Le monde, quelle riche école buissonnière quand on sait comment l'appréhender ! Gaëtan BRULOTTE

Après un début de matinée avec le premier Niveau, Horace retourna à son bureau pour y prendre un peu de temps à lui. Il corrigea alors quelques copies de Septième années qui l'attendaient sagement sur son bureau, puis se fit un thé à l'Orange avant d'aller s'enfoncer dans son fauteuil à dossier haut, près de sa cheminée, pour prendre le temps de lire un livre sur les Contes de Beedle le Barde.
Peu de temps après, au bout de deux heures, le professeur Slughorn pris le temps d'aller manger un peu, toujours dans son bureau. En effet, la mort de Dumbledore avait terrorisé le vieux Maître des potions, et depuis, il évitait le plus possible de sortir hors de son bureau.

Son chat l'attendait toujours dans fauteuil près de la cheminée. Après avoir mangé, il s'installa sur celui-ci pour y passer un peu de temps avec lui. Les souvenirs faisaient maintenant partie intégrante de Slughorn.
Horace ne regrettait pas d'être revenu enseigner. Il avait juste eu besoin d'une petite pause, et puis, c'était reparti. Cependant, il voyait les gens tomber autour de lui, et ne cessait de penser qu'un jour, ce serait à son tour de tomber à terre comme un vulgaire pion. Tout le monde meurt, certes, mais il est toujours préférable de vivre le plus longtemps possible.
Quoiqu'il en soit, Slughorn continuait de vivre sa petite vie paisible dans son bureau, le plus loin possible de tous ces conflits.

Peu de temps après, il pris la direction de sa salle de classe, toujours elle aussi dans les cachots. Quand il entra dans la salle, les quelques chaudrons des premières et deuxièmes années étaient encore présent. En quelques coups de baguettes magiques ces derniers disparurent laissant les tables propres attendant les élèves. Le professeur Slughorn qui s'installa derrière son bureau en attendant l'arrivée de ces derniers.