Cho, on l’aime ou on la déteste. Elle peut être agaçante tant elle semble… parfaite. Son charme asiatique ne manque jamais d’attirer les regards et de faire battre les cœurs, son sérieux en cours lui a assuré une bonne côte auprès de tous ses professeurs, et son caractère ouvert et optimiste fait d’elle une amie de choix. Elle adresse à tous le même sourire sobre et amical, sans faire de distinction en fonction des maisons, et le fait qu’elle soit particulièrement appréciée par la gent masculine lui a attiré de nombreuses ennemies. Contrairement à ce qu’on peut croire, sa popularité ne l’a rendue ni arrogante ni imbue d’elle-même. Au contre, elle est toujours à l’écoute des autres, peut-être même trop, et ne parle d’elle que lorsqu’on l’y invite. Elle craint par dessus tout de déplaire et fait toujours son possible pour s’attirer la sympathie de ceux qui l’entourent.

Seulement, cette fille est terriblement… fragile. Derrière son courage et son envie d’en apprendre toujours plus se cache une sensibilité qui la rend prompte à fondre en larme. Il suffit de peu pour la blesser, mais elle n’est pas particulièrement rancunière. Sa tendance à ne pas garder rancœur lui a d’ailleurs donné la réputation d’être crédule, naïve, mais elle n’est pas stupide. Simplement, elle est consciente que l’on a tous droit à l’erreur et qu’il est crucial de laisser une seconde chance à chacun. Elle est de sang-mêlé et n’a bien sûr aucun préjugé contre les moldus.
Elle a très mal vécu la mort de son petit-ami, Cédric, et a cru que se réfugier dans les bras de Harry Potter – pour qui elle avait un faible depuis longtemps – l’aiderait à s’en remettre. Grossière erreur : elle s’est rapidement sentie coupable de se servir de ce béguin pour se relever, d’une part, et de « trahir » son défunt petit-ami, d’autre part. Sa relation avec Harry s’est donc terminée en un fiasco total, et elle déplore d’avoir ainsi gâché son amitié avec le Gryffondor.

Elle ne veut pas se résoudre à penser qu’elle est trop « fragile » pour cette guerre, et son caractère doux peut laisser place à un courage de battante face aux situations qui lui semblent injustes. Depuis que sa meilleure amie, Marietta, a dénoncé les membres de l’AD, Cho tente de renouer avec le Trio, décidée à les aider à faire face aux épreuves qui les attend.

Son patronus prend la forme d’un cygne, aussi gracieux qu’elle.

Padma est presque le contraire de sa jumelle Parvati, si bien qu’elles se complètent à merveille. Elle a les pieds sur terre – on ne pourrait pas dire le contraire – et à un redoutable esprit d’analyse. Ce qu’elle aime, c,est relever les détails que les autres laissent échapper, relever des indices pour les mettre les uns à la suite des autres et tirer les conclusions qui s’imposent. Elle ne dit rien à la légère et pèse ses mot, ce qui ne l’empêche pas de manquer cruellement de tact : elle dit la vérité telle qu’elle la pense, sans tourner autour du pot pour faire plaisir ou éviter de blesser. Son but n’est pourtant pas de blesser ; c’est de la franchise à l’état pur. Elle a déjà essayé de s’améliorer à ce niveau, mais les ronds de jambes et les détours inutiles sont à ses yeux une perte de temps. Elle aime apprendre et dédaigne sans peine la compagnie des autres pour se plonger dans un bon livre. D’ailleurs, lorsqu’elle lit, il est difficile de capter son attention.

Comme sa sœur, elle fait de la musique depuis son enfance, son instrument favori étant le piano. Là encore, elle s’applique à bien faire car elle n’aime pas la médiocrité. Sa volonté flanche difficilement face aux épreuves.

Luna ? Quelle Luna ? … Ah ! Loufoca ? Oui, bien sûr qu’elle est connue à Poudlard. Pas forcément en bien, d’ailleurs. C’est un peu la tête de turc de tout le monde et, comme elle ne se venge jamais, nombreux sont ceux qui se plaisent à lui piquer ses affaires pour les cacher dans les coins les plus saugrenus du château. Elle dégage une « aura de folie douce » et est terriblement excentrique, ce qui attire les moqueries des autres ; mais elle s’en moque : Luna, elle est dans sa bulle et se suffit à elle-même. Cela ne l’empêche pourtant pas d’être présente pour ses rares amis ; elle est d’ailleurs d’une étonnante perspicacité et a une façon bien à elle de s’exprimer.

Crédule et rêveuse, elle persiste à défendre l’existence de créatures tels que les Nargols – qu’elle et sont père sont bien les seuls à « connaître ». C’est une passionnée des créatures magiques rares et étranges. Sa mère est morte alors qu’elle n’avait que neuf ans, ce qui a contribué à créer un lien particulier entre elle et son père. Elle est même la plus fervente adepte du magasine qu’il publie, le Chicaneur, qui va bien souvent totalement à l’encontre de la politique du Ministère.

Anthony est beau, Anthony est sportif, Anthony est… un monstre d’égocentrisme ! Oui, sans blague, ce charmant jeune homme est tout à fait capable de parler de lui pendant des heures sans se lasser. Oh, il le fait très bien ; si bien que ses interlocuteurs se rendent à peine compte qu’il est toujours le centre de la conversation, et qu’ils… en redemandent. C’est que Monsieur est très conscient de ses atouts. Il n’hésite pas à faire des recherches pour mieux briller dans ses réponses et montrer à tous qu’il mérite sa place en tête de classe. Il est d’ailleurs bien content d’avoir un an de plus que la Granger : c’est toujours une terrible rivale de moins.

En dehors de ça, Anton est quelqu’un d’ouvert et de chaleureux. Il traîne très presque exclusivement avec Michael « Mike » Corner et Terry Boot, deux élèves de sa maison âgés d’un an de moins que lui et tout autant passionnés par leurs cours. Il est assez serviable – quand il veut – et, en dehors des bouquins, sa grande passion est le Quidditch. Il est d’ailleurs batteur dans l’équipe de Serdaigle et se débrouille bien, même si un accident l’an dernier durant un match contre Serpentard a failli le dispenser définitivement de son sport favori. Il met désormais d’autant plus hargne à écraser les autres équipes pendant le match, ce qui a nettement relevé le niveau des Serdaigles qui semblaient bien peu combatifs auparavant. Bizarrement, il s’intéresse peu aux filles. Elles viennent à lui, il en accompagne une à un bal, offre une danse à l’autre, un sourire aux suivantes, et passe de bras en bras sans vraiment s’attacher, parce qu’elles ne sont pas sa priorité. En fait, on dirait presque qu’il ne prend la peine de se choisir une copine de à autres que pour… leur faire plaisir.

Michael, quelque chose lui plait… et puis tout à coup non. Cette même chose lui semble pleine de défauts, et impossible de le faire revenir là-dessus. De lui-même, il peut bien changer d’avis toutes les deux secondes, mais lui imposer une opinion est mission impossible – à moins d’avoir dans la poche une foule d’arguments de poids. Il a l’esprit très cartésien et remet en doute toutes les théories qui lui semblent bancales ou farfelues – c’est même la raison pour laquelle il n’apprécie pas beaucoup Loufoca et ne se gêne pas pour la faire voir la misère de temps à autres. Rien de bien méchant, non, parce que Mike reste quelqu’un de bien, presque incapable de dire non. Hormis lorsqu’il s’agit de donner de l’aide pour des devoirs ou d’expliquer un cours. Son esprit de compétition l’empêche de filer un coup de main aux autres à ce niveau, parce qu’il considère tout le monde comme de potentiels rivaux et tient à garder son avance sur les autres. Ceci mis à part, ses camarades n’ont toutefois pas grand-chose à lui reprocher : un poil arrogant, beau garçon, dévoué à sa Maison, bon camarade, rieur lorsque la situation s’y prête… Ses relations avec les filles sont toutefois un peu bancales puisque, bien qu’attentionné et romantique à ses heures, il se lasse rapidement. Et l’importance qu’il accorde à ses cours place ses petites amies au second plan face à de potentielles bonnes notes. Il n’en a pas moins de succès pour autant – en fait, un pari à été lancé il y a peu : y aura-t-il une fille pour attirer son attention et la garder plus longtemps que les deux semaines fatidiques ?

Très bon élève, Terry a réussi haut la main ses BUSES l’an dernier. Mais bon… c’est l’histoire de toute sa scolarité, de toute façon, et il ne voit pas de raison de faire toute un cinéma pour quelques bonnes notes, lui qui en décroche à la pelle. Sans Michael et Anthony, Terry serait un solitaire pur, dur et fier de l’être. Il n’a pas confiance en la nature humaine et ne prend pas la peine de laisser leur chance à ceux qui l’entourent. À quoi bon ? À l’aube d’une guerre, amitié rimerait presque avec deuil. Et question deuil merci, Terry a eu sa dose. Sa mère a été assassinée il y a quelques semaines, sa tante deux mois plus tôt, et son père est actuellement à Sainte-Mangouste pour avoir voulu défendre sa défunte épouse. Le Serdaigle n’était déjà pas très ouvert à la base, plus porté à se réfugier à la bibliothèque que dans le Parc en compagnie de tous les autres, mais depuis la rentrée il semble s’être complètement refermé sur lui-même. Même ses deux amis de toujours n’ont pas réussi à lui faire cracher la raison de ses silences inquiétants.

Le fait est que Terry ne veut pas les inquiéter. Secrètement, il espère parvenir à gommer de sa mémoire toutes les années de franche camaraderie passées auprès d’eux, persuadé qu’au moins l’un d’eux trois finira six pieds sous terre dans peu. Fichue guerre. Et puis… depuis que ces trois drames consécutifs se sont abattus sur sa famille, il rêve… de vengeance. Il veut être de la Résistance, de tous les moyens possibles et imaginables, pour faire payer sa cruauté à ce monstre qui sacrifie toute une génération à sa quête de pouvoir. Voilà le seul sujet qui puisse animer Boot depuis quelques semaines : la mort du Lord. Il y mettra tous ses efforts, et sa vie s’il le faut.