‘‘Miss Greengrass,
Me feriez vous le plaisir de me rejoindre ce soir ? Il me semble que cela fait bien longtemps que vous ne m’avez pas honorez de votre présence.
Mr. Drago Malefoy.
P.S : On fait une descente au cuisine ce soir ?’’

Je lisais pour la énième fois le message qui venait d’atterrir devant moi et a nouveau un sourire amusé se dessina sur mes lèvre, le hiboux de Drago tendit le cou vers moi. Je prit un bout de mon toast et le lui tendit. Ravis le Grand Duc émit un ululement et s’envola à nouveau. Une de mes camarade de classe se tourna vers moi.

« - C’était le hiboux de Drago, non ? »

Je lui adressais un sourire.

« - Oui, enfin celui des Malefoy. »

La jeune fille me jeta un regard interrogateur. Bah, quoi ? Je pouvais très bien recevoir du courrier d’autre sang pur. Je subtilisais discrètement le message de Drago à une lettre que ma mère m’avait envoyer hier.

« - Notre hiboux doit être malade, et comme mes parents n’habite pas loin des Malefoy ils ont du leur emprunter. »

Heureusement elle se contenta de cette explication. Je me levais pour quitter la table, cherchant le blond du regard… Bon il était à l’autre bout alors tant pis. Je trouverais bien un moment pour lui répondre. La matinée passa avec sa lenteur habituelle, quand on a qu’histoire de la magie et soin aux créatures magiques forcément on s’ennui un peu beaucoup. L’occasion de répondre aux jeunes hommes se présenta à midi. Drago n’était pas trop loin, je prit un parchemin de potion et un autre sur lequel je griffonnais ma réponse :

‘‘Cher Mr. Malefoy,
C’est avec joie que je me joindrais à vous ce soir, cette petite promenade ne nuira à personne.
Avec toute mon amitié,
Astoria Greengrass.
P.S : 22h00 à la salle de potion ?’’

Puis je me dirigeais vers le garçon, à Serpentard on ne plaisante pas avec la hiérarchie, j’étais plus jeune alors je devais faire preuve de respect envers mes ainés. Je saluais donc le groupe de quatrième année le plus poliment possible, avant d’adresser la parole au jeune Malefoy.

« - Drago, désolée de te déranger mais est-ce que tu aurais un peu de temps pour jeter un coup d’œil à mon devoir de potion ? Il est noté, et… enfin je ne voudrais pas faire baisser ma moyenne. »

Je lui glissais le mot par la même occasion et écoutais un moment ses commentaires, Drago était bien connu pour être très bon en potion. Au bout de quelque minutes je le quittais, le remerciant au passage et saluant les autre élèves. De retour à ma place autours de quelques unes de mes commères préférée je prit note des derniers ragots en date. Rien de bien passionnant, quelques histoires de couples. A Serpentard les vrais histoire d’amour était très souvent tournée en ridicule, surtout quand il s’agissait d’histoire d’autre maison. Certaines théorie tournait autours d’une possible histoire entre Potter et Granger, cela me fit sourire un moment. Puis il fallut retourner en cours et la journée se poursuivit. Une journée longues et ennuyeuse à souhait… En fait j’avais l’impression que 22h00 n’arriverais jamais…

Il était 21h47 quand je quittais la salle commune avec, pour seule explication : « Mince… Je suis sur que j’avais encore ma plume en cours de métamorphose… Bon je reviens, m’attendez pas. ». L’avantage avec tout ces gens facile à manipuler c’est qu’il ne pose pas de question et se laisse faire, ainsi, à 21h54 je fus à la salle de potion. J’attendais patiemment que le bruit de pas familier de Drago se fasse entendre, quand il parvint à mon oreille je me levais de la table où je m’étais installer pour le rejoindre.

« - Salut, tu vas bien ? »

Oui, parfaitement, salut tu vas bien. Avec Drago pas besoin de prendre des gants, on jouait déjà ensemble lorsqu’on portait encore des couches-culottes… et puis cela faisait vraiment du bien de ne plus se comporter en parfait Serpentard de base. A seize et dix-sept ans on a parfaitement le droit de s’amuser et de plaisanter.

« - Tu vas vraiment prendre du poids à céder comme ça à tes envies de gourmandise ! »

Néanmoins je ne me fit pas prier pour le suivre jusqu’aux cuisines, ces dernières n’étaient pas très loin des salles communes on avait ainsi très peu de chance de se faire surprendre et c’était tant mieux, je n’avais aucune envie d’être surprise dehors à cette heure. Les cuisines furent bientôt en vues. J’y précédais Drago et eut le déplaisir de voire les yeux globuleux d’un elfe de maison. La créatures s’inclina.

« - Puis-je quelque chose pour vous ? »

En tant normale, j’aurais certainement commander une montagne de chose juste pour l’embêter, mais là…

« - Contente-toi de mettre de l’eau à chauffer, puis disparait. Et ne dis à personne que nous sommes là !»

L’elfe s’exécuta en silence et bientôt nous ne fûmes plus que deux dans la vaste pièce. Un bouilloire sur le feu et des placard rempli à disposition. Je laissa mon ami chercher des friandises pendant que j’ouvrais quelques porte à la recherche des thé.

878 mots = 42 points + 5 points.

« - Bah laisse-le… Parler de quelque chose que tu méprise c’est déjà lui accorder trop d’importance. Prend exemple sur moi, je ne parle jamais de ceux que je n’aime pas et de mes ennemis. »

L’elfe m’adressa un drôle de regard avant de disparaitre, je n’eu pas le temps de bien l’analyser mais j’y lu une espèce de gratitude. Je soupirais, aucune raison de vouloir me remercier, je ne voulais pas avoir un Drago de mauvaise humeur ce soir. J’observais le jeune homme sortir diverse friandise des placard, et il sembla enfin avoir trouver ce qu’il souhaitait.

Je lui adressais un petit sourire amusé quand je le vis avec sa tablette de chocolat, on aurait dit qu’il était revenu une bonne dizaine d’année en arrière, un vrais gosse qui venait de trouver un trésor. En fait c’était un peu ça, le chocolat c’était le trésor de Drago, et surement son grand amour. Je ne put m’empêcher de rire toute seule en l’imaginant plus tard entrain d’épouser une grande tablette de chocolat. J’espérais bien être témoins de la scène.
A vrais dire en tant normal je ne riais jamais toute seule, mais Drago était bien placer pour savoir que j’étais une reine dans l’art de me raconter des blagues. Enfin c’était la seule explication trouver à mes crise de fou rire incontrôlé. D’après moi c’était juste dut à la présence du blond qui me détendais. J’avais toujours craint d’être trop insouciante pour être une vrais Serpentard, alors c’est sur qu’avec les autres je réfrénais un maximum ma joie de vivre. De nouveau je me mis à retourner les tiroirs, d’ici qu’ils ait une cachette spéciale pour le thé…

Finalement le sixième tiroir fut le bon, j’aperçu plusieurs boite caractéristique de cette boisson chaude sur la dernière étagère. Aussi souplement que ma petite chatte Circée, je grimpais sur le comptoir de cuisine, après avoir prit soin d’enlever me chaussure, et je tendis la main vers le boite de thé. J’en descendis quatre avant de sauter du comptoir au sol. Mon butin dans les mains j’arrivais près de la table. Juste à temps pour voire Drago tout ranger.

Je me servis une tasse d’un thé aux épices habituellement servis au moment de noël… Puis, en attendant que la boisson bouillante refroidissent un peu, je m’approchais sournoisement de mon ami. Et avant qu’il n’est put dire quoi que ce soit coupait un carré de chocolat de la tablette, le glissant entre mes dent et croquant dedans. Quand j’eu finis d’avaler le chocolat dérobé, je lui adressais un sourire rayonnant.

« - Oh… tu pensais pas que j’allais attendre gentiment que tu daignes m’en donner un bout ?»

Certaines filles n’en aurait pas cru leurs yeux, la plus part s’aplatissait devant le blond alors aller lui piquer un bout de chocolat après qu’il est proclamer la tablette comme sienne… Allons bon, mesdemoiselles, Drago n’est pas si méchant que ça ! A croire que le monde entier craint de se retrouver six pieds sous terre si ils n’agissent pas comme il veut… En un sens, je ne serais pas aussi proche de lui, j’agirais surement comme eux.

« - J’irais même jusqu’à dire, très cher, que si vous refusez de partager cette délicieuse friandise certaine photo de vous à un âge encore très précoce et dans une tenue plutôt minime pourrait malencontreusement s’échapper de mon album photo secret. »

Bon il n’était pas si secret cet album… Avant, ma mère nous le montrait chaque fois qu’une de ses crises de nostalgie la prenait, et alors on devait se farcir de tonnes de photographie mouvante de bébé… Des fois le comportement de ma mère me perturbait, pourquoi avoir fait de telles photographies ?

« - Ca fait longtemps que nos familles n’ont pas organisé un dîners entre elles… »

Allez, à mon tour d’être nostalgique, il y a encore au moins huit ans de ça les Malefoy venait manger chez nous toutes les semaines, et c’était vraiment génial… quand ils ne venaient pas chez nous on allait chez eux.

« - Pourtant on est presque voisins. »

Ouai… à cinq maisons prêt on est voisin. Je me demande toujours ce qu’il a put se passer entre mon père et celui de Drago pour que l’on ne se voit plus autant que ça (je vois très mal nos mères respectives éloigner comme ça nos familles, surtout avec les enfants qui s’entendent aussi bien), et malheureusement la récente disgrâce de la famille Malefoy n’avait pas l’air de disposer mon père à reprendre contact. J’attrapais ma tasse de thé et en prit une gorgée, l’eau était maintenant juste chaude, mais les épices me brûlaient quand même la gorge au passage, et j’adorais cette sensation.

« - Bon, tu partages ton chocolat, M. Le gourmand ? »

Et d’ici qu’il change d’avis je lui piquait la tablette et me sauvait à l’autre bout de la cuisine aussi vite que je pouvais, mais non je n’allais pas lui manger son précieux chocolat… Je veux juste le faire courir un peu, avec tout sa gourmandise ca ne sera pas un mal.

849 mots = 41 points.

J’éclatais littéralement de rire et me sauvait encore plus loin avec la précieuse tablette dans les mains malheureusement Drago trouva une solution beaucoup plus pratique que la magie pour récupérer sa précieuse gourmandise, un sortilège d’attraction fut lancer et la tablette s’échappa de mes mains pour rejoindre celle du blond.

« - Oh le méchant tricheur… »

Je revins vers lui et arrivait juste à temps pour le voire tomber en arrière à cause de l’elfe de maison. Il me semblait pourtant lui avoir dit de disparaitre ? Le jeune homme se releva avec toute la dignité qu’il était capable, et croyez sa vieille amie, en matière de dignité il sait y faire, à croire que son cerveau à une zone spéciale pour ça. En y pensant c’est fort probable. Un jour je trouverais un moyen de vérifier ça. En attendant je ne put que rire quand il annonça qu’il avait faillit mourir pour du chocolat.

« - Si un jour on m’apprend que tu es mort à cause du chocolat je ne serais pas étonner… De ce que je connais de toi c’est une de tes plus grande faiblesse. »

Je l’observais donner un coup de pied à l’elfe de maison, si j’aimais bien le charger de tâches je n’avais pas pour habitude de les brutaliser, c’était surement dut au fait que tout au long de mon enfance Flowie, notre elfe de maison, avait été la figure la plus maternelle qu’on puisse trouver à la maison. En même temps Nausicaa Greengrass n’était pas une référence en matière d’amour maternelle alors je suppose que Flowie n’avait pas grand-chose à faire pour être plus maternelle qu’elle… Après ils étaient là pour servir alors qu’ils obéissent on leur en demande pas plus. Tient tout ça, ça me fait penser à Granger.

« - Au fait… Tu as vu que Granger avait comme projet de faire une campagne de libération des elfes de maison ? Je me demande si la magie n’a pas, quelque peu, altéré son sens pratique. »

J’avoue que j’avais beaucoup rie quand j’avais appris la nouvelle, je ne suis pas une commère, mais je me tiens au courant de tout. On sait jamais, ça peut toujours servir après tout. Je regardais l’elfe s’en aller en espérant sincèrement qu’elle ne remettrais plus les pieds ici. Pour plus de sureté je jetais le sortilège de collaporta sur la porte après son départ, une fois l’horrible bruit de sucions émit j’eu la certitude que l’on serait tranquille le reste de la soirée… ou nuit plutôt. Je grimpais à côté de lui sur la table et m’installais en tailleurs. Je lui lançais un regard surpris quand il me tendit sa tablette.

« - Tant de générosité me touche Mr. Malefoy, et comme je suis d’une humeur charitable… »

Je coupais la tablette en deux et lui en tendit un morceau.

« - Je pense que je vais vous laisser en prendre un bout. »

Je tendis ma main vers ma tasse de thé et en reprit une longue gorgée avant de me tourné vers Drago, un peu gênée par ce que j’allais lui demander.

« - Hmm… Je sais que tu n’aimes pas Tomas plus que ça… Mais est-ce que tu pourrais relâcher un tout petit peu la pression sur lui ? Il m’est assez utile dans le sens où son copain à confiance en moi et me sert à savoir ce qui ce passe chez les Serdaigle et bon… Plus Kaulitz se méfieras de sa propre maison, plus il risque de mettre l’autre en garde contre les Serpentard, et donc moi, et je perdrais un de mes rare pion chez les Serdaigle. »

Drago était bien placé pour savoir que je faisais rarement confiance et que, par conséquent, la plus grande partie de mes ‘‘amis’’ était juste les pièce d’un échiquier que je manipulais à ma guise pour en apprendre plus sur ce qui se chuchotait dans les couloir et pour me protéger.

« - Oh, je ne te demandes pas de le laisser tranquille, rassures-toi, je te trouve même trop gentil parfois avec lui… mais bon, si il pouvait ne pas me priver de Trumper ce serait sympathique, du moins jusqu’à ce que je trouve quelqu’un pour le remplacer. »

A vrais dire depuis la traitrise de Tomas je songeais à me trouver quelqu’un d’autre que Trumper chez les Serdaigle, malheureusement en ces temps sombre ce n’était pas une mince affaire que de trouver quelqu’un pour le remplacer, peu de gens faisait confiance au Gryffondor et maintenir mon image de jeune fille douce sans me faire huer par ma maison risquait bientôt de devenir délicat. Franchement je ne voulais pas me retrouver avec tout le monde contre moi, surtout que je craignais que Daphné balance tout à mes parents.

« - Au fait, j’y pense, tu fais quoi pendant les prochaines vacances ? Tu restes ou tu retournes chez toi ? »

J’aimerais bien savoir car, figurez-vous que ma mère m’a demandé ce que je faisais moi-même pour les prochaines vacances et bon… si je ne pouvais pas trouver refuge chez lui autant rester à ses côté à Poudlard. Je ne suis pas folle et je sais très bien que Daphné ne retournera pas à la maison, alors autant ne pas prendre de risque en cas de grosse colère de papa… Et puis bon, être en tête à tête avec ma mère quand il n’est pas là c’est pas non plus le plus amusant, je vous l’avouerais.

« - Ma mère voudrait savoir ce que je fais, et bon… comme Daphné ne rentrera surement pas, j’ai pas envie de rester seule avec mes parents. »

Je replongeais le nez de mon thé, j’en buvais beaucoup du thé, je crois bien que c’est ma boisson préféré. Je restais un petit moment silencieuse, finalement je fit part à Drago d’une réflexion qui me trottait en tête ces dernier temps.

« - Tu sais que ma famille va mourir ? »

J’ajoutais bien vite pour ne pas lui créer de frayeur inutile.

« - On est les derniers Greengrass, et mon père n’a eut que des filles… Bilan le nom de famille va disparaitre quand on se mariera Daphné et moi. Je me demande si ça ne joue pas un peu sur l’humeur de mon père. »

Bizarrement je n’étais pas trop triste de cette nouvelle, quand on voit à quoi ressemble ma famille on peut se dire que ce n’est pas un mal qu’elle disparaisse, bien sur, ça ferais une famille de sang pur en moins et c’était dommage, mais on ne pouvait pas vraiment lutter contre ça.

1 107 mots = 50 points

Un bref frisson me traversa le corps quand je sentis les lèvres de Drago sur ma joue, cela me surpris, j’étais habitué pourtant à ses démonstration d’affection, ce n’est pas comme si il était glacial avec moi. Néanmoins je me sens vraiment idiote.

« - Ouai, étouffé par du chocolat, ça t’irait bien… ou alors mourir étouffé de rire dés que tu entend la dernière lubie en date de Granger. »

Je lui adressais un large sourire, posant ma main sur la sienne.

« - En attendant tu devrais sourire plus souvent, ça te va rudement mieux… et puis c’est de plus en plus rare de voire heureux ces derniers temps. En plus il parait que rire c’est bon pour la santé !»

C’est sur qu’en ce moment le blond doit avoir d’autre préoccupation que rire et s’amusé, mais bon… s’amuser n’a jamais fait de mal à personne et puis pourquoi ce serait forcément contre indiqué pour les mangemorts. Mon père s’amusait bien lui quand l’envie lui en prenait, mais j’imagine qu’il n’était pas comme Drago et que somme toute il semblait plus concerné par tout ça que mon père.

« - Sérieusement, tu m’inquiètes. »

J’aimerais vraiment que tout redevienne comme avant, qu’il ne soit plus un mangemort, qu’on plaisante, qu’on s’amuse comme avant… Malheureusement j’avais bien peur que ce soit impossible, et même si on gagnait la peur ne disparaitrait jamais. On craindrait toujours qu’il décide un beau jour que nous soyons inutile et qu’il nous détruise… On vit dans la peur et c’est désagréable.

J’eu un sourire amusé en entendant son piège. Hmm c’était une bonne idée et à mon humble avis largement faisable. Bien sur je perdrais un pion et puis simuler un état de soumission ça risquait d’être un peu dure. Néanmoins ça pouvait s’arranger.

« - Oui, c’est un bon plan… Et puis, si Kaulitz revient, on t’en demandera moins, non ? Tu seras plus libre, et … enfin ce sera mieux. En revanche il va falloir que je m’entraine à simuler l’imperium, sinon je risque de ne pas être crédible, tu devrais m’en lancer quelques un... Il faudra organisé des séances de préparation.»

J’eu un éclat de rire en voyant sa tête lorsque j’annonçais que ma famille allait mourir, et je tapais doucement dans son dos pour l’aider à faire passer le chocolat, décidément il a faillit mourir de nombreuse fois cette nuit. Cependant je ne pus que me renfrogner quand il me parla d’épouser un sang pur, il n’était pas encore au courant que mon père c’était mit à me chercher un fiancé français, une de ses stratégie pour m’éloigner de l’Angleterre ? Il était tellement en colère contre les Malefoy que ça ne m’étonnerais pas. Enfin… Je resserrais doucement ma main autour de la sienne.

« - Rien ne feras jamais redescendre ta famille dans mon estime. Sans Narcissa et toi, je serais bien malheureuse. Vous êtes des personnes formidable et des sangs purs dignes de ce nom, que ton père est été à Azkaban ne changera jamais ça ! »

Lucius me terrifiais, mais c’était surement parce qu’en plus d’être un adulte il était mangemort, alors bien sur je préférais garder mes distance avec lui. En fait, il me faisait penser à mon père… enfin pratiquement tout les mangemort me faisait penser à mon père.

« - C’est peut-être un maigre réconfort, mais saches que je ne penserais jamais du mal de ta famille, tu portes un nom illustre, et vous avez certainement plus marqué l’histoire que n’importe qu’elle famille de sorcier… Regardes-toi, à Serpentard tout le monde te crains et te respecte, tu es un vrais rois ici. Le fait que ton père ait été Azkaban ne change rien ! »

Mon père avait été une des premières personnes à se réjouir de la disgrâce des Malefoy, je lui en avais beaucoup voulu pour ça, mais personne ne contredis Ajax Greengrass sous son toit, ou alors cette personne est complètement folle… Mon père décidait de tout pour tout le monde, et l’une de ses grandes décision était de rompre tout contact avec la famille de Drago, autant dire qu’il n’apprécie pas que je sois rester amie avec le blond et que j’usais toujours d’une foule d’excuses plus ou moins crédible quand j’allais chez lui. Tient d’ailleurs je n’avais toujours pas répondu à son invitation.

« - Je viendrais volontiers chez toi pendant les vacances, j’aimerais bien profiter un peu plus de ta présence avant … »

Je regardais mon ami, je dois dire que je craignais sa réaction à ce que j’allais lui annoncer, Drago était adorable avec moi, mais je savais que quand ça n’allait pas il pouvait rapidement entrer dans des colère noire.

« - Tu sais… quand tu parlais de mariage avec un sang pur… mon père… enfin j’ai seize ans maintenant et… et il a commencé à chercher pour un futur époux… pour moi… en… en France. »

C’était sortit, instinctivement je resserrais encore ma main sur la sienne, espérant pouvoir le retenir si il tenait à se lever.

« - Tu sais comme ma mère est française, ça l’aide dans ses recherches… et il veut m’envoyer en France quand il aura trouver quelqu’un de bien… chez mes grands parents… »

Ca c’était aussi un gros problème, je connaissais à peine mes grands parents français, et franchement terminé ma vie en France ne me tentais absolument pas. Je ne verrais plus ni Narcissa, ni Drago. J’imaginais que ça devait plaire à mon père, il regrettait que je sois aussi proche de ma marraine, quant à ma mère… ma foi si sa mère pouvait s’occuper de la suite de mon éducation je pense pas qu’elle dise non, elle n’a jamais été très maternelle.

« - J’ai appris ça dans une lettre de ma mère, il y a quelques jours… Je savais pas comment te le dire. »

Annoncer à une personne qui a toujours été là pour vous et qui compte autant que vous aller partir de l’autre côté de la mer dés que votre père aura trouvé un inconnu pour vous marier n’est pas une chose facile, vous pouvez me croire. Je fronçais les sourcils et ne put qu’ajouter sur un ton lugubre.

« - Je préfèrerais épouser un moldu ou un Weasley plutôt qu’aller vivre là bas. »

1042 mots = 54 points

Je regardais le visage de Drago se décomposer, virer écarlate, j’avais l’impression que la scène se déroulait au ralentit. Je regardais sa colère se déchainer sur la cuisine, les tiroirs, les ballais… tout vole… Dans ces moments là il est vraiment terrifiant, j’imagine que si mon père avait été là il l’aurait tuer sur le champs et certainement pas avec un sortilège de mort, surement quelque chose de plus douloureux. D’un autre côté, j’étais soulager de sa réaction, il n’allait pas me laisser partir sans rien faire, j’aurais un allié pour affronter mon père.

« - Drago… s’il te plait, calme-toi… Tu me fais peur. »

Je me suis lever de la table mais j’ose à peine l’approcher tant j’ai peur d’être prise dans la maelstrom de sa colère. En fait je rêverais de pouvoir aller me cacher dans un coin en attendant qu’il se calme, malheureusement je ne peux que attendre, et le regarder détruire la cuisine. Une pensée relativement stupide me vint alors : les elfes de maisons vont avoir une drôle de surprise demain… et du travail… C’est idiot, mais comme souvent je préfère penser à une chose stupide, ça évite de paniquer… et puis je n’ai rien à craindre, sa colère est contre mon père, pas contre moi. Malgré tout j’ai peur, peur de ce qu’il sera capable d’imaginer, je connais bien Drago Malefoy, on ne le met pas en colère sans provoquer sa vengeance par la suite. Malgré moi je crains pour mes parents, et je m’en veux de l’avoir mit au courant… D’un autre côté, avais-je vraiment le choix ? Je ne pouvait pas lui cacher, pas à lui.

Je regarde sa colère descendre peu à peu, ou tout du moins ses démonstrations de colère descendre… J’imagine que cette dernière n’est pas prête de se calmer. Le jeune homme se rapproche de la table et s’y appuie, je ne peux que me demander quel plan à put germé dans son esprit pendant qu’il mettait tout sans dessus dessous. Je l’entend soupirer, puis sa phrase me confirme une fois de plus qu’il ne me laissera pas partir. Je lui jette un regard interrogateur, attendant qu’il me dise ce à quoi il pense. Et je dois bien l’avouer, j’ai un peu du mal à comprendre son idée au début… Faire semblant d’avoir trouver quelqu’un ? Je veux bien mais qui… puis au fur et à mesure de son explication je comprend. C’est une bonne idée, mais…

« - Mon père te tueras si tu lui en donne l’occasion. »

Malgré tout je n’ai pas non plus envie de partir, et puis… Je ne veux pas le quitter, ni lui, ni Narcissa. Je reste un moment silencieuse, j’ai besoin de réfléchir, de me projeter, de comprendre tout ce que ce plan implique… mais au fond j’imagine qu’il n’y a pas beaucoup de solution. A Poudlard il y a peu de sang pur venant d’une famille aussi illustre que celle de Drago, mon père pourra difficilement expliquer son refus à la communauté de sorcier.

« - Et Pansy m’étripera… mais… oui, je pense que c’est la solution. »

Je me hisse sur la table. Oui, si ça revient aux oreille de Parkinson elle va s’acharner sur moi, elle est folle de Drago, cela n’a rien d’un scoop… enfin en tout cas c’est ce qu’elle laisse croire, à Serpentard les histoires d’amour sans arrière pensée ne sont pas monnaie courante… Et il suffit de voire comment celle de Kaulitz est utilisée à de mauvaise fin pour comprendre. Pour trouver l’intérêt que Pansy aurait à sortir avec Drago il ne faut pas aller chercher bien loin, le prestige et le pouvoir… Je plongeai mes yeux bleu dans le regard d’acier de Drago avant de finir une phrase qu’il avait commencer quelques temps plus tôt.

« - Tu penses qu’il veut m’éloigner de toi et de ta famille ? Je le pense aussi. Il n’a jamais vraiment supporter que je garde cette proximité avec toi et Narcissa. »

Une proximité qui a finit par devenir vitale en un sens, je ne sais pas vraiment ce que je ferais sans eux. En leur présence je me sens invulnérable, il ne peut rien m’arriver parce qu’ils sont là, même mon père ne peut rien contre ça. Alors oui, m’envoyer en France serait bien cruel, et je suis sur que ce serait une forme de vengeance.

« - Ton idée est bonne… mais j’ai vraiment peur que mon père se précipite chez toi armée de sa baguette… J’imagine qu’il ne pourrait que très difficilement expliquer pourquoi il refuse que l’une de ses filles entre dans ta famille, et que la plus grande partie de la communauté jugerait mal son refus. D’un autre côté, cela bousculerait toute la tradition qu’un couple se choisissent mutuellement… »

Un couple… ça me fait bizarre, et ce drôle de frisson revient quand je prononce ce mot. J’essaye de comprendre ce qui peut le provoquer mais ça m’échappe totalement. J’éloigne le frisson de mes pensée pour poursuivre.

« - On serait vu comme fiancé l’un à l’autre… et il faudrait que cela soit annoncé publiquement aux autre sang pur pour que mon père ne puissent vraiment rien y faire. Si l’ensemble de la communauté l’acceptent je pense que, oui, il sera coincé. »

Fiancé… Indirectement je me retrouverais fiancé à mon meilleur ami, quelqu’un que j’ai toujours considéré comme mon propre frère… étrangement ça ne me dérange pas. A vrais dire je préfère que ce soit lui plutôt qu’un autre. Ca me fait bizarre, piéger mon propre père mais d’un côté il l’a chercher et il le mérite.

« - Je marche Drago… Et si Narcissa est avec nous ce sera encore mieux ! »

Drago affronter mon père… J’imagine bien la scène et ça ne me plait pas. Mon père n’est pas le plus puissant des mangemorts mais c’est un adulte, et nul doute qu’il peut s’avérer terrible. Il est violent, terrifiant… Je ne veux même pas imaginer ce qu’il pourrait faire à Drago si il le tenait à sa merci. Est-ce qu’il serait capable de régler ses comptes avec les Malefoy à travers lui ? Non, il n’oserait pas… en tout cas je ne lui permettrait pas. Qu’il en veuille à Lucius, soit, mais Drago lui il n’y est pour rien. Je suis du regard ses déplacement, il semble avoir retrouver un semblant de calme et c’est tant mieux.

« - Je suis désolée, je ne voulais pas t’ajouter des soucis en plus. »

Je m’en veux, si je n’avais pas aussi peur de mon père j’aurais surement réussis à régler ce problème seule. Si il était rester comme avant j’aurais put lui expliquer… mais si il était rester comme avant il ne m’aurait jamais forcé à quoi que ce soit. Drago se rapproche, j’aime voire qu’il s’est calmé, ses colère sont vraiment terrifiante.

« - Il ne manquera pas de venir… mais je doute que Narcissa le laisse entrer. »

Ma marraine n’était pas le genre de femme qui se laisserais impressionner par mon père quelque soit son état de colère. En fait c’était aussi une raison pour laquelle je me réfugiais chez eux quand mon père était dans une colère noire, je savais que jamais il ne pourrait franchir le seuil de la maison des Malefoy si il était mal attentionné. De nouveau je lève les yeux vers Drago, sa main qui s’approche de moi me surprend et m’arrache un sursaut, je ne m’y attendait pas vraiment. Néanmoins je le laisse volontiers frôler ma joue, de nouveau le frisson… Cette fois-ci je prend un peu de temps pour l’analyser, ce n’est pas une sensation désagréable bien au contraire.

« - Ce n’est pas grave pour tout à l’heure… Je sais que tu ne m’aurais pas fait de mal… C’est juste que… tu étais tellement en colère… »

Cette fois je lui adresse un sourire, il n’est pas très assuré comme sourire, mais il a le mérite d’être franc. De toute façon je ne pourrais pas mentir à Drago, c’est impossible, ça me ferait beaucoup de trop de mal et à lui aussi ça en ferait surement. Je glisse ma main dans la sienne et acquiesce en silence par un signe de la tête quand il me propose de sortir. Je ne peux que sourire quand il fait une remarque à propos de nos parents. Je lance aussitôt quelques solution :

« - Consanguinité ? Ou peut être qu’ils ont été bercé trop près du mur ? »

Je ne peux m’empêcher d’ajouter, avec un petit soupir.

« - J’aurais aimer naître dans ta famille, t’avoir pour frère et avoir Narcissa pour mère. »

Enfin bon, les choses sont comme elles sont et même la plus puissante des magies n’y peut rien… et oui son père, mon père et ma mère sont complètement étrange, le pire c’est qu’ils n’ont pas l’air d’en avoir conscience. Je suivis prudemment le jeune homme à l’extérieur. Je suis terriblement craintive, et franchement ce n’est pas une qualité. Cela ce confirma encore quand j’entendis le miaulement de Miss. Teigne, j’eu un léger sursaut… et la voix de Rusard n’arrangea rien. Ces deux là si on pouvait les enfermer au fond d’un cachot et jeter la clef dans le lac… Je sentit la main de Drago se refermer à nouveau sur la mienne et bientôt nous voilas à l’opposer du concierge, le jeune homme appuyer contre moi et moi plaquer contre un mur… et le retour du frisson, un peu plus intense que la dernière fois, ca me donne une curieuse envie de le retenir un moment… mais bon Rusard partie, Drago se décolle de moi et ne tarde pas à rire.

« - Un pervers ? Arrête ! C’est un vrais monstre celui-là, dans une vie antérieur c’était un horrible dragon. J’en mettrais ma baguette à couper ! Et cette chatte… cette chatte… Ah j’en ferais volontiers un paillasson !»

Personne n’aimait Rusard et sa chatte… Je vois pas comment on pourrait, de toute façon ce sont deux monstres. Bientôt je me joins à son rire, au risque de nous faire repéré. Bah c’est pas grave, le seul ennui viendra des questions que se poseront les gens : qu’est-ce que Drago faisait hors de la salle commune avec Astoria en pleine nuit ?

« - N’empêche… tu es fou de proposer un rendez-vous en pleine nuit… et je suis encore plus folle d’accepter. »

Une folle qui le veut bien, de toute façon je pourrais faire n’importe quoi pour passer un peu de temps seule à seul avec Drago. Ca nous arrive de plus en plus rarement, et j’ai peur que ça finissent par ne plus nous arriver.

« - Tout à l’heure tu m’as demander pourquoi je m’inquiétais… »

Je soulève doucement ça manche gauche et effleure la marque du bout de mes doigts.

« - C’est ça qui m’inquiète. J’ai peur qu’il t’arrive un malheur… qu’Il te fasse du mal… ou pire… »

Je m’arrête incapable de finir ma phrase, oui j’ai peur qu’Il tue Drago un jour… Enfin je n’ai pas particulièrement envie de m’étendre sur la question. Je sais que Drago n’a pas particulièrement eut le choix pour cette marque, alors je ne peux rien dire. Juste m’inquiéter pour lui en silence, quand bien même je lui fait partager cette inquiétude on ne peut rien faire, la seule chose à faire c’est dire que tout vas bien et moi, faire semblant d’y croire. Je soupire, on est trop jeune pour avoir de telle responsabilité… Trop jeune pour qu’on nous demande de grandir comme ça et dans un tel monde. Doucement ma main passe de son bras à son dos et je viens me blottir contre lui.

« - Merci… merci pour tout ce que tu fais et a fait pour moi. »

Je m’éloigne aussi vivement que je suis venu, je sais bien que Drago n’est pas un grand adepte des démonstration d’affection, ça à souvent tendance à l’embarrasser plus que tout autre chose et puis, moi-même, je ne suis pas une habitué des remerciement, c’est pas le genre de chose qu’on nous enseigne dans nos famille de sang pur. Je murmure un lumos en sortant ma baguette, la faible lueur nous éclaire à peine mais elle est suffisante pour se voire et voire ce qui nous entoure. On est pas très loin de la salle commune, il suffit de prendre à droite pour s’y rendre. A gauche c’est la partie oublier du sous sol de Poudlard, là où on s’enfonce dans des couloirs, des cachots… tous poussiéreux.

« - On prend à gauche ? »

Après tout il a proposer une promenade alors, à moins de sortir dans le parc, autant prendre cette direction. Qui sait ? On se perdra peut être et personne ne nous cherchera ? Adieu le seigneurs des ténèbres, adieu les histoires de familles, adieu les soucis d’école et adieu les mariages arranger… Franchement, ça ne serait pas un mal quand on y pense.

Je lui adresse une petite moue faussement boudeuse, je suis pas non plus une cinglée, il ne faut pas abuser. Je suis même relativement saine d’esprit pour une sang pur fille de mangemort, j’en connais qui tiennent moins bien le choc que ça… Il suffit de regarder Crabbe, ou Goyle… Eux ça ne leur à pas trop réussi, ou alors ils ont aussi été bercé trop prêt du mur ? Enfin il devait forcément y avoir une autre explication, toutes les personnes étrange de notre entourage ne pouvaient pas avoir été frapper contre un mur bébé… Ca ferais un peu trop de monde d’un coup… Crabbe et Goyle doivent juste être issu d’un couple qui n’a pas fait attention à la consanguinité.

Je ris à nouveau en entendant sa théorie sur la vie antérieur de Rusard, pauvre concierge, c’est vrais qu’il n’a pas été gâté par la nature. Moche, cracmol, et avec un métier ingrat… La seule personne qui semble avoir un semblant d’affection pour lui c’est Miss Teigne. C’est un peu triste quand même, si il n’y avait que Circée qui m’aimait je serais bien malheureuse… Il l’est surement malheureux d’ailleurs ce pauvre homme.

« - Je me demande si… si il venait d’une famille de sang pur ? Si c’est le cas… Il a dut avoir une vie bien difficile. »

Je n’ose même pas imaginer ce qui ce serait passé si j’étais née dépourvu de pouvoir, s’eut été une vraie honte dans ma famille… Je me demande si mes parents n’aurait pas préféré me cloitré à la maison et me faire passer pour morte plutôt que d’afficher une enfant cracmol… Je chasse cette pensée de mon esprit et regarde Drago remettre sa manche en place, j’aimerais tant effacer cette marque. Je sens son bras se placer dans mon dos, ça me surprend un peu je dois dire. Drago n’est vraiment pas une personne qui montre son affection. Réflexion faite, j’aurais mieux fait de profiter un peu de son élan de gentillesse pour rester un moment contre lui… mais bon maintenant que je me suis éloignée je ferais mieux de le laisser se faire à l’idée que quelqu’un vient de le prendre dans ses bras et qu’il a rendu l’étreinte.

Ainsi donc la progression continue, éclairé par la baguette de Drago qui a finit par lancer un lumos maxima. C’est vrais que l’endroit n’est pas des plus propre, toile d’araignée, araignée… Enfin bon, c’est loin de me déranger, quand je ne me cache pas chez les Malefoy je me réfugie au grenier, alors la poussière et les monstres à huit pattes je connais.

« - Ouai… mais en règle général y a pas trop à craindre des araignées et de leurs toiles. Ce qui serait ennuyeux ce serait de tomber sur un épouvantard ou un truc de ce genre. »

Ennuyeux… ouai bon peut un peu plus qu’ennuyeux, parce que les épouvantard sont réputer pour épouvanter les gens, d’où leur nom d’ailleurs. Personnellement, la seule et unique fois que j’ai été confronté à un épouvantard j’était toute petite et il avait prit l’image d’un clown moldu que l’on avait croisé quelques jours en allant nous promener… Depuis le temps je pense que ma plus grande peur à changer. Disons que je ne m’enfuyait plus devant les clowns maintenant, je les regardais en me demandant ce que les moldus pouvait leur trouver d’amusant.

Je fis un bon en arrière une énorme araignée eut l’idée de descendre de sa toile juste devant mon nez.

« - Mais elle est énorme ! Et dingue ! »

J’agitais ma baguette et une étincelle en sortie, envoyant l’araignée valser à plusieurs mètres moi. Je la regardais un instant sur le dos se débattre, je dois avouer qu’elle m’avait fait plus de peur que de mal, et franchement… Je n’avais jamais rien eut contre les araignée. Je lui lançais le sort de lévitation pour l’accrocher à nouveau à sa toile. Franchement ces petites bête ne sont pas ce qu’il y a de plus terrifiant. Je me tourne vers Drago, un sourire au lèvre.

« - C’est vrais que, durant ta première année, tu as été collé dans la forêt interdite ? »

Daphné m’en avait parler, mais je ne lui avait jamais demander de détail à l’époque… Il faut dire que dés qu’il rentrait de Poudlard je me précipitait chez lui pour qu’il me parle du château, des serpentards… Bref comme le ferait toute enfant de sorcier qui attend avec impatience sa première année à Poudlard. Là, l’anecdote m’étais revenu en pensant aux araignées et autres choses flippante. J’espérais franchement qu’il m’en dirais un peu plus. Etant une élève sérieuse et discrète, je n’ai jamais été collé à Poudlard, enfin si on se fait prendre cette nuit dehors il se pourrait bien que cela changent.

En fait je ne suis jamais aller dans la forêt interdite, je l’ai pour ainsi dire même jamais approcher. Exception faite pour les cours de soin au créatures magique, un cours assez ennuyeux en fait et plutôt inutile. Je regarde un instant ce qui nous entoure… Finalement ce n’était peut être pas une bonne idée de prendre le chemin de gauche, un grand nombre de vieille statue, de gargouille, jetait sur les mur des ombres terrifiante. Instinctivement je fis un quelques pas vers Drago et j’attrapais son poignet. J’avais l’impression que les statuts nous regardais et qu’un monstre allait surgir d’un moment à l’autre pour se jeter sur nous et nous manger.

« - Dis… le monstre de la chambre des secrets… Tu crois que Potter l’a vraiment tué ? »

J’étais entrée un an après Drago, l’année où ce monstre avait été lancé dans Poudlard et je crois que lui et Daphné ont passé leur temps libre à me rassurer cette année là… Je dois dire que j’avais toujours peur de tomber face à lui quand je me promenais seule dans les lieux angoissant de Poudlard. En l’occurrence si la bête pouvait être vraiment morte je ne saurais que rassuré, bien sur elle n’est pas censée s’en prendre aux sangs purs, mais bon… On est jamais trop prudent, d’ici que la créature est un petit creux. Je continue d’avancer en prenant toutefois bien garde à tout ce qui nous entoure.

On ne tarde pas à arriver face à une fourche, trois chemin s’offraient à nous. Je les regarde un instant puis, tendant l’oreille vers celui de centre décide d’y entrainer le jeune homme.

« - Tu entends ? On dirais le bruit du vent ! »

J’avoue que ce serait amusant de débouler dans le parc de Poudlard, ou alors peut être que c’est juste une illusion. Dans tout les cas j’ai envie de vérifier ce qu’il y a au bout du chemin. Désormais ravis de cette moitié de découverte j’oubliais ma peur et finit par lâcher le poignet de Drago sans m’en rendre compte. En fait cela faisait peut être un petit moment déjà ? J’aurais été incapable de le dire.

1 166 mots = 67 points

Je l’écoute raconter son souvenir et ne peut réprimander un frisson en l’entendant parler. Drago a toujours été doué pour raconter des histoires d’épouvante, mais je crois que plus jeune il regrettait assez vite de me les raconter, vu que je refusais de le laisser dormir de par crainte qu’un de ces monstres viennent nous dévorer. Fort heureusement j’ai grandit, et j’ai appris à ne plus avoir peur de mes cauchemar, de toute façon la réalité nous montre facilement qu’elle peut être mille fois pire que nos rêves les plus obscure. Je crois deviner de qui il parle, mais je m’abstient de poser toutes questions, aucune envie d’entendre une confirmation à mes supposition.

« - Tu aimes bien me faire peur, avoues ! »

Le ton de ma voix est malgré tout amusé, après tout sans ces petites frayeurs la vie serait bien monotones… Je ne peux m’empêcher de frémir à nouveau quand on parle du basilic.

« - Salazar Serpentard à peut être donné naissance à la meilleur maison de Poudlard… n’empêche que enfermer un basilic dans l’école c’était une idée dangereuse, imagines que l’animal se soit échapper ? Et qu’il n’y ait eut personne pour le contrôler ? Sang pur, mêlé ou sang de bourbe je suis pas sur qu’il aurait fait la différence… J’espère que plus personne n’aura l’idée d’enfermer un monstre dans Poudlard, Peeves et Rusard sont amplement suffisant ! »

Non le Basilic je n’approuverais jamais, c’est trop dangereux de mettre un animal pareil dans une école, il aurait suffit qu’il échappe à son contrôleur et bonjour la catastrophe… Parfois les sorciers peuvent se montrer incroyablement fou pour conserver la pureté de leur sang.

« - Et… ce qu’on raconte, comme quoi que… que ce serait Lui qui contrôlait le Basilic, c’est vrais aussi ? »

Je peux sembler mal informé, mais entre les rumeurs qui cours, mes parents qui parlent… Je ne sais plus vraiment qui croire, et finalement ce n’est peut être pas un mal de ne pas savoir tout ça. En fait plus j’y pense plus j’aurais aimer ne pas me trouver mêler à cette histoire, mais bon il faut que j’arrête ou bientôt je vais finir par souhaiter être née en France et ne rien connaitre de Poudlard. Je ne peut retenir un rire quand je l’entend parler de Poudlard la nuit.

« - On est dans les cachots d’un vieux château, je pense que la décoration n’a pas été faite pour rassurer les gens… Tu sais les cachots servaient généralement au prisonnier… Et si on en croit Rusard on y collait même les élèves parfois ! »

Franchement je préfère largement passer une nuit à récurer les chaudron plutôt qu’une heure ici, seule à attendre que le temps passe. Je lui adresse un sourire toujours amusé, on ne peut pas lui donner tord, quand on voit la tête de certaine gargouille on ne peut que souhaiter qu’elles restent à jamais en pierre. De nouveau je rie à sa remarque.

« - Drago… On est à Poudlard, le seul endroit au monde où on peut espérer trouver un peu de sécurité. Je suis sur qu’il n’y a rien au bout de ce couloir, à part, peut être une sortie de secours. Ce vieux château regorge de passage secret ! »

Je sens peu à peu le noir regagner du terrain, Drago vient d’éteindre sa baguette ce qui ne me plait pas particulièrement avancer dans le noir n’est pas une de mes distraction favorite, néanmoins j’ai peut être un moyen de me venger de toute les frayeurs qu’il m’a fait quand j’étais petite. Je me dissimule dans un recoin du couloir puis, entendant ces bruits de pas se rapprocher lui saute dessus d’un coup, allumant ma propre baguette quelques secondes après.

« - Et voilas pourquoi il est dangereux de se promener dans le noir, on ne sait jamais ce qui peut décider de te sauter dessus. »

J’avoue ne pas être peu fière de ma plaisanterie. Je lui adresse un sourire victorieux avant de m’éloigner prudemment de quelques pas, sait-on jamais d’ici qu’il veuille se venger. Pour ma part je suis ravis d’avoir trouver ce chemin, il y a toujours autant de toiles d’araignée, je crois même y voire quelques os de rats à la lumière de ma baguette, bon avouons-le il y a plus gaie comme endroit pour se promener, mais l’inconnu peut s’avéré très intéressant. Je tends l’oreille pour entendre le bruit du vent, il semble de plus en plus proche, je suis sur qu’on va déboucher en plein milieu du parc de Poudlard.

Je crois que dans l’état actuelle des choses rien ne pourrait entacher ma bonne humeur, je finis même par avancer d’un pas joyeux et un peu sautillant, rien de très Serpentard mais ceux qui me connaissent diront simplement que de toute façon je suis encore une petite fille. Je me met même à siffloter un petit air joyeux, un musique un peu celtique que ma mère mettait souvent lorsqu’elle donnait des réception avec ma famille française. Issu de la Bretagne ils sont habitué au danse de groupe, ronde et farandole et je dois avouer que moi-même j’apprécie énormément ce type de danse. Je me demande si Drago à déjà vu ce genre de réception chez moi ? Surement une ou deux fois quand on était petit, mais est-ce qu’il s’en souvient ? Bonne question.

« - Tu vois y a rien à craindre, à part une vieille amie qui t’a sauté dessus, il n’y a aucune raison d’avoir peur. »

Ca me fait bizarre de dire ça, d’habitude c’est plutôt le genre de discours de Drago quand j’ai aucune envie d’aller dans un lieu, ou de faire quelques chose que je juge de dangereux. J’ouvre toujours la marche de mon pas joyeux, je m’écouterais j’irais bien jusqu’à danser toute seule… C’est pas comme si le jeune homme ne m’avais jamais vu faire de truc plus étrange que ça… mais bon ce soir je ne m’écouterais pas je me contenterais de siffloter toute contente. Maintenant, en plus d’entendre le vent, on peut le sentir, et c’est bien agréable de savoir qu’au bout de ce tunnel on trouve l’extérieur. On finit par arriver au bout du tunnel dans une impasse.

« - Bon… Il ne reste plus qu’à trouver le passage. »

Avouons que cela ne demanda pas beaucoup de temps, la seule et unique statue de la pièce se trouvant en face de nous. Il s’agissait d’un vieux sorcier assis sur un fauteuil de pierre et appuyer sur une canne. Il fallut un petit moment pour découvrir le mécanisme du passage, un petit serpent qui relevait la tête au pied du sorcier, en abaissant la tête de l’animal on put entendre un cliquetis et bientôt la statu fit place à un escalier de pierre. Sans attendre je m’élançais dedans pour déboucher… tout droit dans le cloitre de pierre.

« - Oh… » fis-je un peu déçus « - J’imaginais qu’on serait au moins au serres. »

Je m’écartais pour laisser la place à Drago. Un large sourire sur mes lèvre.

« -Alors M. Malefoy, un piège ou un endroit ensorcelé ? Je ne vois aucun sortilège ici, à la rigueur peut être une issue de secours. »

]Avec les temps qui court c’est toujours bon à prendre la connaissance d’un tel passage. Je levais la tête vers la lune qui nous éclairait désormais et murmurait un « -nox » qui fit s’éteindre ma baguette. Le vent était désormais plus présent, et à l’extérieur du couloir, plus froid aussi… Je regrettais de ne pas avoir pris ma cape.

« - Ma fois… Cette promenade aurait été instructive ! »

1 283 mots = 66 points

Je profitais doucement de l’air frais qui inondait désormais l’atmosphère, et c’était nettement plus agréable que l’odeur et l’humidité qui régnait en sous sol. Je promenais mon regard sur le cloitre de pierre, il était beaucoup plus beau dans la pénombre, juste éclairé par quelque rayons de lune qu’en plein jour accaparé par une foule d’élèves. J’eu un petit rire en regardant Drago sortir la tête du tunnel et répondre à ma pique.

« - Oh je me moque si je veux, vous avez-vous-même dit, M. Malefoy, que j’étais une vilaine fille… Et si ça avait été pire tu m’aurais sans aucun doute protéger. »

Je lui adressais un sourire complice, si il avait vraiment craint un quelconque danger je suis sur qu’il ne m’aurait même pas laisser approcher le tunnel. Après tout il ne pouvait rien arrivé à de jeunes élèves dans Poudlard, c’est même la raison principale pour laquelle on se sentait tous bien ainsi. Bien sur entre élèves on était pas toujours tendre, et c’est la moindre des choses, après tout je ne vois pas pourquoi on devrait s’entendre tous merveilleusement bien au-delà que fait qu’il y est des différences de sang et d’origines nous sommes tous des êtres vivant doté de leur propre caractère, rien d’étonnant que l’on ne s’entendent pas tous à merveille. Je finis par murmurer plus pour moi que pour lui :

« - Oui, c’est bien agréable de profiter d’un peu de calme, j’ai l’impression que tout s’accélère et cela ne me plait particulièrement, j’aime prendre mon temps et réfléchir. »

Oui ces derniers tout va de travers, tout le monde est sur les nerfs et à peur, ça se ressent dans les relations et l’ambiance général de Poudlard, on se méfie de tout le monde et malgré tout on cherche des alliés pour se protéger quand la guerre s’abattra. On tente de protéger les siens, on essaye de se protéger sois même, on regarde qui pourra être sacrifier … Enfin ça c’est surtout pour les Serpentard, j’ai la net impression que les Gryffondor imagine pouvoir sauver tout leur proche. Il ne faut pas être fou, des morts il y en aura dans les deux camps. Ce qui fait vraiment peur c’est la détermination que peuvent avoir certaine personne quand il s’agit de lutter contre ce qu’il nomme le mal, l’énergie du désespoir pourrait-on dire… Cela me rappel que j’ai entendu des rumeurs d’attaque, j’aimerais en faire part à Drago, savoir si c’est vrais, et si il est impliqué la dedans, si je peux lui venir en aide… Néanmoins avant que je puisse dire quoique ce soit une voix me fait sursauter, je me retourne pour faire face au professeur Rogue… Il a beau être le directeur de notre maison et être particulièrement indulgent avec les serpent que nous sommes, il n’en reste pas moins une personne impressionnante, et malgré moi je me met à fixé mes pieds, je me sens un peu idiote je dois dire. Drago me fait signe de ne pas répondre, à vrais dire je n’aurais jamais trouver quoi lui dire. Malheureusement il semble que le jeune blond ne soit pas d’humeur à se justifier et la sanction tombe, deux heures de colles… Sur le coup cela m’embête un peu mais bon… ca fera toujours deux heures de plus avec les jeune homme et puis, pour une fois, je n’aurais pas à inventer une excuses stupide.

Je lui répond par un sourire et une phrase que je veux gentille quand il s’excuse.

« - Oh… ce n’est pas si grave, il fallait bien que cela m’arrive un jour et autant que ce soit avec toi , que toute seule. »

Derrière nous Rogue se racle la gorge, apparemment toute discussion est prohibé jusqu’au retour à la salle commune où l’on se retrouve de nouveau seul, tout les deux. Je le regarde affalé sur le canapé, un canapé où on pourrait graver son nom à force de le voire dessus, je me demande si tout les membres masculin de sa famille s’installait là. Je m’assoie à ses côté, un peu perturbé par son regard. J’ai une tache sur le visage ? Instinctivement je porte une main à mon nez et je frotte un peu, sait-on jamais…

« - Oui, je suis d’avis d’aller dormir… De toute façon on se revoit demain… Je me demande ce qu’il va nous faire faire… »

Et si il y aura d’autre collé avec nous… Auquel cas la soirée promet d’être longue, sinon, ma foi, ca ne pourra pas être si terrible. Je le regarde regagner son dortoir et reste un moment à observer la porte fermée avant de me diriger moi-même vers mon lit. Je me déshabille et me glisse dans les draps verts, après avoir tiré les rideau de velours sombre sur le lit, j’aime dormir un peu isoler du reste des filles. Le sommeil ne tarde pas à m’envahir et c’est vers des rêves légers que je ne tarde pas à m’évader.
820 mots