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 Worst Memories.

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MessageSujet: Worst Memories.   Worst Memories. EmptyDim 5 Juin - 21:31

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Je m’étais levée d’une humeur plutôt mauvaise ce matin. Les cheveux décoiffés , la tête douloureuse. J’avais passé une mauvaise nuit. En fait, j’avais fait un cauchemar. Le cauchemar que je n’avais pas fait depuis des années. Ma plus grande peur , mon pire moment , je venais de le revivre cette nuit-là. Encore une fois, j’avais rêvé que j’étais possédé par le lord en personne. Comme ma première année. Tout ça à cause d’un stupide journal. Je le revoyais encore , le petit journal , avec sa reliure fragile , ses pages jaunies par le temps. Ça faisait des années pour moi que cet évènement était effacé de mon esprit , qu’il n’existait plus. J’avais eu ma leçon ce jour-ci. Oui , j’avais continué à faire des cauchemars un an après , mais maintenant , j’ai 16 ans et … tout ça est derrière moi maintenant. Je me levai donc , me dirigea d’un pas lent vers la salle de bain et grognant un vague ‘bonjour’ à mes camarades de chambre. Je me doucha rapidement, brossa mes longs cheveux roux. Jetant un coup d’œil à mon horaire, je vis avec horreur que je commençai en cours d’histoire de la magie. Je levai les yeux aux ciels , attrapai mon sac et me dirigeai vers sans grande conviction dans la grande salle afin d’y prendre mon petit déjeuner.

Arrivée à la table des Gryffondors, je vis que Hermione , Ron et Harry étaient déjà installés. Je m’installai à côté d’Hermione, murmurant un vague bonjour et me servit à peine. Je les écoutai à peine , je n’entendais que très peu de leur conversation et apparemment , ils discutaient de leurs impressions face à la guerre, leur suppositions. Je mangeais lentement, regardant mon assiette. Je n’avas qu’une envie ; retourner sous la couette et dormir toute la journée. Peut-être que je pourrai manquer mon cours d’histoire de la magie ? Après tout, ce n’est pas comme si j’étais une dernière de classe dans cette matière… J’ai eu la mention Acceptable dans mon BUSE, je n’ai rien à craindre non ? Je n’ai qu’à aller voir madame Pomfresh , lui dire que j’ai très mal au ventre et que je..

- Gin’ ? Est-ce que ça va ? Tu es bien silencieuse ce matin.

Je sursautai après avoir entendue la voix de ma meilleure amie me poser cette question. Je sentais ma pensée rétrécir dans mon esprit, et je secouai la tête pendant que mon frère Ron, la bouche pleine, rajoutait ;

- Ch’est vrai Ginny. D’habithuude, tchu parle pluche.

J’étais l’une des seules à pouvoir analyser le jargon de mon frère. Faisant un faux sourire, je les regardai en poussant mon assiette devant moi , et me levant.

- Non non ça va. Je dois aller voir..euh…en fait, j’ai oublié mon livre de..métamorphose ! C’est ça, dans le dortoir. Je vais y aller, mon cours commence dans…

Je jetai un coup d’œil à l’horloge. Mon cours commençait dans environ trente-minutes. Je me maudissais moi-même. Je n’avais pas souvent recours au mensonge, mais je n’avais pas du tout envie de devoir tout leur expliquer sur ma nuit mouvementée. Je leur adressai un léger signe de la main , et sous leur regard surpris je quittai d’un pas rapide la grande salle pour me diriger vers…nulle part. J’allai tout de suite dans la salle d’Histoire de la Magie (ce qui me prit environ quinze minutes) et j’attendis que la cloche sonne. Les autres élèves arrivèrent peu après moi et je me ramassai assise à côté de Luna. Ce qui était très bénéfique en fait, j’allai pouvoir être en paix. Luna était du genre lunatique, alors soit elle n’allait rien écouter du cours où soit elle allait dessiner des Ronflak Cornus. J’eus beaucoup de difficulté à suivre. J’entendais le grincement des plumes des autres élèves et la voix endormante du professeur Binns. Je finis par poser ma tête sur les livres devant moi et je sentais doucement mes yeux se fermer. Luna me tapota la tête gentiment pour me réveiller et heureusement pour moi, la cloche sonna , annonçant la fin du cours. Je me levai d’un bond et puisque j’avais les deux prochaines heures de libre, me dirigeai vers les toilettes des filles. Mais , étrangement , mon corps ne semblait pas vouloir aller dans cette direction. Plutôt ma tête devrais-je dire. Je me dirigeai vers les toilettes de Mimi Geignarde. Arrivée devant la porte, je me demandai toujours ce que je faisais là. J’hésitai à entrer où à sortir, mais j’eus une irrésistible envie de savoir ce que cet endroit était devenu . Après tout, ça faisait plus de 5 ans que je n’y était pas allée. Prudente, j’entrai. L’endroit semblait vide.

- Mimi ?

Pas de réponse. Elle était peut-être en train d’espionner les préfets dans la salle de bain des préfets. Je m’avançai vers les lavabos , précisément vers celui qui avait un petit serpent gravé à la gauche de la valve. D’un geste lent , je tendais ma main vers le lavabo en dessinant le serpent du doigt, ce qui me fit frissonner. Je me perdis un instant dans mes pensées, n’entendant même pas les bruits de pas derrière moi.


872 mots = 38 points.


Dernière édition par Ginevra M. Weasley le Dim 14 Aoû - 16:10, édité 3 fois
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Harry J. Potter

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MessageSujet: Re: Worst Memories.   Worst Memories. EmptyMar 14 Juin - 16:48

Worst Memories. 127645ginnyharry
Est-ce que Sirius, Dumbledore ou même mon père sont fiers de moi? Voilà la question qui occupe mon esprit. Une de plus ou une de moins, on peut dire que je les collectionne en ce moment, alors je n’y fais pas si attention que cela. Pas autant que tous les chuchotements que je provoque sur mon chemin, en tout cas. J’y suis habitué, depuis le retour de Voldemort en cinquième année, et même depuis mon arrivée à cette école. Après «Harry Potter le menteur», peut être «Harry Potter le torturé» ? Ou mieux encore, «celui à cause de qui des poignées et des poignées de gens vont encore donner leur vie». Aurais-je besoin de préciser que je me serai très bien passé de ce fardeau dans ma vie ? Et puis, ce n’est quand même pas totalement à cause de moi, qu’une deuxième guerre se prépare. Je ne représente pas le camp du Bien à moi tout seul à ce que je sache. Parfois, je me dis que…Ca aurait été bien si les Potter n’aient été que des moldus comme tant d’autres, et qu’ils n’aient jamais rien eu à voir avec Poudlard ou le monde magique. Il n’y aurait jamais eu toutes ces histoires de rivalité entre Rogue et mon père, la prophétie n’aurait jamais existée et surtout, surtout…J’aurai toujours mes parents près de moi. Ou dans un autre scénario, peut être que je n’aurai jamais du laisser Hagrid m’amener à Poudlard. Mais j’aurai refusé de retourné à Privet Drive pour autant, j’aurai vécu...En solitaire, et en cavale. Voldemort, en ayant aucun signe de vie de ma part, m’aurait peut être cru éradiqué de ce monde, et je n’aurai même pas à craindre pour mes jours. Oui, mais…Ce n’est pas vraiment malin si on pense à Ron et Hermione –ces deux là seraient-ils amis si je n’étais pas là ?-, à Poudlard et au monde auquel je me rattache en général. Là, Voldemort n’aurait plus aucune limite, et il n’y aurait en vie que les grandes familles de sorciers purs, occupés à servir leur maitre. Sortant rapidement de mes pensées, je relève la tête en entendant de l’agitation au niveau de l’entrée de mon dortoir ; Ron et Neville. Heureusement qu’ils ne m’ont pas surpris en pleine méditation, j’aurai encore eu le droit à des centaines de questions, ou encore à des moues «désolées» pour moi et pour ce qui est en train de m’arriver. Même si ça part d’un bon sentiment, ça a plutôt l’effet inverse, celui de me mettre mal à l’aise.

Il faut peut être que j’arrête d’être aussi égoïste. Tous ces scénarios que je viens d’énumérer…Ils sont tous aussi peu crédibles les uns que les autres. Ce n’est pas le bon moment pour moi de me mettre à ressasser tous les éléments passés, et de me demander ce qui aurait pu se passer si j’avais fait ceci et non pas cela. J’ai toujours assumé ce que j’étais, et quitte à avoir l’impression de supporter l’avenir du monde entier sur mes épaules, je ne vois pas pourquoi je ne continuerai pas. Si Voldemort intercepte des pensées de ce genre, ça ne ferait que lui faciliter la tâche, vulnérable comme il sait que je suis. Et c’est bien ce que je veux éviter de faire à tout prix. Je passe une main derrière ma nuque et gratte cette dernière nerveusement, avant de repousser les draps rouges de mon corps et de me lever, à la recherche de ma valise.

– Harry, on te garde une place pour le petit déjeuner ? Me demande Neville d’une voix faible et peu assurée. Je préfère ne pas me retourner pour le regarder, parce que sinon, je sais que va naitre en moi ce sentiment qu’on appelle la culpabilité. Je les ais tellement habitué à être de mauvais poil et à leur sauter à la gorge à tout bout de champ maintenant, qu’ils vont finir par me craindre. Et c’est l’une des dernières choses qu’il faut qu’il arrive ; l’amour et l’amitié, ce sont les deux seules armes que j’ai contre Voldemort, et ce sont des avantages, comparé au Mage Noir qui lui, n’a jamais rien connu de tout cela.

J’attrape rapidement ma robe de sorcier, avant de me tourner vers eux. – Oui, j’arrive. Partez devant, je vous rejoins. Les meilleures pâtisseries vont vous pousser sous le nez sinon. Je les regarde et je me force un peu à sourire pour les y encourager. J’aimerais qu’ils arrêtent de se faire tant de souci pour moi…Non ça ne va pas, mais ça tout le monde le sait, tout le monde est fixé. Pourtant je sais qu’ils seront toujours là pour m’épauler. Et c’est tout ce dont j’ai besoin. Je n’ai pas besoin de longues et grandes discussions sur le pourquoi du comment ma cicatrice me gratte, pourquoi je n’arrive pas à trouver le sommeil, pourquoi je ne me mêle pas autant qu’avant aux conversations. Ca semble logique, et tout le monde a son idée sur la question de toute façon. Les regards de pseudo-compassion ne mènent à rien, et ils ont plus tendance à m’exaspérer ; ce qui est une assez mauvaise chose. Je n’ai pas besoin de me disputer avec quelqu’un pour rajouter la cerise sur le gâteau, ce-dernier est déjà bien suffisamment garni.

Je suis des yeux leurs deux silhouettes descendre peu à peu l’escalier en colimaçon du dortoir des garçons. Je ne peux empêcher un soupir de s’échapper de mes lèvres puis après un rapide détour par la salle d’eau, je m’habille et entre à mon tour dans la salle des rouge & or. Personne n’y est encore, ils doivent encore tous être en train de se restaurer…Et quitte à paraître méchant, je dirais que c’est tant mieux. Comme les autres jours, je n’ai pas la tête à faire de grands discours aujourd’hui ; est-ce que c’est pour cela que l’on aurait à me jeter la première pierre ? Après avoir dévalé les sept étages d’une démarche plutôt tranquille (quoi que, mon estomac aurait largement préféré que je me dépêche un peu plus), je prends ensuite place à la table des Gryffondors, aux côtés de Ron, Mione, Neville et Ginny. Je souris poliment à tout le monde et m’empresse de goûter un peu à tout, la bouche grande ouverte, ça m’empêchera de répondre à des questions dont je me passerais bien, par exemple. Elle n’est pas si mal la tactique de Ron finalement. Enfin, si ça en est une.

C’est la réplique de ma meilleure amie qui daigne me faire lever les yeux de mon assiette. C’est vrai qu’elle n’était pas comme d’habitude, et puis, elle mentait aussi bien que son frère ainé…C'est-à-dire très mal. Je fronce un peu les sourcils tout en la regardant faire, mais je ne rajoute rien pour autant. Peut être parce que je respecte le fait qu’elle ne veuille pas être importunée si on lui pose des questions trop envahissantes, comme moi ? Ou peut être tout simplement parce que Ron était à mes côtés. Un peu des deux, je suppose. On n’a pas idée de tomber amoureux de la sœur de son meilleur ami, aussi…Bien qu’on dise que les sentiments sont la seule chose qu’on ne parvienne pas à contrôler. Rien n’est encore officiel entre Ginny et moi, et je crains d’ailleurs le jour où ça arrivera. Me retrouverais-je avec un œil au beurre noir, où va-t-il envoyer Ginny dans un couvent en France ? Mais en même temps je le comprends, si c’est moi qui avais une sœur et qu’il en serait tombé amoureux..Ca m’aurait fait tout drôle à moi aussi. Pourtant, je ne suis pas quelqu’un qui aime jouer avec les sentiments des gens, et je suis sûr et certain d’être la dernière personne sur cette Terre à vouloir du mal à Ginny.

Mais -oui, car il y a toujours un «mais» quelque part…Je ne voudrais pas mettre Ginny en première ligne, à cause de moi. On dit bien qu’il y a des espions dans Poudlard, non ? A trop nous voir ensemble, ils vont forcément en informer leur maitre, et Ginny sera un argument de plus servi sur un plateau d’argent : «Rends-toi si tu veux qu’il ne lui arrive rien». Et puis les Horcruxes…Non, il était hors de question qu’elle vienne. J’avais du mal à digérer le fait que Ron et Hermione se mettaient volontairement en danger en m’y accompagnant, inutile de ramener une troisième personne en plus. Parce que forcément, si Ginny vient, Luna voudra l’accompagner, puis Neville, puis Seamus, puis Dean…Et NON ! Trouver les Horcruxes, ce n’est pas comme chercher des champignons dans une forêt quelconque. Poudlard aura aussi besoin de protection durant cette période ; ce n’est pas parce que je serai absent qu’ils ne pourront pas continuer les réunions de l’AD, par exemple. Même si j’imagine qu’elles seront beaucoup plus compliquées à organiser qu’en cinquième année, alors déjà que ça n’avait pas évident cette première fois…ouais, non….Mais protéger les plus jeunes de toutes les menaces déjà, et ne pas se laisser soustraire ou intimider par le camp du Mal.

Mon regard se pose aussi sur l’horloge mais je ne dis rien, les sourcils légèrement froncés ; ce n’est pas réellement moi le confident, dans l’histoire…J’échange un regard avec Hermione, puis avec Ron, et je termine rapidement le petit déjeuner qui, je le sais déjà, me pèsera sur l’estomac pour une bonne partie de la journée. Fouillant dans mon sac, je les rejoins lorsqu’ils se levèrent tous deux pour aller à notre premier cours de la journée, mais j’ai oublié mon livre de métamorphoses – pour une fois que ce n’est pas une excuse banale. – Allez-y, j’arrive vite. Une nouvelle fois, j’évite leurs regards soupçonneux (ben quoi ? pour une fois que je n’inventais rien…) et marche d’un pas décidé jusqu’à la salle commune de ma maison. Mais à peine arrivé au deuxième étage, qu’un vague clapotis m’arrête dans mes réflexions et attire mon attention. De l’eau… ? Mimi aurait-elle une fois de plus inondé ses toilettes ? Il y a tellement longtemps que je n’y suis pas allé…Pire qu’un traumatisme tout de même, je dirais que ces cinq dernières années, j’ai toujours fait de mon mieux pour ne plus retourner dans cette partie du château. Et j’y avais toujours pris un soin extrême, jusqu’à aujourd’hui, où la salle vue de quelques flaques d’eau était capable de faire remonter tout un lot de douloureux souvenirs. La Chambre des Secrets m’aura donné du fil à retordre…Et j’aurai bien cru que le Basilic m’avale en entier ! Heureusement que Fumsek était présent…

Mes pieds agissent sans mon consentement, et me mènent droit devant les toilettes de Mimi Geignarde. Pas la peine de m’attarder plus sur ce qui a changé ou ce qui n’a pas changé, que déjà mes yeux se sont arrêtés sur une chevelure rouge, flamboyante. Ginny. Je déglutis difficilement en remarquant l’endroit où elle se trouve. Il y a plus de cinq ans, Jedusor, ou plutôt son souvenir en a fait sa victime idéale, et inconsciemment, elle l’avait mené jusqu’à moi. C’est bien pour cette raison que je ne veux pas que quelque chose de la sorte se reproduise à nouveau. Et s’il faut que je la convainque en prenant sur moi et en rangeant mes sentiments de côté, tant pis…Il n’y a que sa sécurité qui m’importe. Il faudra bien qu’elle comprenne que le jour où je refuserai qu’elle nous accompagne, ce sera pour son bien. J’aurai voulu m’avancer discrètement par elle, ne pas l’effrayer davantage de ce qu’elle paraissait chamboulée par la redécouverte de cette pièce de Poudlard, mais avec tout cet amas d’eau sur le sol, c’était assez difficile. Je prends une moue résignée puis je m’avance vers elle et pose ma main sur son épaule, en douceur, n’ayant pas envie de la faire sursauter.

- Moi aussi j’y repense…A ce qu’il a fait, à ce qu’il s’apprête à faire. Mais toi, tu ne dois pas Ginny. Je ne te demande pas de faire semblant, de vivre comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, évidemment que ça serait stupide. Mais…Je ne veux pas que tu te fasses plus de mal que nécessaire. Tu ne mérites pas de souffrir…Susurrais-je calmement.

Je la regarde se tourner vers moi avec une moue sceptique sur le visage. J'ai peur de devenir redondant à force, mais je ne veux pas qu'elle s'enferme dans ses mauvais souvenirs, comme j'ai eu la mauvaise habitude de le faire -et je le fais toujours d'ailleurs-. Peut être qu'à force de me lamenter, de ne faire que ressasser le passé et de ne rester que très indécis sur ce qui va se passer dans quelques mois, je vais me retrouver seul? Je préfèrerais, ça voudrait dire que personne ne se mettrait en danger à cause de moi, et je pourrai enfin veiller à comment détruire Voldemort, l’esprit un peu plus tranquille…Je lui adresse un faible sourire puis je la contourne avant de me tenir à l’endroit où elle se tenait quelques secondes plus tôt. J’effleure la tête de serpent mais n’ouvre pas la bouche, de peur de me mettre à parler en Fouchelang malgré moi. Gilderoy Lockart…Il était grotesque mais au final, ça a été la seule note haute en couleur de cette descente.

2214 mots = 118 points.
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MessageSujet: Re: Worst Memories.   Worst Memories. EmptyMar 21 Juin - 16:55

Il y avait bien quelqu’un derrière moi. Les bruits de pas que j’entendais étaient réels, et cette main se posant sur mon épaule. Je sursautai légèrement, me demandant si ce n’était pas Mimi qui avait décidé de venir m’embêter pour aucune raison. Ce fantôme est jalouse de presque toutes les filles de l’école qui ne portent pas de lunettes où qui ont un bon cercle d’amis ; comme moi. Mais non, ce n’était pas Mimi, mais bien une personne qui rendait Mimi plutôt bizarre. C’était Harry. Mon souffle se coupa instantanément. Je l’écoutais me dire que c’était terminé, que lui aussi il y repensait, que je ne méritais pas de souffrir. Ses paroles m’apaisèrent , mais me tranchèrent le cœur en même temps. Je me retournai, l’air sceptique, le voyant se diriger vers le lavabo que j’effleurai du doigt quelques instants auparavant. J’avais envie de dire qu’il ne savait pas du tout de quoi il parlait, que ce n’était pas un misérable carnet où un gros serpent qui m’avait traumatisé…C’était beaucoup plus que ça.

Je le regardai effleurer le serpent à son tour, et me dirigea vers une cabine. Je m’asseya et m’appuya contre, ramenant mes jambes à ma poitrine. J’essayai de me calmer en respirant mais ma méthode n’était pas très gagnante. J’avais l’air de faire une espèce de crise de on-ne-sait-pas-quoi , et ça me donnait l’air encore plus stupide. Je regardai le sol, un peu trempé, n’ayant aucune idée de si Harry me regardait où pas. Je passai une main dans mes cheveux roux et me disait qu’après tout, Harry était comme mon frère, comme un membre de la famille. Oui ?....

…Non. Même si c’était ce que Ronald, maman, Fred, Georges, papa disait. Je ne pourrais jamais le considérer comme mon frère pour une seule raison. Parce que je l’aimais. Il y repensait sûrement parce qu’il avait combattu le basilic, vu Vous-Savez-Qui jeune. Je ne méritais pas de souffrir. Ce n’était pas parce qu’il se souciait de moi, mais bien parce que j’ai été possédée par un cahier. Un cahier. Un stupide cahier. Ce cahier connaissait tout de ma vie. Ce journal m’avait vidé de toute énergie. Je ne sus réellement ce qui m’avait poussé à écrire dans ce journal, à me confier à quelqu’un que je ne connaissais pas..enfin..ne voyait pas. Personne, sauf moi et le Tom qui se trouvait là-dedans ne savait ce que j’avais écrit. La plupart du temps, je parlais de mes frères qui m’énervaient où qui me laissaient la plupart du temps seule dans le château, château immense pour une petite fille de 11 ans ! Tom me guidait, me disait où aller, me disait ce que je devais faire… Contre mon gré, jusqu’à un certain moment où je décidai de jeter le journal…Mais ..Lorsque je vis Harry avec, je ne pus m’empêcher d’aller le récupérer. Le problème , c’était que j’avais également confié mes sentiments vis-à-vis Harry dans ce journal.

Mes sentiments… Mon obsession , dans ce temps. Harry Potter, le grand héros , n’allait sûrement pas s’intéresser à la sœur de son meilleur ami. C’est quelque chose de peu probable, et encore maintenant j’en doute même si nous nous sommes beaucoup rapprochés. En tant qu’amis ! Je me rappelle Hermione qui me disait de passer à autre chose, que ça n’allait que me nuire…Elle n’eus pas tort. Ce n’était sans doute pas la relation la plus saine, après tout, un mage noir lui courait après. C’est donc pour ça que je me suis éloignée de lui et de mon frère, pour voler de mes propres ailes. Après tout… J’étais libre de faire ce que je veux, et je commençais à me retrouver, retrouver la vraie Ginny, celle qui avait toujours quelque chose à dire, à prouver à n’importe qui. Je ne savais pas vraiment où ce que ma soudaine liberté allait m’amener…

Pour oublier Harry, j’ai donc commencé à sortir avec des garçons. Il y avait bien sûr Michael Corner avec qui j’ai sorti un moment, mais il est devenu arrogant à cause du Quidditch et je l’ai laissé tombé. Il y eut Dean un instant mais..je ne sais pas, il lui manquait quelque chose et j’ai finalement trouvé quoi. Il était un Gryffondor, oui, il avait certaines habiletés au Quidditch, il était gentil, drôle, doux , attentionné, libre, sans problème…Et c’était justement ça le problème. Il n’y avait rien en lui. C’était..une coquille, comme la plupart des personnes sans personnalité de ce monde. J’avais besoin d’aventure, d’une relation assez périlleuse , j’avais besoin de quelque chose qui allait pouvoir supporter mon caractère de fille qui veux tout faire seule à sa manière, qui n’as pas envie d’être protégée…J’ai donc réalisée, il y a quelques mois, que la seule personne qui pouvait me combler de cette manière, en étant également attentionné mais pas trop et surtout…pas très romantique, c’était Harry. Je le savais parce que j’entendais parfois Ron en parler à Fred où Georges ( il n’en parlerait jamais à moi parce qu’il a peur que je retombe en amour avec lui-même si c’est déjà fait) , et je le savais car j’avais déjà entendu Cho se plaindre qu’Harry était l’homme le moins romantique qu’elle avait jamais rencontré de toute sa vie. Tant pis pour elle, tant mieux pour moi. Mais , je ne me faisais pas d’idée, je savais que mes chances avec lui étaient minimes voir même inexistantes, mais malgré tout, il y avait toujours une certaine lueur d’espoir en moi.

Me rendant compte que je ne parlais pas depuis un moment, je relevai les yeux vers lui, secouai un peu mes cheveux et sortit la première chose que j’avais en tête, quelque chose que je devais absolument savoir. Je restai assise, respira d’un coup et sortit ma phrase.

« C’est étrange ce que tu viens de me dire. C’est comme si… j’étais importante pour toi. Pardonne-moi d’avance, mais j’ai été habituée à être traitée comme la petite sœur de ton meilleur ami. Surtout depuis ..la chambre des secrets. »

Je marquai une pause et rebaissa mes yeux en me demandant ce que j’étais en train de faire. Peut-être que je ressentais le besoin de dire ce que je pensais de tout ça , et peut-être même que je venais de me trahir. Mais bon, arrivera ce qui arrivera…En fait..qu’est ce qui pourrai être pire que ça ? Que de me rendre compte que la personne que j’aime ne m’aime pas ? Il m’as déjà brisé le cœur une fois, ça doit être moins pire la deuxième. Je sentais ma gorge se serrer , sans réellement comprendre pourquoi. Peut-être qu’après tout, j’avais peur. Pas peur qu’il me rejette, mais peut-être peur que ce Lord réussisse à l’attraper avant que je n’aie pû faire quelque chose, lui dire. Si Hermione , ma meilleure amie, serait à ma place , elle me dirait sûrement de foncer et Ron lui..aurait fait une crise cardiaque depuis longtemps. Un peu paralysée par ma réplique , je me contentai de rester assise et de regarder la fenêtre où Mimi s’asseyait lorsqu’elle était dans une mélancolie profonde. C’était lorsqu’elle était assise sur cette fenêtre que je lui avait jeté le journal sur la tête..Sans m’en rendre compte, bien sûr. Je me demande si les fantômes ressentent ce genre de truc ? L’amour , l’amitié… Mimi ressent tout parce qu’elle est restée collégienne et restera collégienne éternellement mais… Je me promis de demander cette question à Hermione.

1242 mots = 62 points.
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MessageSujet: Re: Worst Memories.   Worst Memories. EmptyMar 12 Juil - 19:24

Worst Memories. 127645ginnyharry

Revenir dans cet endroit me faisait tout drôle ; la plupart du temps, quand j’avais à y passer devant pour me rendre en cours ou parce que j’avais subitement perdu l’envie d’utiliser des passages secrets pour me rendre quelque part, je trouvai toujours quelque chose pour m’occuper. Fouiller dans mon sac de cours, parler avec un peu plus d’agitation ou tout simplement, m’efforcer de ne pas tourner la tête lorsque j’y suis seul. Je dois sans doute manquer à Mimi, mais c’était bien le cadet de mes soucis. En plus, elle m’a toujours déstabilisé, surtout en quatrième année, alors que je devais écouter le chant des sirènes dans l’œuf noir. Elle m’a aidée, à sa manière…Mais pour ce qui est du reste, j’aurai très bien pu m’en passer. Tout ça pour dire, que si je n’y avais pas vu une petite rouquine, j’aurai certainement observé le dégât des eaux avant de repartir aussi sec. J’aurai voulu être discret pour ne pas avoir à lui faire peur, mais avec le niveau important qu’il y avait déjà sur le sol, inutile de dire que c’était raté. Je la vois se retourner vers moi. J’aurai voulu évacuer toute sa peur, ce stress, mais j’en étais bien incapable ; au contraire, ses yeux avaient remué beaucoup trop de choses en moi. A choisir, la deuxième année avait réellement été la pire à mes yeux, en sortant du contexte de la mort de Sirius. Et ce regard, j’avais l’impression que c’était le même qu’elle m’avait alors lancée cinq ans plus tôt, alors que le venin du basilic venait son chemin dans mes veines, et que Fumseck n’allait pas tarder à me guérir. La voyant s’éloigner, je la suis du regard. Comme par un réflexe, mes yeux se posent instantanément sur l’un des robinets à tête de serpents. Ca me fait tout drôle, j’ai l’impression que les lavabos vont tous se dégager d’un instant à l’autre pour laisser place à l’immense ouverture menant à la chambre des secrets. Mina n’est pas là apparemment, sûrement trop occupée à se lamenter autre part ou à boucher les conduits de canalisation mais c’est tant mieux, l’atmosphère était suffisamment lourde et pénible, sans qu’elle soit également teintée de toutes les lamentations de ce fantôme.

Je me tourne ensuite vers elle, sursautant malgré moi à l’entente de sa phrase. C’est comme si…Comme si indirectement, je devais dire ce que je ressentais pour elle ? Ce que j’ai tenté de me cacher, pour ne faire souffrir personne, ni elle, ni Ron. Enfin, lui serait sans doute plus hors lui qu’autre chose, et je ne veux pas perdre mon meilleur ami. J’ai assez mal vécu ce qui s’était passé en quatrième année, et j’y ai d’ailleurs eut mon lot de disputes avec lui. Mais d’un autre côté, quand j’y pense sincèrement…Les sentiments ne se contrôlent pas. Rien ne disait dès le départ, que j’aimerai Ginny plus que Cho, que mon cœur battrait la chamade dès qu’elle serait à mes côtés, et que si je serais distant, ce ne serait que pour ne pas décevoir son frère, ni pour gâcher l’amitié qui s’était formée au fur et à mesure avec la jeune rouquine. Depuis deux ans déjà, elle ne me laissait plus indifférent. J’avais cessé de la voir comme la petite fille sage et fragile, couvée beaucoup trop par Molly lors de notre première rencontre. Maintenant elle était devenue une jeune femme qui n’avait rien à envier aux autres filles de Poudlard. Elle me plaisait, oui…Mais est-ce que c’était raisonnable ? Voldemort et tous ses partisans à l’intérieur de Poudlard en avaient après moi. Qu’il arrive un malheur à Ginny, c’était la dernière chose que je voulais. Or, le Mage Noir avait bien dans l’idée de s’en prendre à tout ce que je tenais pour me faire flancher avant d’attaquer franchement. J’en ai eu la confirmation, avec l’attaque de Mione sur le toit. Même si la théorie que ce soit Voldemort semble un peu trop tirée par les cheveux à mes yeux, il est cependant certain que c’était les méfais de nos ennemis. Je lâche un petit soupir, et comprenant que je ne pouvais en rester là, je m’avançai aussi vers les cabines, m’asseyant juste en face d’elle. Trouver les mots justes ou parler de mes sentiments, je n’ai jamais été doué pour ça…Et je suis tout sauf romantique, pour ça, Cho me l’a bien assez rappelé. Enfin, elle qui ne sortait avec moi que parce que j’étais la seule chose qui la rattachait à Cédric, elle n’était pas mieux non plus. Vraiment pas, non.

Ginny doutait de ce qu’elle pouvait représenter à mes yeux. Moi, plus réellement à présent ; la seule chose dont je doutais était de savoir si c’était bien, ou non. Mais pour le moment, nous n’étions que tous les deux. Personne pour me juger, ou pour venir nous mettre en garde. Prenant une grand inspiration, je fermai un instant les yeux avant de lancer, d’une voix plate, mais suffisamment audible pour qu’elle puisse l’entendre : – Bien sûr que oui tu es importante pour moi, Gin. Je veux dire, bien sûr que tu es la petite sœur de Ron c’est vrai, mais tu n’es pas QUE ça. Je relevai les yeux vers elle une fois ces mots sortis de ma bouche, et je me rendis compte à quels points ils pouvaient être peu convaincants. Je m’efforce de ne pas y mettre de sentiments pour ne pas me faire peur, mais ça serait comme mentir de nier tout ça ou de lui livrer un discours dénué d’émotions, mentir à elle, tout comme à moi. Allez Harry, courage mon vieux. Tu as déjà combattu Tu-Sais-Qui, tu as vaincu un Basilic, un Dragon, tu es venu à bout de toutes sortes d’épreuves et d’aventures…Apprendre à maîtriser tes sentiments et à les dire, tu dois bien en être capable, non ?

Je joue nerveusement avec mes doigts avant de me racler la gorge. Bon, il ne faudrait pas qu’elle prenne mal toute mon hésitation et mes signes de nervosité non plus, surtout que si c’est bien de la faute de quelqu’un qu’on se retrouve dans une impasse pareille, c’est de la mienne. Et, il faut que je nous en sorte. Je dis souvent ce que je pense, ce n’est pas parce que là c’est sur un autre registre que ça va me tuer. Au contraire, ça ne peut que me faire du bien, et à elle aussi, d’un côté…Je ne veux pas qu’elle se mette à penser que je n’en ai rien à faire d’elle, parce que ça serait la plus grosse absurdité. – Ce que j’essaie de te dire comme un gros imbécile, c’est que non, je ne supporterai pas…S’il venait à t’arriver quelque chose. Et je, je me sentirai tout de suite coupable. Je me mords doucement la lèvre avant de glisser à ses côtés. Bon déjà, ça, c’est sorti. Je crois que pour le reste, ce sera plus difficile encore. Je ne vais pas lui faire encore de déclaration non (des toilettes quand même, je sais que je parlais de mon manque de romantisme tout à l’heure, mais enfin…), seulement lui faire comprendre qu’elle fait partie de ceux que je protègerais jusqu’au bout. – Que tu ais été la sœur de Ron ou non, ça aurait été la même chose. Tu comptes énormément pour moi…Je sens mes joues s’enflammer à la fin de ma phrase, et tel un enfant, je n’ose même pas relever les yeux vers elle.

J’espère que ça l’aura rassurée. Je ne veux pas qu’elle se sente mal à cause de moi…J’en cause bien assez sans qu’elle se torture à cause de mes agissements. Je baisse le regard vers nos deux mains, et je constate presque avec étonnement qu’elles sont toutes proches l’une de l’autre. Est-ce que c’est moi, qui l’aurais avancée au fur et à mesure de mon petit «discours» ? Ou alors était-ce elle ? Ne me sentant pas du tout dans mon élément et bêbête, je déglutis difficilement avant de finalement, tourner la tête vers elle.

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MessageSujet: Re: Worst Memories.   Worst Memories. EmptySam 6 Aoû - 22:24

J’avais toujours fait des déclarations (où reçues) dans un endroit beaucoup plus attirant que des…toilettes. Surtout celles de Mimi Geignarde. Si je prend par exemple .. Dean, il m’as avoué ressentir quelque chose pour moi lorsque nous étions seuls dans la salle commune , devant le feu qui crépitait. Où bien ma rencontre avec Michael Corner, au bal, en troisième année. Mais des toilettes… en même temps, je ne peux pas dire que cela m’étonne d’Harry. Hermione m’avait vaguement parlée de comment il avait agi avec Cho Chang l’an dernier et je dois avouer que côté romantisme , il n’est vraiment pas doué. J’ai su que Cho avait très mal pris leur rencontre à Pré-au-Lard , mais moi à sa place… j’aurais trouvé la situation plutôt comique. En fait, si j’aurais été à la place de Cho Chang je n’aurais JAMAIS amené Harry dans un endroit pareil. N’importe qui qui le connaît un minimum sait très bien qu’Harry détesterait ce genre d’endroit. Si j’aurais été à sa place , j’aurais répondu d’un ton bien ferme que je préférais assister à cinq heures de cours d’Histoire de la magie plutôt que d’aller là. Bon ok, c’était un peu exagéré, mais quand même.

Puis, Harry me répondit que je n’étais pas QUE la petite sœur de Ronald. Je laissai échapper un petit rire. Je savais ce qu’il voulait dire mais il n’avait pas vraiment choisi les meilleurs mots pour l’exprimer. C’était une de choses qui me faisait craquer chez Harry. Dans plusieurs situations il peut sembler très sûr de lui , s’affirmer totalement mais quand on le connait plus intimement, il est totalement le contraire. Il semblait nerveux. Il n’avait aucune raison, après tout j’étais seulement une amie. Je le regardai , toujours assise. Mon regard croisa un instant ses yeux et je dus réprimer un frisson , histoire de ne pas trahir comment je me sentais réellement à ses côtés. J’avais peut-être l’air calme oui, c’était ce que je dégageais, mais je sentais que si je me levais j’allais probablement me mettre à trembler comme une folle. J’avais la bouche sèche, la gorge serrée , le cœur qui battait à 100km/h contre ma poitrine. Aucun garçon ne me faisait cet effet là. Même lorsque j’embrassais Dean , je me sentais beaucoup plus relaxée , beaucoup plus… à l’aise. Non pas que je suis mal à l’aise avec Harry , mais c’est un malaise différent, un malaise… qui laisse présager autre chose que de l’amitié. Enfin, dans mon cas. Hermione m’as dit de passer à autre chose et c’est ce que j’ai fait et c’est ce que je compte faire même après cette discussion. Je n’ai pas le choix. Sans un signe de sa part, je n’oserais pas me lancer où entreprendre quelque chose.

Harry continua sur sa lancée en me disant qu’il ne supporterait pas qu’il m’arrive quelque chose. Qu’il se serait senti énormément coupable. Puis, je le vis glisser à côté de moi en me disant que peu importe , que j’aies été la sœur de Ron où non, ça ne change rien. Il n’osait pas me regarder dans les yeux. Était-ce parce qu’il était mal à l’aise avec ma phrase et qu’il préférait partir, de peur que je penses quelque chose où bien parce qu’il avait peur que je lise un sentiment autre que de l’amitié dans ses yeux ? Oh calme toi Gin’ , il ne faut surtout pas que tu te fasses des idées. Si tu ferais un mouvement et qu’en réalité il ne t’aimerait pas, serais-tu capable d’assumer les conséquences ? De devoir le regarder chaque jour en sachant que lui et toi c’est impossible ? Même si d’un côté c’est ce que je fais depuis la deuxième année… Puis , avant de pouvoir me perdre plus dans mes pensées , Harry releva les yeux vers moi en déglutissant difficilement. Je jetai un coup d’œil autour de moi, histoire de voir que nous étions seuls, puis je remarquai nos mains.

Étonnamment proches l’une de l’autre, à quelques centimètres même. Qu’est ce que ça voulait dire ? Je n’avais pas bougé pendant qu’il parlait non ? Si ? Je relevai à mon tour la tête vers lui et son visage semblait soudainement proche. Je voyais parfaitement sa cicatrice en forme d’éclair , j’aurai pu distinguer chaque imperfection de son visage, même si je n’en voyais pas. Sans savoir ce qui me prenais, je lui pris doucement la main avant de lui adresser un sourire , timide certes , mais vrai. Je ne sus combien de tempe exactement je gardai ma main dans la sienne. Pour essayer de détendre l’atmosphère, j’essayais de faire une blague. Fred et Georges le font tellement de fois, c’est d’eux que je tiens cette petite habitude de détendre un atmosphère qui devient lourd où malsain.

« Une chance que tu ne m’as pas dit tout ça il y a cinq ans. J’aurais probablement fait une crise cardiaque. »

J’assumais parfaitement mon attitude que j’avais eu plus jeune , face à Harry. J’avais été pathétique. Mais bon, j’ai appris de mes erreurs et c’est probablement pour ça que je suis beaucoup plus forte aujourd’hui. Je continuais sur ma lancée, en lui jetant des regards en biais, sans pour autant séparer ma main de la sienne.

« C’est vraiment gentil de me dire ça Harry. S’il t’arrivait quelque chose , je ne m’en remettrai pas non plus. J’ai eu une de ces peurs quand je t’ai vu avec le crochet du basilic dans le bras il y a cinq ans… » dis-je doucement, dans un murmure.

Je frissonnai un peu à l’idée de parler ouvertement de ce sujet à Harry. J’avais essayé de rester la plus amicale possible, même si mon ton de voix trahissait une certaine émotion. J’avais parlé beaucoup trop doucement pour une fille qui était simplement l’amie d’Harry Potter. Un peu horrifiée de ma propre erreur , je retirai lentement ma main de la sienne , me demandant comment il allait réagir à mes propos. J’espérais seulement qu’il n’allait pas partir en courant.

1011 mots = 50 points.
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MessageSujet: Re: Worst Memories.   Worst Memories. EmptyJeu 11 Aoû - 19:51

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Me retrouver ici avec Ginny signifiait d’une manière ou d’une autre que nous avions chacun un pied dans le passé, en quelque sorte. Et je dois confesser qu’y retourner, sur le moment, ne me poserait aucun problème. Je préférerais être en train d’affronter un Basilic et le souvenir de Jedusor, plutôt que de me confronter à une guerre qui me dépassait totalement, et d’avoir à chercher et détruire des Horcruxes, dont j’ignorais tout juste l’existence il y a un an à peine. Passant nerveusement une main dans mes cheveux, je viens prendre place aux côtés de la jeune fille, nerveusement. Je crois bien que je n’ai jamais été très doué pour consoler ou rassurer les autres, en résumé je ne suis pas un as pour ce qui est de la relation aux autres, ou des démonstrations d’affection qu’on peut leur apporter. C’est une généralité, mais lorsqu’il s’agit d’une fille, c’est pire. Et plus encore, lorsque c’est LA fille qui fait battre mon cœur depuis presque toujours…C’est une véritable impasse. Ce n’est pas elle qui me met mal à l’aise, bien au contraire, c’est plutôt moi. C’est comme si mon corps agissait sans que mon cerveau ne lui dicte quoi que ce soit ; ainsi, je suis le propre spectateur de ma bêtise…C’est charmant, vraiment. Déglutissant difficilement, je reste à ses côtés avant de fixer devant nous un point invisible. La mine impassible, concentrée, voire même un peu triste, mais le cerveau totalement en ébullition. Il ne faut pas que je la blesse, ou que mes tournures de phrase soient si maladroites qu’elle pense alors que je voulais dire le contraire de ce qui au départ, partait d’une bonne intention. Allez Harry, un peu de courage, bon sang. Tu n’es plus un adolescent pré-pubère, et puis Ginny, tu la connais depuis longtemps enfin, tu sais bien que tu n’as pas à avoir peur d’elle. En fait, je pense que c’était ça, le vrai problème, au fond : le fait que je la connaisse depuis pas mal de temps, qu’elle avait en quelque sorte partagé mon adolescence, et qu’elle était capable de lire en moi comme dans un livre ouvert, à travers ses beaux yeux bleus. Pourtant, ce n’était pas la même chose que je ressentais pour Hermione qui s’éveillait lorsque mes yeux se posaient sur la jeune rousse. Mon estomac faisait un looping, des papillons se répandaient dans mon ventre, mon cœur semblait vouloir battre un quelconque défi de rapidité. Si bien que parfois, je me demandais même s’il n’allait pas lâcher ou si elle n’allait pas l’entendre, tout simplement. La plupart du temps, je souriais comme un idiot. Autant la distraire et faire passer son attention sur le «ô combien je pouvais être stupide», plutôt que de lui faire noter que je ne lui étais pas du tout indifférent lorsqu’elle était dans les parages, sûr et certain qu’elle n’éprouvait évidemment pas les mêmes sentiments que moi à mon égard. De toute façon, quand je me comparais inutilement à tous les petits-amis qu’elle avait déjà eu, je n’y trouvais aucun point commun avec moi-même ; excepté peut être, ma maison, si l’on admet la ‘relation’ qu’elle a eue avec Dean ? Mais quand bien même, cela restait autant de points, censés nous rapprocher, qui ne faisaient que nous séparer un peu plus.

Et me voilà maintenant ici, à me surprendre à lui parler de ce que je pourrais ressentir s’il venait à lui arriver quelque chose. De toute manière, tout cela n’est que très relatif ; ce que je ressentais aussi, lorsqu’elle était avec d’autres garçons ou lorsqu’elle les embrassait, valait bien quelques coups de poignards dans le cœur. S’il lui arrivait une nouvelle fois malheur, je pense que je ressentirais exactement la même chose, mais en un nombre de fois beaucoup plus multiplies, voire même infinies. Mais dans l’immédiat de la situation, je revins bien vite au contexte pour éviter de passer un peu plus pour l’empoté que malheureusement, je suis déjà. Je relève presque timidement les yeux vers elle, chose qui une fois de plus ne me ressemble pourtant pas jusqu’à ce qu’on touche le domaine des sentiments et des relations amoureuses, mais alors que j’entrouvre les lèvres pour me remettre à parler, prendre la parole pour regagner peut être un semblant de dignité que me confère mon nom de famille, elle me devance, et je peux avouer presque sans peur que je le vis comme un soulagement. Sa réplique m’arrache même un petit rire. Pour ça oui, je ne peux être que reconnaissant qu’elle ait grandi dans l’état d’esprit de Fred et Georges, ça a quand même le don de détendre l’atmosphère, qui en avait bien besoin. – Oui, ou tu serais devenue tout aussi rouge que tes cheveux. Je ris un peu secouant la tête, puis je me mords doucement la lèvre inférieure. Aïe, aurais-je encore commis une erreur ? Une bourde de plus ou de moins, ça connaît le grand Harry Potter lorsqu’il doit s’adresser à une fille. C’est quand même fou, comme je peux être différent, et en même temps si contradictoire envers moi-même. Je peux avoir l’air confiant, sûr de moi et même prétentieux aux yeux des autres Serpentards lorsque je me dois de me surpasser au cours de toutes les années, mais la séduction et moi, ça fait mille. Quoi que, les compliments aussi, quand on y pense. La preuve. Je crois même que je préfère être bien installée au fond de mon siège, en plein cours d’histoire de la magie, ennuyé mais au moins à l’aise, plutôt que d’avoir à faire une déclaration d’amour à une fille, n’importe laquelle qu’elle soit. Tenant quand même à me rattraper si j’avais été un peu juste sur ce coup-là, comme toutes les autres fois, je marmonnais rapidement, et entre mes dents : – Enfin, je les aime bien tes cheveux…

C’était dingue comme elle me faisait ressembler si peu à moi. Me raclant nerveusement la gorge, je m’adossais contre une cabine, juste derrière nous, et je baissais également mon regard, sans prêter énormément d’attention au départ à ce que j’étais en train d’admirer. Mais en voyant nos deux mains si proches l’une de l’autre, autant dire que le résultat était pire ; je sentais mes joues s’enflammer dangereusement, et bientôt, je ne savais plus du tout où me mettre. C’était pire qu’au début de cet échange. Je comprenais peut être mieux l’expression «se jeter dans la gueule du loup» maintenant que j’avais rejoint Ginny dans ces toilettes, bien que ça n’est rien de vraiment désagréable en ce qui la concerne elle, mais plutôt moi, qui agit comme quelqu’un qui n’aurait jamais été civilisé de son existence. L’entendant finalement murmurer, j’avalais avec peine ma salive mais je tournais quand même mon regard vers elle, n’ayant pas oublié pour autant le respect dans toute cette gêne, ce questionnement sur moi-même et ces doutes. Esquissant un sourire, touché, je me surpris à effleurer d’un doigt la main de la jeune fille, avant de ne remonter que très lentement mon regard vers elle. C’est comme si maintenant qu’elle s’était lancée la première, à me parler plus directement et franchement que jamais sur ce qui s’était passé il y a cinq ans et ce qu’elle avait ressenti dans cette Chambre des Secrets, ça avait débloqué, et réveillé quelque chose en moi…

– Et moi je ne me le serai jamais pardonné, si tu avais du mourir sous mes yeux, tu sais… ? Ma blessure n’importait pas, le tout c’était que tu ailles bien, que tu retrouves Ron et toute ta famille saine et sauve.

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MessageSujet: Re: Worst Memories.   Worst Memories. EmptyDim 14 Aoû - 16:10

Je sentais que j’avais de plus en plus de difficulté à me contrôler. Le fait qu’Harry soit si près de moi , si accessible… Inaccessible, je voulais dire. Bien évidemment, si j’osais avoir une relation quelconque avec lui , je risquais d’avoir un discours de la part de mon frère Ron, comme quoi Harry n’est pas un gars pour moi, qu’il est beaucoup trop occupé à se préparer pour une bataille quelconque, qu’il était l’Élu, le concerné de la prophétie… Beaucoup de gens pourraient penser que je m’intéresse à lui seulement pour cette raison, seulement parce qu’il est l’Élu. Je pourrais faire comme cette idiote de Romilda Vane et lui préparer un philtre d’amour pour qu’il soit accro à moi où je ne sais quoi. Mais je n’en avais pas du tout envie, et ce, pour deux raisons.

La première, c’est parce que je suis amoureuse de ce type depuis que j’ai 11 ans. Bon, peut-être pas amoureuse, parce que à 11 ans c’est quand même un peu jeune pour déterminer la vrai nature de nos sentiments mais à 11 ans, j’étais profondément obsédée par Harry. Pas parce qu’il a défait encore une fois Vous-Savez-Qui l’année d’avant…Quoique ça peut-être contribué au fait que je le trouvais encore plus extraordinaire. Mais si je l’aimais depuis tout ce temps, c’est seulement parce que je le trouvais…extrêmement mignon. Oui, c’était ça. J’aimais comment il s’exprimait, j’aimais comment il me regardait, j’aimais comment il était fort malgré tout ce qu’il avait subit chez son oncle et sa tante. Avec les années, je me suis calmée mais je le trouve toujours extrêmement courageux et extrêmement séduisant.

La deuxième raison, c’est parce que je déteste les philtres d’amour. L’odeur est envoutante certes, mais si j’ai quelqu’un dans ma vie, je veux que cette personne m’aime véritablement et que ce ne soit pas un philtre d’amour qui ai provoqué cet amour forcé. J’ai envie de pouvoir regarder dans les yeux de la personne et de lire de la passion, du désir , de l’envie , de l’amour. Ginny Weasley, grande romantique ? Bien sûr que non. Les dîners en tête-à-tête c’est pas trop mon truc, ni les chocolats, ni les fleurs. À mon avis, les yeux ne mentent pas , et c’est ça que j’aime chez quelqu’un. La différence entre les mots et les yeux, c’est que les yeux , eux , ne mentent pas. Donc si quelqu’un affirme qu’il ne m’aime pas mais que je vois dans ses yeux que c’est le contraire…bref, vous avez saisis.

Je fus plutôt contente de l’effet que ma référence à mon obsession plus jeune fasse rire Harry. Je sentis mon cœur se mettre à battre d’une manière beaucoup trop rapide pour que ce soit normal en entendant son rire. Puis il ajouta que je serais devenue rouge comme mes cheveux. J’haussai les sourcils et le regardait un peu perplexe. Qu’est ce qu’il insinuait ? Se rendant compte que son commentaire lui donnait l’air un peu … stupide, il murmura d’une manière précipitée qu’il les aimait bien mes cheveux. Je fus extrêmement flattée et je dus garder une présence d’esprit exceptionnelle pour ne pas me mettre à rougir. J’éclatai de rire à mon tour.

« Et bien…contente de l’apprendre ! »


Je lui fis un clin d’œil avant de me calmer un peu. Je reportai mon attention vers Harry et lui prit la main. Je fus surprise lorsqu’il me caressait doucement la main. Je relevai les yeux vers lui et je vis dans ses yeux émeraudes une expression que je ne connaissais pas, que je n’avais pas vu chez quelqu’un. Ah si, je l’avais déjà vu dans les yeux de mon frère lorsqu’il regardait Hermione….Ouais, c’est vrai… Le lien ne se fit pas tout de suite dans ma tête.

Je retirai donc ma main dans la sienne après lui avoir parlé de comment je m’étais sentie lorsque je l’avais vu avec le crochet du basilic dans le bras. Cette image me hantait parfois, dans mes pires cauchemars où Fumseck ne serait pas arrivé. Je respira profondément un peu stressée de savoir ce que ma réplique avait eu comme effet sur lui. Il dit qu’il ne se serait pas pardonné si j’étais morte sous ses yeux, que sa blessure ne lui importait pas, que l’important c’était que je retrouves ma famille et Ron.

Bien sûr, ma famille et Ron. Quand il disait que je n’étais pas QUE la petite sœur de Ron, il devait probablement faire référence au fait qu’il me considérait aussi comme sa petite sœur et qu’il sentait un inexplicable besoin de me protéger… C’était toujours comme ça, c’était toujours question de Ron et ma famille… Je décidai d’attendre un peu avant de répondre, en essayant de contrôler ma fureur que je ressentais face à mon éternel statut de petite sœur de Ron.

« Tu sais, je m’en fichais de retourner là-bas, revoir ma famille. À 11 ans, le traumatisme que j’ai subi en te voyant avec ce crochet dans le bras...j'ai eu très peur. Ce qui comptait pour moi, c’était que tu te soignes , que tu sois de nouveau en bonne santé et que tu me vois comme autre chose que la petite sœur de Ron, mais apparemment…non. J’ai attendu pour voir s’il y avait un changement quelconque dans notre relation. Aujourd’hui, j’attends toujours. »

Je le regardai avant de reporter mon attention vers la cabine de toilette en face de nous. Puis, je me rendis compte de mon extraordinaire bêtise. Je venais de me révéler en partie, de révéler ce que je ressentais pour lui. Étonnamment, je n’étais pas stressée, ni honteuse. Je me sentais parfaitement bien. Je me sentais libérée d’un poids que je traînais depuis des années. Peu importe ce que Harry me dirait, je savais que j’allais entre d’un côté en paix avec moi-même parce qu’enfin, je n’allais plus rester là, à attendre comme une idiote et j’allais enfin pouvoir essayer de passer à autre chose. Essayer oui… Parce que quand tu aimes quelqu’un depuis tout ce temps, c’est dur de s’en remettre.

1009 mots = 51 points.
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MessageSujet: Re: Worst Memories.   Worst Memories. EmptyMer 17 Aoû - 19:59

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- Euh…Quand tu dis que tu attends toujours, tu veux dire que… ? Je la regarde alors que j’ai l’impression que ma bouche devient de plus en plus pâteuse au fil des secondes qui s’écoulent. Bien sûr, je ne suis pas aussi idiot que je semble le faire croire en agissant de la sorte. Seulement, moi non plus, je ne veux pas souffrir pour rien, je ne veux pas que mon cœur s’emballe pour un rien, tout simplement parce que je me suis fait un petit cinéma dans ma tête…J’ai déjà vécu cette sensation avec Cho, et c’était réellement très désagréable. Je ne souhaite plus le revivre désormais. Et puis, ce n’est pas comme si j’avais l’esprit totalement libre pour penser aux filles ou aux peines de cœur…Avec Cho, je ne sais même pas si c’est une histoire digne de ce nom que nous avons vécu ensemble, bien que je penche bien sûr davantage pour le ‘non’. Et encore, Cédric et Voldemort étaient presque au centre de tous nos échanges, outre le fait qu’elle ait pu se servir de moi pour vivre avec la personne à qui il a adressé en dernier la parole, qui dit que ça ne peut pas se reproduire ? Il s’est déjà pris à Ginny en deuxième année, il peut recommencer à tout moment. Oui mais, si moi, j’avais envie que ce soit différent, pour une fois ? Juste une fois…Passant inutilement une main sur l’arête de mon nez, je me le gratte inutilement alors que la température de la pièce me semble anormalement élevée désormais, mais bien sûr, j’en déduis que cela ne vient que de moi. Fermant lentement les yeux, je ne laisse qu’une demi-seconde s’écouler entre nous, même pas, avant de prononcer d’une voix plus que fébrile : - Je voulais t’inviter, tu sais ? Au bal de Noël, il y a deux ans. J’aurai peut être du, qui sait…Tu aurais pu attendre moins longtemps…

Qu’est-ce que je disais tout à l’heure, quand je racontais que les pseudos-déclarations et moi, c’était pire que tout. Et le silence de Ginny suite à la fin de ma phrase ne risque pas de me laisser indifférent, c’est même pire, c’est comme si je ne me sentais pas à ma place, comme si quelqu’un avait parlé pour moi, en utilisant mon corps, ma bouche…Oh bien sûr, pas de trace de Voldemort à l’horizon, ma cicatrice ne me faisait pas souffrir le moins du monde à l’instant, et bien heureusement. En même temps, je ne vois pas pourquoi ce nez de serpent me ferait transmettre une déclaration. Pourtant, je fus moi-même encore assez lucide pour me dire que je ne pouvais pas m’arrêter là, ou du moins pas comme ça. Ce qu’elle m’avait déclaré m’avait touché bien sûr, et un vague sentiment qui ressemblait fortement à de la culpabilité commençait à prendre possession de mon être. Comment est-ce que j’ai pu faire pour ne rien voir ? Car je crois avoir saisi parfaitement le message qu’elle m’a transféré, et qui me tétanise complètement à présent. Au cours de ces dernières années, je crois que j’ai plutôt préféré faire semblant de ne rien voir, plutôt que d’avoir à faire au recours quasi haineux de Ron, le même qu’il adressait à Michael Cormer et Dean..Pourtant, j’étais beaucoup plus respectueux des femmes que ces deux-là ne l’ont jamais été. Sortant ma baguette, je joue nerveusement avec celle-ci, la faisant rouler entre mes doigts avant de me mordre avec nervosité la lèvre inférieure. – Ce que je veux dire, c’est…Te voir en compagnie de Dean, m’a fait comme un électrochoc. Et c’était à nouveau cette sensation de bouche désespérément sèche, et de gorge qui se resserrait de plus en plus. Je ne savais même pas si mes phrases avaient du sens, c’est comme si je ne m’entendais pas parler. La gêne avait provoqué des bourdonnements dans mes oreilles, ou alors c’était certainement mon subconscient qui me le faisait penser, et inventait ce handicap de toute pièce. En ce cas alors, ça serait bien la première fois de ma vie que je lui serai aussi reconnaissant, il me permet de ne pas entendre totalement ce que je peux raconter, ou la manière que j’ai de le faire, ce qui dans les deux sens, doit être bien risible.

Et pour la première fois, en pensant à Ginny, je ne pensais pas forcément ‘Ron’, ou alors ‘Weasley’, et je ne voyais pas non plus les visages inquiétés de ses parents si un beau jour, ces sentiments que je commençais maintenant à comprendre (un peu trop tard ?), se matérialisaient en une véritable relation. Mais peut être que c’était plus raisonnable de n’y penser qu’avant de m’endormir, qu’en la voyant embrasser d’autres que moi…Passant une main dans mes cheveux, je lâche un petit soupir et je trouve dans le courage qui me reste, une petite force encore pour reposer mes yeux sur elle. Si avec ça elle n’a pas compris mon message, alors je ne sais pas quoi faire ou quoi inventer d’autre…Peut être lui dire que je suis un abruti fini ? Mais elle a du bien le dire sur mon compte toutes ces années, en se rendant compte que je ne la regardais même pas.

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MessageSujet: Re: Worst Memories.   Worst Memories. EmptySam 20 Aoû - 18:50

Et voilà, je m’étais lancée, j’avais dit ce que j’avais sur le cœur depuis si longtemps. Harry était très respectueux avec les filles, donc je ne croyais pas réellement qu’il allait me rejeter où bien partir , en me laissant là, seule. Non, je croyais que s’il y avait un refus de sa part , il allait essayer de l’exprimer poliment, où en disant quelque chose du genre : mais tu es quand même une très bonne amie où je ne sais quoi. Je me demandais vraiment si je l’avais choqué à ce point car il semblait très perturbé et ne me répondit pas sur le coup. Je n’avais pas arrêté de le regarder , guettant le moindre signe de stress, d’incompréhension, de colère… Mais non, il se contenta de répéter mes paroles avant de passer une main sur son nez. L’attente me tuait, mais je devais la lui laisser, par politesse. J’avais très chaud, trop chaud , mais je m’efforçais à avoir l’air détendue. Allez , respire Gin’ , le pire qu’il peux t’arriver c’est qu’il refuse d’être avec toi.

Puis enfin il me répondit, alors que je m’attendais à ce qu’il attende encore avant de me parler. Je le vit se fermer les yeux. Puis il m’avoua qu’il aurait dû m’inviter au bal de noël, il y a deux ans. Comme ça, j’aurais attendu moins longtemps. J’aurais attendu moins longtemps ? Je sentis ma respiration s’accélérer, mon corps devenir trop tendu. Est-ce qu’il venait de m’avouer que je l’intéressais ? Peut-être même qu’il m’aimait , moi , Ginevra Molly Weasley ? Il ne fallait pas que je me fasses de fausses idées mais ...en même temps… Il n’aurait pas dit ça pour rien, non ? Peut-être alors que j’avais une chance avec lui , si je me lançais. Je ne l’avais pas lâché des yeux. Puis, essayant de se reprendre, peut-être de peur que je n’aies pas compris son message la première fois, il m’avoua que m’avoir vu avec Dean, ça lui avait fait comme un électrochoc.

Dean…je l’ai aimé, au début. Les deux premières semaines, c’était un amour passionnel, l’amour qui rend fou, qui rend aveugle. Enfin…c’était ce qu’il me disait. Je me sentais mal à l’aise à chaque fois car malgré ses baisers et ses caresses, je ne pouvais m’empêcher d’imaginer Harry à la place. Dès que j’y pensais, mon cœur s’emballait et je comprenais enfin le vrai sens du mot amour. Malheureusement, Dean n’était pas Harry et c’est la principale raison pourquoi je l’ai laissé tombé. Je crois que Dean avait été un peu une consolation pour moi : quand j’avais vu Harry avec Cho, ça m’avait tué. Puis , Dean avait été gentil avec moi , il avait compris donc d’un côté, oui j’étais tombé sous son charme mais je me suis lassée. Il n’était pas Harry et il ne le serait jamais.

Il fallait donc que je répondes quelque chose, tout de suite, mais je n’avais pas envie de tout faire de travers. Sentant une mèche rebelle tomber sur mon visage , je passai une main plutôt nerveuse dans mes cheveux , puis soudainement je croisai son regard. Il s’était décidé à me regarder, l’air nerveux. Puis je compris enfin que peut-être, la lueur que je n’arrivais pas à définir dans ses yeux un peu plus tôt était de…l’amour ? Devais-je risquer de faire un mouvement qui démontrerait que même si Harry est plutôt nul côté romantisme et qu’il a un mage noir à ses trousses , je l’aimerais quand même et que je serais prête à faire n’importe quoi pour lui ?

Sans m’en rendre compte, pendant mes interrogations , j’avais rapproché ma tête de celle d’Harry. Je fus moi-même surprise par mon courage. Je m’humectais machinalement les lèvres avant de me mettre à regarder, malgré moi, avec insistance les yeux puis les lèvres d’Harry. J’approchais encore ma tête de la sienne puis lorsque je sentis mon front contre le sien j’arrêtai de d’avancer davantage pour cause de peur du rejet d’Harry. Je sentis ma main frôler la sienne pour la deuxième fois mais je n’essayais pas de la prendre, déjà que notre position était plutôt…spéciale, mais pas inconfortable, pas du tout. Je me surpris moi-même à murmurer d’une voix très basse, m’entendant à peine.

« Te voir en compagnie de Cho, ça m’as….»

Je ne terminais pas ma phrase. En effet, après avoir su qu’il était avec Cho, j’avais été complètement dévastée…Il ne s’en était même pas rendu compte. Une chance qu’Hermione avait été là pour me réconforter. Je reportais mon attention sur le moment, attendant qu’il brise le silence qui devenait de plus en plus lourd.

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Harry J. Potter

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MessageSujet: Re: Worst Memories.   Worst Memories. EmptyVen 26 Aoû - 15:24

Worst Memories. 127645ginnyharry

Plus les secondes passaient dans ces toilettes, plus mon regard sur ces-dernières commençait à changer considérablement. Non pas que je commence à prendre cet endroit en affection, bien au contraire, mais au moins, il s’y passait pour une fois quelque chose de réjouissant. Car si je comprenais bien tous les mots qui sortaient de la bouche de Ginny depuis le début, c’était en quelque sorte une déclaration cachée qu’elle me faisait, non ? À moins que mon subconscient soit si contre moi qu’il déforme les mots qu’elle prononce, et que je me fais mon petit cinéma tout seul. Mais ça semble peu probable tout de même : sinon, elle n’agirait pas de cette façon, et elle ne serait pas restée aussi posée face à toutes mes réactions. Si j’avais réellement agi bizarrement, ça m’étonnerait qu’elle soit restée aussi proche de moi, et sans montrer aucun signe d’interrogation. Passant lentement ma langue sur mes lèvres, je soupire et finis par dire, petit à petit, ce qui me pesait tellement sur le cœur depuis plusieurs années déjà. On ne devait quand même pas avoir l’air idiot, elle à penser que je ne la voyais pas et moi, et toujours, à penser que je ne l’intéresserais jamais en tant que petit-ami, sinon comme ami proche de son frère et par extension, d’elle.

Je la vois se rapprocher de plus en plus, et au lieu d’être paralysé comme j’avais pensé l’être ou comme je l’avais tout simplement été lorsque Cho tentait quoi que ce soit à mon égard, cette fois, mon visage gagnait aussi en centimètres, en s’avançant petit à petit vers celui de la jeune femme. J’en fus le premier surpris, mais agréablement surpris. Bien la preuve que dans le fond, Cho n’avait été qu’un lot de consolation…Même si c’est vrai qu’à cette époque, j’avais plus tendance à faire passer les sentiments que je ne comprenais pas pour Ginny pour de l’amour fraternel. Mais je sais maintenant que c’est beaucoup plus fort que ça, la preuve. La laissant poser son front contre le mien, je ferme un instant les yeux avant de laisser s’échapper d’entre mes lèvres un faible sourire, de bien-être mélangé à du contentement. Je n’ai aucune idée de comment ont pu se sentir Michael ou Dean lorsqu’ils étaient avec elle, ou même lorsque leurs relations se sont finalement concrétisées, mais pour la première fois depuis plusieurs longues et pénibles semaines, je me sentais léger, comme si à ce moment-là, «Harry Potter l’élu» n’avait plus sa place dans ce monde, comme s’il n’y avait que le Harry qui était demandé, celui qui n’avait jamais rien demandé de sa prétendue célébrité, et de tous les dangers qu’il doit encore affronter. Respirant de là l’odeur suave de ses cheveux, j’ouvre lentement mes yeux, et je sens mes pommettes menacer de s’échauffer un peu plus, en constatant que nos lèvres ne sont plus qu’à quelques petits centimètres l’une de l’autre. J’esquisse un petit sourire en coin en l’entendant me dire ce qu’elle a ressenti à propos de Cho, mais elle s’arrête. Est-ce qu’elle a aussi remarqué qu’au prochain mot qu’elle prononcerait, nos lèvres se toucheraient ?

Sentant ma gorge se serrer davantage à cette pensée, je refusais pourtant de me comporter une nouvelle fois comme un abruti ; je me retrouvais enfin à la place que je jalousais secrètement, alors que je ne m’y attendais pas le moins du monde en entrant dans ces toilettes. Refermant mes yeux, je reprends ce qui me reste de courage par la main et je franchis le cap des quelques centimètres pour poser mes lèvres sur celles, douces, de Ginny. Et sans vouloir rajouter encore de clichés à cette scène, ce fut pourtant comme un feu d’artifice : mon cœur battait à tout rompre contre ma poitrine, j’avais une montée d’adrénaline, et ma volonté et mon corps ne semblaient plus faire qu’un. En clair, autant d’émotions et de sentiments que je n’avais jamais ressentis lorsque j’embrassais Cho Chang, voilà deux ans de cela. Je crois que ça fait une différence assez considérable pour déclarer de qui j’ai été et suis encore le plus amoureux, non ? Même l’image d’un Ron furieux et promettant de me faire subir les pires tortures pour avoir «touché» à sa sœur semblait tellement lointaine maintenant. Tout ce que je voulais, c’était simplement profiter de ce moment, et j’espérais aussi qu’il ne serait pas le dernier. Prenant un peu plus d’assurance, je me rapprochais davantage d’elle et posais ma main sur sa joue, quelques mèches de sa fine chevelure m’effleurant la paume de la main. Souriant doucement, je m’arrête ensuite de bouger, mes lèvres posées tout contre les siennes, avant de les entrouvrir lentement.

780 mots = 36 points.
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