe sa bouche, lançant un Bloclang pour qu’elle évite de dire quoique ce soit durant ce « voyage. ». Je descends ensuite les escaliers, tout en tenant fermemant des cheveux et je me dirige vers les toilettes des garçons. Si tu croyais que j’allais m’arrêter là, c’est me connaitre mal. Je surveille qu’il n’y ait personne puis je lance des sorts de protection, surtout le charme du Cridurut pour savoir si une personne vient ou non. Je lâche Granger, la laissant sur le sol et je me passe de l’eau sur le visage avant de me tourner vers elle. Demain, tu ne pourras pas retourner en cours, et je ferais en sorte que tu ne te souviennes pas qui t’as infligé ça, je ferais tout pour sauver ma peau évidement. Je défais tes liens avant de te faire te redresser en te tirant par les cheveux et j’avance vers les lavabos avec toi. J’ouvre le robinet et je fais apparaitre un bouchon, le lavabo se remplissant à vue d’œil. Je plonge sa tête dans l’eau, te la retenant en te voyant t’agiter. J’ai toujours ce sourire accroché sur mon visage, te voir souffrir …c’est une agréable, et délicieuse vision. Je relève ensuite ta tête, te laissant reprendre ton souffle.

    -C’est bientôt fini …tu ne te souviendras plus de rien … j’irais t’accompagner à l’infirmerie en disant que je t’ai trouvé dans cet état là …ils vont croire que c’est Lui qui a fait ça … « Oubliettes » je crois que tu es très douée pour utiliser ce sort …n’est-ce pas ?

    Lui dis-je en lui murmurant au creux de son oreille, mon souffle se glissant contre cette dernière. Je lui replonge la tête dans l’eau, une fois que j’ai jugé qu’elle a assez prit son temps pour reprendre son souffle et je lève mes yeux vers le miroir, m’observant. Je ne sais plus ce qui m’arrive, j’ai perdu le contrôle de moi-même… Je lui relève la tête, et je la jette sur le sol froid des toilettes. Je la regarde et j’agite sa baguette sous son nez avant de briser sa baguette en deux. Je la dépose près de sa tête.

    -Je ne vais plus t’embêter.

    Je vais vider le lavabo avant que quelqu’un n’arrive puis je me dirige à nouveau vers la sang-de-bourbe …mal en point.


2087 mots = 108 points
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Hermione J. Granger

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MessageSujet: Re: Le mal, c'est le bien. | Granger   Le mal, c'est le bien. | Granger EmptyVen 27 Mai - 16:09

Le mal, c'est le bien. | Granger 765252hermynou

Sans m’y attendre, je reçois de plein fouet l’un des trois sorts impardonnables, me tortillant de douleur. Le faux Maugrey avait raison en quatrième année...Il n’existe pas de sort plus pire que celui-ci. A part évidemment l’Avada Kedavra, il se rapproche aussi beaucoup du Crucio, même si l’intensité de la douleur n’est pas comparable. Même si j’essaie de contrôler mes cris ou toute manifestation de ce que je peux ressentir, ça ne sert à rien ; effectivement, je ne maitrise plus rien. C’est comme si le temps s’était arrêté pour un moment, et ne rendait la douleur que plus réelle. Je serre les dents et me cambre lorsque je sens que la douleur s’accroît au fur et à mesure de ton avancée vers moi. Tu peux être fier, j’imagine que c’st ce que tu voulais voir depuis la première année, me voir inférieure à toi, victime, à ma «place» selon toi. Mais c’est tellement facile et lâche, de m’attaquer sans me laisser l’ombre d’une chance. Nous sommes les deux meilleurs élèves de Poudlard, n’oublie pas, qu’à armes égales, l’issue de ce «duel» n’aurait peut être pas été la même que celle-ci. Même si la douleur continue toujours de se faire plus virulente, je ne manque pas de t’envoyer un regard empli de haine. Puis, c’est l’un de mes cris qui se fait entendre tout autour du château. Je sais que la muraille est épaisse, j’espère seulement avoir réussi à alarmer quelqu’un...A moins que ce quelqu’un soit suffisamment stupide pour penser que c’est le vent, ou une autre créature hurlant à la pleine lune.

Je serre les poings, tentant de me dire que ce sort peut dépendre aussi du psychique, que si je me dis que ça ne m’atteint rien, je ne peux plus rien ressentir. Mais c’est encore pire. Je te fixe, ma hargne montant au fur et à mesure de ta présence. Si seulement les baguettes pouvaient fonctionner à distance, même si je suis toujours sous l’endoloris, tu te serais déjà reçu une belle flopée de sortilèges informulés. Je te dis alors d’aller au diable, détachant péniblement chaque mot les uns des autres. La douleur martèle mes tempes et j’ai l’impression que garder mes yeux ouverts, ou bien faire le moindre petit geste est un exploit surhumain, pour mon cas. J’halète de douleur alors qu’un sarcasme s’échappe de mes lèvres face à ce que tu réponds. Comme si ma répartie, à l’inverse de tout le reste, elle restait indemne de ce que tu étais en train de me faire subir.

      « – C’est…ton problème…»


Je me crispe en sentant une nouvelle montée par vagues de la douleur et je tire ma tête en arrière, ma respiration se faisant pénible. Je referme la prise de mes doigts sur les pavés du sol, espérant peut être que l’un d’eux se détache pour que je puisse t’assommer ? J’essaie de gesticuler pour te faire descendre de sur moi, mais tu ne bouges pas beaucoup. Je change alors de tactique : inutile de chercher à attaquer par tous les moyens, mieux vaut subir les évènements, même au prix de ce qui en coute, que de subir davantage les conséquences d’une situation que je n’aurai faite qu’aggraver.

      « – …Si tu veux...Fréquenter…catins…»


J’ai la bouche pâteuse, l’angoisse certainement, mais je peine à parler, et l’état dans lequel se trouve mon esprit m’empêche de formuler des phrases bien cohérentes. Je frissonne de dégoût en sentant tes doigts se refermer autour de ma mâchoire. Es-tu simplement au courant que je ne suis pas la seule née moldue de tout Poudlard ? Passe donc tes nerfs sur quelqu’un d’autre, je crois que j’ai eu ma dose, depuis tellement d’années. Puis le toit appartient à tout le monde que je sache, je ne vois pas pourquoi ce serait obligatoirement moi qui aurait été obligée de décamper aussi sec lorsque je t’ai aperçu. Je te vois te redresser et j’en profite pour tenter de faire de même, si ce n’est la blessure à mon ventre qui me tiraille de plus en plus. Je porte une main dessus et lâche un soupir avant de serrer les dents. J’écarquille les yeux lorsque tu sous-entends que tu n’en as fini avec moi, mais lorsque je prends mon courage à deux mains pour tenter de me relever en dépit de la douleur, j’entends un coup partir de je ne sais où, et une douleur horrible et lancinante se répand dans mon nez. Un nouveau gémissement de douleur s’échappe de mes lèvres entrouvertes. Même sans me poser la question, je sais que je saigne. Je sens cette substance visqueuse me coller à la peau. J’ouvre la bouche en grand et porte une main à ma joue qui ne mettra pas longtemps avant d’être meurtrie à son tour. Je ferme fort les yeux et me crispe, espérant ainsi faire taire ne serait-ce qu’un peu toute cette douleur. Pourtant, tu me forces bien vite à les ouvrir, lorsque je sens quelque chose d’étranger au niveau de mes lèvres. Je pousse un grognement et tente d’écarter ta main de mon visage, en vain. Je suis tellement faible. J’écarquille les yeux en sentant le goût métallique du sang dans ma bouche. Le mien ? Tiens, ça ne te dégoûte donc pas de le toucher ? Je prends une moue écœurée et n’avale bien sûr pas, recrachant toute la substance à tes pieds. Finalement, ce n’est peut être pas plus mal que l’on soit seuls ; je veux dire, je ne connais pas plus humiliant comme situation. Et si j’arrive à m’en sortir, je sais que je ne l’oublierai pas et que je te le ferai payer, directement ou indirectement.

Je t’entends prononcer le sort de ligotage, et même si je sursaute, je ne bouge pas pour autant. A quoi cela servirait-il ? Que tu passes tes nerfs sur moi plus encore ? Non…Tant pis me contenter de subir les évènements et espérer que tu te lasses vite de ce que tu entreprends, de toute manière, privée de baguettes, c’est la moindre des choses que je dois faire si j’espère m’en tirer décemment. Je te fixe méchamment, imaginant mon visage ensanglanté puis je serre les dents lorsque tu me traines par les cheveux jusqu’aux toilettes des garçons. Malheureusement, Peeves n’est jamais là au bon moment, mais je m’en doutais, toute l’école doit maintenant dormir à poings fermés. Tout comme Harry, ou bien même Ron… Je me laisse retomber sur le carrelage froid des toilettes et je pousse un râlement plaintif. Mon corps est pris de tremblement, les nerfs j’imagine, mais aussi le froid et les blessures. Qu’est-ce que tu mijautes, cette fois ? Je ne cherche pas à m’échapper, sachant que si c’est le cas, tu n’hésiteras pas à m’achever pour de bon. Je regarde mes poignets meurtris et profite que tu mouilles ton visage pour rehausser le haut du sous-pull Gryffon. Je fronce un peu les sourcils, concentrant mon regard sur les traits rougis, formant des lettres. Sang-de-bourbe…Comme c’est prévisible, en réalité. J’effleure les lettres du bout des doigts, reniflant, avant de relever à nouveau les yeux vers toi, inquiétée par ton expression. Je pense bien que si tu m’as menée ici c’est qu’il y a de nouveau une raison machiavélique, ce n’est pas pour compter les carreaux du plafond ou juste pour le plaisir de me trainer par les cheveux dans tout Poudlard.

Je te laisse défaire les liens qui me retiennent et je rampe comme je peux en arrière, entendant l’eau couler, espérant peut être profiter d’un moment d’inattention de ta part pour espérer revenir dans un autre couloir de Poudlard. Mais la nouvelle poigne dans mes cheveux signale que je n’ai pas été assez rapide, malheureusement…Je grimace et appuie mes mains contre le lavabo, ayant un mauvais pressentiment sur ce qui va suivre. J’ouvre la bouche en grand lorsque tu me forces à rapprocher mon visage de l’eau, mais c’était une assez mauvaise idée. Le visage plongé dans l’eau, je me débats et m’agite, manquant beaucoup trop rapidement d’oxygène pour respirer. Je suffoque et halète lorsque tu redresses mon visage, fixant l’eau qui a maintenant pris une teinte rosée, celle de mon sang. Je fixe ensuite mon reflet dans la glace, et je me fais peur à moi-même. Le teint affreusement pâle, des marques de partout, des entailles assez profondes sur les joues, les yeux rougis, les lèvres ensanglantées, et les cheveux en bataille. Mon regard, confus, est un mélange de toutes les émotions que je ressens en ce moment : la peur, la colère, la douleur, la détresse. J’essaie de faire contre poids de mes mains contre la surface du lavabo lorsque tu rapproches une nouvelle fois mon visage de l’eau, mais ça ne sert à rien. Je suis tellement faible…

Je reprends ma respiration beaucoup plus difficilement que la première fois, suffoquant, des sanglots bloqués dans le fond de la gorge. Je porte une main vers cette-dernière mais je m’arrête dans mon geste en t’entendant reprendre la parole non loin de mon oreille. Le sort que je préparais depuis des semaines pour mes parents, le moment venu. Non...Tu n’oseras quand même pas, si ? Toujours sous l’emprise du bloclang, je ne peux toujours pas parler. Je me contente alors de secouer vigoureusement la tête, une lueur de panique dans mon regard. Je pense que n’importe qui aurait peur à ma place, de toute manière. Je vois ton bras se tendre de nouveau vers moi, la marque des ténèbres me semble même s’animer, mais ça ne peut être qu’un effet de mon imagination. Ce ne serait pas réellement étonnant, vu tout ce que j’ai eu à subir jusque là ; d’autant plus que ma vision commence à être floutée. Ma tête tourne, je me demande comment j’ai pu faire pour ne pas tomber inconsciente jusque là. Je retombe à nouveau contre le carrelage froid des toilettes, n’ayant pas eu le temps de me protéger, mais bien d’entendre un nouveau «crac» raisonner. Mon bras…Je crois que c’était mon bras ! Et la seconde qui suit confirme ma pensée, vu qu’une douleur lancinante se répand dans toute la partie de mon corps. Je mords ma lèvre et le rapproche de ma poitrine, mais j’entends un nouveau bruit évocateur, qui ne provient pas de moi cette fois-ci. Intriguée, je lève lentement le regard vers toi avant de voir deux bouts de bâton dans chacune de tes mains. Ma baguette…Je déglutis difficilement, les larmes aux yeux, mais ces-dernières refusent pourtant de couler. Elles l’ont fait trop longtemps pour ce soir, sans doute. En quelques secondes, c’est six années de souvenirs qui viennent de partir en fumée. J’entrouvre les lèvres puis je regarde ma baguette en miettes près de moi, l’effleurant de mes doigts. Je renifle un peu plus fort que les autres voix, avant de prononcer, d’une voix vraiment très affaiblie :

      « – Fais pas ça…»


Ce n’est pas une supplique, mais ça y ressemblerait presque. Je me fous de ta couverture, ce que je ne veux pas, c’est une fois ma mémoire effacée, te prendre pour celui qui a sauvé ma peau, alors qu’en réalité c’est tout le contraire. Sans le savoir, ça me dégoûterait de moi-même. Je te regarde revenir vers moi et je me recule légèrement, ramenant mes jambes contre ma poitrine, me mettant en position de repli. Ca doit être pathétique et humiliant à regarder, mais je ne suis en mesure de négocier davantage quant au résultat de mon sort. Et dire que rien n’a encore commencé...Rien de concret, du moins. Ca a de quoi laisser plus que sceptique sur ce qui va se passer dans le futur. Même si je ne serai plus ici l’année prochaine, des élèves se retrouveront bien à ma place, au quotidien, des élèves qui n’ont jamais rien demandé à personne. C’est pour ça qu’on doit tenter de tout arrêter le plus vite possible. Va-t-on seulement y arriver ? Je ne veux pas être la plus cynique dans cette histoire, et j’aimerais réellement y croire. Mais ça me semble tellement long et éprouvant…Les mangemorts sont des monstres, je viens d’en avoir la preuve, des êtres dépourvus de toute humanité, des machines de guerre. Pourtant à ce que j’ai cru comprendre, tu n’es qu’un débutant. J’ose à peine imaginer ce que quelqu’un comme Bellatrix Lestrange serait capable de faire, face à des nés moldus comme moi. Pour elle, une mort simple et rapide ça ne doit pas être intéressant (elle a du se lasser de cet exercice), une mort lente et douloureuse est beaucoup plus divertissante. Je frissonne à cette pensée. Et si tu changeais tes plans ? Si au final, tu savais exactement ce que tu allais faire de moi, dans un coin de ta tête ? Si c’était ça ?

Je peine à avaler convenablement ma salive et garde le regard fixé sur le sol. Avec un peu de chance nous sommes au petit matin, les couloirs vont être repeuplés et Rusard va venir voir ce qui se trame ici. Mais la chance, je n’en ai pas eue, mon étoile n’a pas brillé assez fort pour m’empêcher de lutter à tout ce qui m’attendait ce soir. Dommage qu’il n’existe pas de sort capable d’appréhender les situations, de nous faire voir ce qui peut se passer si l’on prend telle ou telle situation. Je serai restée bien au chaud sous mes couettes sinon, tant pis pour l’insomnie, ou j’aurai changé de direction.


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