Trois jours, trois jours c’était écoulée depuis ma dispute avec Pansy… et je dois dire que ma vie redevenait peu à peu normale. Je soupçonnais Daphné ou Drago, voir les deux, d’y avoir veillé. En fait j’avais essuyer quelques remarques pendant un moment, surtout des amies de Pansy, mais j’avais fait en sorte de ne pas y répondre, le silence est le plus grand des mépris si on sait garder sa contenance. Peut être que mon silence les avait lassé finalement ? En revanche avec Pansy ça ne revenait pas à la normale. En fait c’est comme si une guerre c’était installée entre nous, heureusement j’avais Tracey, et Loïc. Loïc étant officiellement mon ami et protecteur, ça simplifiait les choses. Enfin n’imaginez pas que je ne me défendais pas, seulement j’essayais d’éviter de me donner en spectacle, aussi je faisais en sorte d’être la plus calme possible. Néanmoins je prenais plaisir à voire le regard amusé de ma sœur lorsque je répondais à Pansy… D’ailleurs puisqu’on en parle.

« - Bravo Pansy… Tu as découvert que je savais parlé, c’est merveilleux. Maintenant oublis-moi, comme tu as dut le remarqué je n’aime pas gaspillé ma salive pour rien. »

Je ne surprendrais personne si je dis que c’est notre troisième joute verbale depuis qu’on c’est lever et il est à peine dix heures. Je ne les remportais pas toute, mais de toute façon mon objectif principale était qu’elle m’oublis. J’arrivais même à bénir l’existence de Kaulitz dont la présence détournais de temps à autre l’attention de Parkinson. C’était le cas à présent, monsieur venait de s’assoir et madame lui lançais déjà une pique. Tant mieux, comme ça je peux me lever et aller tranquillement en cours d’histoire de la magie. Enfin terminé ma sieste plutôt. Je jetais un regard vers Drago, Daphné était assise à côté de lui. Je m’avançais vers eux, pour savoir ce qu’elle lui disait mais ne put surprendre qu’un :

« - Laisse-la se défendre Drago. Tu ne seras pas toujours là, on va être en guerre et … et va en cours Astoria ! »

Et elle m'envoyer promener en français, avouons-le ma mère nous ayant appris cette langue c'était rare lorsqu'on se parlait en anglais toute les deux. Je lui lançais un regard noir avant de faire demi-tour, tenir tête à Pansy c’est une chose, contre ma sœur c’est déjà plus compliqué. Néanmoins je pus remarqué une lueur amusé dans les yeux de ma sœur. On va être en guerre et… et quoi ? Qu’est-ce que tu me caches Daphné ? J’assistais au cours de la magie en prenant des notes le plus consciencieusement possible, pour une fois le problème à ma concentration n’était pas le côté soporifique du cours mais le bout de phrase que Daphné avait délibérément caché. Je voulais savoir ! Et je saurais ! D’ailleurs je profitais de la première occasion d’être seule avec ma sœur pour lui poser la question. Je m’avançais sur elle, et l’apostrophais aussitôt en français.

« - On va être en guerre et quoi ? »

Heureusement on était seul, car, franchement je déteste me tourner en ridicule. Daphné me regarda comme si elle ne comprenait pas ce que je voulais dire.

« - Tu ne sera pas toujours là, on va être en guerre et quoi ? Tu te souviens quand même de tes paroles !»

Ma sœur éclata de rire, elle était amusé. Une de ses mains vint replacer ses cheveux derrière son oreille, son geste avait une grâce infinie avant de poursuivre dans la langue de molière.

« - C’est que tu as une bonne mémoire Astoria. Tu n’as qu’à demander à Drago. »

Je fronçais les sourcils, si elle ne voulait pas me le dire, c’est pas lui qui risquait de le faire.

« - Je veux savoir Daphné. »

Mon ainée me regarda un instant, j’avais l’impression qu’elle mesurait ma volonté à savoir. Quand elle fut certaine que je ne lâcherais pas le morceau, elle soupira.

« - Astoria, on fait tout pour te tenir à l’écart du danger, mais tu t’y précipites quand même… Ma douce et charmante petite sœur, n’agis pas bêtement après ce que je vais te dire. »

Je lui jetais un nouveau regard noir, mais son air sérieux me convint qu’elle ne se moquait pas. Elle me fit signe d’approcher.

«- Je le sais pas notre père, et Drago m’a confirmé. Les mangemorts vont attaqué Poudlard, bien entendu la plus part des Serpentard sont au courant et les fidèles sont chargé d’aidé, et ton mangemort d’ami, ou petit ami ?, est bien sur chargé d’organisé tout ça. »

Je fronçais les sourcils, en colère, perplexe … Comment est-ce qu’on avait put me cacher ça ? Comment n’avais-je put m’en rendre compte, c’est absurde… Finalement ma seule réponse fut.

« - Il n’est pas mon petit ami… enfin je crois. »

Puis je me levais sous le regard mi-amusé, mi-inquiet de mon ainée. Drago m’avait parler d’une attaque de mangemort, mais on ne m’avait pas dit qu’on demandait l’aide des élèves. Oh bien sur je ne comptais pas aider les mangemorts, mais participer à l’attaque me permettrait de garder un œil sur ceux qui me sont cher et essayé de les protéger. Finalement je pris la direction de la salle commune, on était en début de soirée il y serait forcément.

J’arrivais assez vite à la salle commune, et ne mit pas longtemps à repéré le blond, bien sur Crabbe, Goyle, Zabini et Parkinson était autours de lui. Et bien tant pis ! Je sentis une présence me frôler et vit ma sœur passer devant moi et se pencher à l’oreille de Drago. Je m’approchais, me demandant ce qu’elle pouvait lui dire.

(Daphné : J’ai balancé… Débrouille-toi avec elle.)

Dés que j’arrivais ma sœur avait rejoins son fauteuil favoris, je me demandais bien ce qu’elle avait chuchoter à Drago et au regard de Pansy je n’étais pas la seule à vouloir le savoir, quant à Daphné, elle semblait déjà s’amuser de la scène qui allait suivre. Parfois sa cruauté m’impressionnait, elle semblait adoré les situation critique ou embarrassante, enfin elle adorait surtout les voire. Un sourire carnassier s’était étiré sur ses lèvres fine. Bon et bien on verrait si elle sera satisfaite ce soir. Je me penchais à l’oreille de Drago, sous les yeux médusé de Pansy qui devait commencer à se demander ce qu’avait les deux Greengrass avec son Drago aujourd’hui, et soufflait à l’oreille de mon ami, d’une voix suffisamment basse pour qu’il n’y ai que lui qui m’entende.

« - Je refuses de rester en arrière pendant l’attaque, si tu te bas je me bas aussi, et inutile de me demander ‘‘si je saute d’un pont tu le fais aussi ?’’ la réponse sera négative. »

C’était un ton ferme et sans appel, mais je doutais fortement que cela fonctionne avec lui, et je m’apprêtait déjà à d’âpres négociation… Bon d’un côté je l’avais légèrement agressé, d’un autre côté, il n’avait qu’à pas me cacher une partie de la vérité ! La seule chose qui me parvint à l’oreille fut Daphné qui lançait à voix haute, le regard plonger dans un roman.

« - Je lui avais dit de ne pas agir bêtement… »

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[hrp : tout ce qui est en bleu est en français]

Bien sur il n’allait pas être ravis, mais en l’occurrence j’étais moi-même assez en colère. Je n’aimais pas être juger comme une personne faible, et quoiqu’il en pense je peux parfaitement me défendre. Je lui adresse un regard noir, n’appréciant pas particulièrement son ton autoritaire. Depuis quand il pouvait prendre des décisions à ma place ?! Bien sur je savais pertinemment que je pourrais difficilement me faire une place sur un champ de bataille, mais si lui ne voulait pas me voire me battre il pouvait parfaitement comprendre que je ne souhaitais pas le laisser seul ! J’ouvrais la bouche prête à riposter quand il me dit de ne pas discuter, si il croyait que ça allait me faire taire ! Ah non, nom de Merlin vous n’avez pas finit de m’entendre M.Malefoy ! Je l’observais continuer à s’énerver, tachant moi-même de garder mon calme… Si je me met à crier, il va hurler, si il hurle, je vais vouloir monter d’un décibel et finalement tout le monde nous entendra. Non il vaut mieux rester calme, même si j’aurais du mal à contrôler mes œillades assassine, hausser le ton ne servira à rien. Et puis je l’entend murmurer de laisser tomber… Laisser tomber quoi ?

Il commence à s’éloigner et c’est plus fort que moi je m’exclame :

« - Non ! »

Ma main c’est refermer sur son poignet et je reste un moment immobile. Je n’ai pas envie de me disputer avec lui, j’ai bien comprit qu’il voulait me protéger, mais lui il devait comprendre que je voulais l’aider, et qu’il n’avait pas le droit de décider à ma place, que mes choix m’appartenait qu’importe ce qu’ils impliquent. Un bruit de pas se fait entendre, j’ignore qui c’est mais je préfère me reculer dans un recoins du mur entrainant Drago avec moi. Bientôt la voix de Pansy ce fait entendre.

« - Drago ? J’hallucine, il c’est encore volatiliser avec elle ! »

Bientôt la voix moqueuse de ma sœur lui répond, je l’imagine afficher ce sourire narquois et supérieur qu’elle emplois la plus grande partie du temps.

« - Allons, le cœur à ses raison que la raison ignore… Mais peut être que Drago veut juste apprendre le français et qu’elle lui donne quelques cours de langue ? »

Je fronce les sourcils, c’est pas possible Daphné tais-toi ! Oh elle a toujours aimer faire des sous-entendu stupide sur tout le monde, mais là… Pansy à dut lui jeter un regard interrogateur car ma sœur prend de nouveau la parole.

« - Elle parle couramment français, comme moi… Allez, laisses-le un peu respirer. Tu ne vas quand même pas considérer ma sœur comme une menace entre toi et Drago ? »

Bientôt les pas s’éloigne pour s’enfoncer à nouveau dans la grande salle. Je me demande si ma sœur ne serait pas une Legilimens… Une fois que les bruits de pas son définitivement éloigner je reprend plus calmement, plongeant mon regard bleu dans les iris acier de mon ami.

« - Non… Je refuse de laisser tomber ! Si tu étais venu me dire tout les détails de cette attaque et me demander de ne pas y participer alors oui, oui je t’aurais obéis, j’aurais passer ma soirée à m’inquiéter pour toi dans la salle commune, à me demander si tu vas revenir et dans quel état ! Mais… mais tu me l’as caché ! Depuis quand tu ne me dis plus que des demi-vérités ? Que tu me caches des choses, soit, je l’accepte, mais quand tu commences à en dire une dis-là jusqu’au bout ! »

De nouveau on est incroyablement proche physiquement, et j’avoue que je dois faire un gros effort pour réprimer cette envie de retrouver le contact de son corps. Ma main est toujours refermée sur son poignet, j’ai peur qu’il s’en aille si je le lâche.

« - De toute façon je suis bien obliger de participer à ce combat, que tu le veuilles ou non. »

J’enchaine rapidement craignant qu’il ne m’interrompe, s’énerve à nouveau. Quand je reprend c’est sur un ton plus bas, presque un chuchotement.

« - Si tu veux que je t’aide à piéger Trumper pendant l’attaque je serais bien obliger d’y participer ! »

J’ai promis de l’y aider et je refuse de reprendre cette promesse.

« -Si ça peut te rassurer je ne m’éloignerais pas trop de toi ou de Loïc… ou même de Daphné. Tu n’as qu’à me dire auprès de qui tu veux que je reste, et je ne m’en éloignerais pas. Mais par pitié, ne me demande pas de t’attendre dans la salle commune, je ne suis plus une enfant Drago ! Je sais me défendre… Et si vraiment tu t’inquiètes trop alors apprend moi, mais je ne resterais pas à attendre que tu reviennes, à me demander si tu vas revenir. Moi aussi j’ai peur pour toi. »

Je dessert l’étreinte de ma main et lâche son poignet, le pauvre risque de se trouver à court de sang bientôt.

« - Et puis… C’est pas comme si tu pouvais avoir confiance en quelqu’un d’autre que moi ici pour surveiller tes arrières… Pansy est trop lâche, et je suis sur que tu n’as pas à moitié autant confiance en Loïc qu’en moi. »

Oui avoir balancer le coup de Trumper c’est méchant, c’était son plan, et malheureusement je m’en suis servit pour imposer ma volonté… Mais en un sens si les situations avait été inversé il aurait surement usé du même stratagème alors même si j’ai des remord, je n’ai aucun regret à avoir agis de la sorte.

« - De plus, si j’ai bien compris ce que tu m’as dit, ce ne sera pas une bataille de grande envergure, alors je ne vois pas pourquoi je ne pourrais t’apporter mon soutient. »

Je soupir avant de murmurer.

« - De toute façon il n’y a que toi que je soutient la dedans, et pas Lui. Même à ce niveau tu ne peux pas t’en faire.»

Je ne suis pas contre le seigneur des ténèbres, mais je n’apprécie pas sa façon d’agir. Ce n’est pas un scoop, j’aurais aimer que les choses ne bouge pas, tout ça n’apportera que du malheur et le seul qui en tirera des bénéfices c’est lui. Finalement je suis peut être une forme de traître moi aussi, à ma façon.

« - Laisses moi t’aider cette fois, et la prochaine fois si tu veux que je reste à t’attendre dis le moi directement, et je te promet que je ne quitterais pas mon dortoir. »

Maintenant je regardes mes pieds, je déteste me disputer avec lui, qu’il me crie dessus, ou même être en colère contre lui. Et je dois avouer que j’ai vraiment honte d’avoir agis comme je l’ai fait.

1134 mots = 54 points

Je ne peux pas m’empêcher de sourire, moi têtu ? C’est un doux euphémisme… Je suis une vrais tête de mule et quand je veux quelque chose je l’obtient, un point c’est tout. C’est surement pour ça que ma sœur ne c’est pas trop faite prier pour savoir la vérité, si elle ne me l’avait pas dit j’aurais bien trouver quelqu’un pour m’en parler, Zabini, Crabbe ou Goyle, et de préférence un des deux derniers leurs cerveaux sont tellement atrophié que cela ne doit pas être difficile d’en obtenir quelque chose. Je ne peux que pousser un léger soupire, bien sur qu’il voulait me protéger, il le fait en permanence, quand j’étais petite c’était des monstres, puis ça a été de mon père en m’accueillant chez lui et maintenant c’est du danger que représente une guerre… et c’est vrais que je ne serais pas rester sagement à l’attendre, mais non je ne le prend pas pour un imbécile !

« - Drago… Je suis bien placé pour savoir que tu n’es pas un idiot et ok, on fera en sorte de rester tout les quatre ensemble… Enfin je ferais en sorte d’être plus proche de Daphné, mes ‘‘amis’’ des autres maison risque de trouver étrange que je me batte à tes côté… Mais je ferais en sorte de ne pas trop m’éloigner. »

J’espère que ça le rassurera un peu. Je l’observe masser son poignet ressentant un élan de culpabilité, c’est vrais que j’aurais du serrer un peu moins fort. Un léger rire franchit mes lèvres quand il parle de Pansy, oui Pansy est vraiment une personne lâche.

« - Ca pourrait être drôle à voire. »

Je marque une légère pause avant de reprendre.

« - Je suis désolée de t’avoir parler de la sorte… J’étais vraiment en colère. »

Je lui rend son regard, je n’ai aucune envie de lui promettre de ne pas m’emmêler. Cependant j’ai la certitude qu’il ne me laissera pas tranquille, je baisse la tête et finit par murmurer à contre cœur.

« - D’accord, j’attendrais et je ne me battrais pas… mais toi promet-moi d’être le plus prudent possible. »

J’appuie un peu ma joue sur contre ses doigt, fermant un peu mes yeux avant de les rouvrir surprise.

« -Bien sur que j’ai confiance en toi ! »

C’est presque une protestation, quelle question franchement ! Comme si je ne pouvais pas avoir confiance en lui ? Je lui rend volontiers son baiser ne pouvant m’empêcher de lâcher un petit soupire déçu, j’avoue que ce contact à beau avoir été tendre il n’en reste pas moins trop court à mon goût.

« - Je veux bien de ton aide… Mais ne m’apprend pas de sortilège interdit, je refuse d’en lancer. »

Ca peut paraitre étrange, mais j’ai trop de fois entendu mon père user celui de Doloris pour vouloir en lancer un à mon tours. J’eu un petit sourire quand il parla de ma non-motivation.

« - Je joue suffisamment bien la pro-guerre au quotidien, tu ne vas pas non plus me demander d’agir de la sorte avec toi ? »

Je continuais de marcher à ses côté, gardant désormais le silence. A peine avions-nous fait un pas dans la salle commune que Pansy ouvrit la bouche. Ah non ! Elle n’allait pas commencer à me crier dessus celle-là ! J’eu le plaisir de voire Drago lui jeter un sortilège, je me retint de rire au nez de la jeune fille mais ne put cacher un sourire satisfait. Une qui, en revanche, n’eut aucun scrupule à s’éclaffer ce fut Daphné. Elle posa son livre et me regarda avant de me demander :

« - Alors ? »

Je vint m’assoir sur le bras du fauteuil à ses côté et la gratifiait d’un résumé de la situation en français, ainsi pas besoin de chuchoter, à ma connaissance nous sommes les seules francophone de cette maison. Pansy semblait dresser l’oreille, prête à comprendre le moindre mot de notre échange, mais elle dut finir par abandonner. A la fin ma sœur leva les yeux au ciel et soupira en regardant Drago.

« - Aucune volonté… Je suis déçu. »

J’imagine qu’elle prononça la fin de sa phrase en anglais par un soucis de provocation, Daphné agissant comme un véritable électron libre dans cette maison. Elle partie se coucher et je pris sa place dans le fauteuil ouvrant mon livre de sort niveau 6. La salle commune semblait bien calme ce soir, entre Crabbe et Goyle qui jouait aux échec, Pansy qui, une fois libéré de son sort, passa quelques temps à faire les yeux doux à Drago puis partie se coucher l’air plus mauvais que jamais… Bientôt il ne restait plus que Zabini, les deux gorilles, Drago et moi d’encore debout. Pour ma part j’étais certes un peu fatigué mais je n’avais pas encore finit tout mes devoirs, alors le coucher attendrais un peu.

Je lui adresse un sourire il sera prudent, j’aimerais en être sur, savoir qu’il ne lui arrivera rien. Je glisse une main sur son visage, caressant doucement sa joue. Il m’attire c’est indéniable, je laisse descendre doucement contre son cou avant de reposer mon bras contre mon corps. Je frémis un peu au contact de ses doigts sur ma peau puis de son index sur mes lèvres. J’embrassais doucement son doigt, et profitais de ce bref contact avec ses lèvres. Je murmure doucement.

« - Bien sur que je te laisserais le faire, et je me doute bien que tu ne me feras aucun mal…»

Je marche doucement derrière lui, peu pressé de retrouver la salle commune et miss. Parkinson, alors bien sur ce fut un soulagement que de la voire réduite au silence quelques temps. Les deux gorilles – parfaitement des gorilles, ils en ont la carrure et l’expression, néanmoins le singe doit être un peu plus intelligent que ces deux là – bref, les deux gorilles étant toujours au prise avec leur partie d’échec. J’avoue être surprise de les voire jouer à un tel jeu, c’est à peine si ils ont l’air de savoir lire… Si cela ce trouve ils sont plus intelligent qu’il n’y paraisse.

Je prend la direction du fauteuil de Daphné, et me l’accapare totalement une fois celle-ci couché. En fait la salle commune c’est vider, Pansy est partie, Daphné aussi… Il ne reste plus que Zabini, Drago, Crabbe et Goyle. J’ai un petit sourire en voyant Drago remporter la partie d’échec à la place du Crabbe… Il l’a fait pas gentillesse ou juste pour éviter que le neurone unique de son ami ne surchauffe trop ? Un bruit d’explosion me fait sursauté, je m’arrache à lecture d’un ennuyeux chapitre sur la révolution des Gobelins pour me tourner vers Zabini. Le pauvre ce n’est jamais bien agréable de se prendre le contenu d’un chaudron au visage… Je regarde Drago l’aider à nettoyer, décidément il est bien serviable ce soir… Ce n’est pas désagréable de le voire d’une humeur sympathique. Je finis par arrêter de contempler le jeune homme dés que je prend conscience que depuis quelques seconde mes yeux sont fixé sur lui. Astoria il va falloir que tu apprennes à contrôler tes yeux, où ils risquent d’en dire plus que tu ne le veux.

Une fois de plus je décide que la lecture du livre d’histoire de la magie peut s’avéré intéressant, en tout cas plus que le cours de Binns. Je reprend donc ma lecture au passage de la négociation ayant eut lieu à pré-au-lard. Allons bon, le château est situé près d’un lieu historique… J’hésite à aller chercher ma plume pour prendre des notes, franchement je risquerais de m’affaler sur mon lit et de ne plus pouvoir m’en lever. Non il vaut mieux que je continue à réviser sagement ici jusqu’à ce que mes yeux me supplie de les laisser se fermer pour la nuit. Je tourne ma page lorsqu’un souffle chaud vient frôler mon cou, inutile de me retourner. Zabini est partit se coucher, Crabbe et Goyle joue aux échecs. Je laisse échapper un discret soupir au contact de ses dents sur mon oreille, rien que les deux idiot ne puissent entendre. Puis je finis par lui répondre à voix basse.

« - Je révise, comme tu peux le voir… et toi que fais-tu ? »

J’ignore à quel jeu il veut jouer, mais cela m’à l’air un peu dangereux de venir mordiller mon oreille alors que la salle commune n’est pas totalement vide. Du coin de l’œil je l’observe s’assoir à côté de moi et ne peut retenir un sourire amusé. Je frôle doucement sa jambe pendant que ma main remonte tourner une nouvelle page du livre que je ne lis plus vraiment. J’écoute le bruit des pièce d’échiquier de Crabbe et Goyle, me demandant si ces deux là compte attendre que Drago aille se coucher pour lever le camps à leur tours. Je finis par glisser à son oreille.

« - Alors, à quel jeu comptes-tu jouer ? Nous avons un publique, et même si à eux deux il peuvent à peine prétendre à la capacité d’analyse d’un scroutt, ce n’est pas une raison pour afficher notre relation… »

Je replonge bien vite le nez dans mon livre posant quand même une main sur le canapé, juste à côté de sa cuisse. D’un coup j’ai bien envie de l’embêter moi aussi le jeune Drago Malefoy. A vrais dire je ne suis plus du tout concentré sur mon livre, la preuve cela fait trois fois que je lit la même phrase. Du coin de l’œil je peux voire Goyle relever la tête vers Drago et je me demande, un bref instant, si il peut soupçonné l’existence d’un lien entre le blond et moi.

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J’aimerais repasser du temps avec elle, mais maintenant, après cette heure de colle on n’a plus vraiment de temps pour nous deux on est souvent trop entouré, ou pas de temps seuls. Moi j’ai toujours les autres derrière mon dos, et dès que j’essaye de m’absenter ils insistent, quitte à me mettre hors de moi. J’aimerais que l’on soit tranquille, que cela soit si facile …enfin quand même pas si facile, sinon la vie ne serait pas intéressante. Je souris doucement, content qu’elle me fasse confiance et puis je préférais être sûr. Je me détache à contre cœur retournant à la salle commune, ce moment de répit, de douceur était court mais il faut bien retomber sur terre à un moment ou un autre, même si c’est comme une claque en plein visage et encore, là ce n’est rien comparé à la dernière fois. Je retourne auprès des deux abrutis puis je joue à la place de Crabbe, qui allait perdre mais comme c’est deux gros idiots sans cervelle qui ne savent pas jouer, puis j’ai un élan de sympathie enfin non, je veux juste qu’il ne soit pas ridicule. Je lui tapote l’épaule gentiment puis un bruit d’explosion se fit entendre. Je sursaute, commençant à me perdre dans mes pensées et je me lève, allant quand même l’aider mais c’est vrai je me trouve trop gentil, je crois qu’il faut que je me reprenne, être dans les nuages, ailleurs qu’à Poudlard me fait faire des choses que je pourrais regretter, comme aider Crabbe et Zabini par exemple.

Je regarde certains regagner les dortoirs, la fatigue les gagne petit à petit, et la salle commune se vide. Maintenant il ne reste plus que les deux abrutis, Astoria et moi. Je m’approche ensuite d’elle, ayant surveillé bien avant, les deux autres ayant recommencé une partie tant mieux et puis je suis sûr qu’ils sont plongé dans leur occupation. Je me dirige vers Astoria, me penchant discrètement soufflant légèrement dans son cou puis mordillant que très légèrement son oreille avant de prendre place à ses côtés, mon bras sur la tête du canapé, juste derrière elle. Je ne reste pas trop loin ni trop proche non plus, gardant une certaine distance si jamais quelqu’un viendrait à rentrer ou redescendre ou même si Crabbe ou Goyle auraient envie de nous embêter. Je tourne les yeux vers elle souriant en coin.

-Je t’embête, comme tu peux le voir et …le ressentir.

Dis-je à son oreille, dans un murmure. J’ai envie de jouer, j’ai envie de l’embêté pas de ma faute, hein ? Et puis ce n’est pas comme si c’était un vilain jeu au contraire …je suis quasiment sûr que cela ne la déplait pas. Je souris en coin à ce qu’elle me chuchote avant de rire légèrement, presque un rire moqueur.

-Si cela peut rassurer madame …je ne le ferais pas. Mais bon, jouer aux jeux dangereux quelques fois c’est beaucoup plus excitant n’est-ce pas ?

Je souris en coin avant de regarder en l’air, l’air de rien. Je sens sa main se poser près de ma cuisse, je pince mes lèvres entre elles avant de jeter un coup d’œil vers elle, en coin et de sourire légèrement, tout fier. Je sens un regard, je relève les yeux vers Goyle , l’expression de mon visage changea radicalement.

-Un problème ? Si je n’ai plus le droit de m’assoir près d’une fille sans que l’on dise que j’ai flashé dessus, c’est grave quand même. Allez-vous coucher bande d’abrutis.

Ils râlent tout les deux et se levèrent. Je les suis du regard, fier de moi quand même puis je tourne la tête vers Astoria glissant mes doigts à son épaule lentement, ils glissent le long de ses épaules, et du haut de son dos avant de se perdre dans ses cheveux. Je lui mordille légèrement sa joue sans trop lui faire mal avant de descendre mes lèvres à son cou avant de rediriger mes lèvres à son oreille.

-Et toi ? Tu ne vas pas te coucher ? Tu vas être fatiguée demain …même avec une petite mine, tu restes toujours aussi jolie.

Un petit sourire amusé se dessina sur mon visage. Je me lève et je me poste devant elle, lui pinçant gentiment sa joue et de la lui tapoter.

-Tu as des bonnes joues, tu le sais sa ?

Je lui tire la langue pour la taquiner un peu avant de relever mon regard vers les escaliers qui mènent aux dortoirs puis dans les coins de la salle commune pour voir s’il n’y a personne en vue. Je me penche avant de glisser mes mains sur ses épaules, de rapprocher mes lèvres des siennes, y exerçant de douces pressions. Je dois être complètement fou de faire ça alors que n’importe qui pourrait débarquer n’importe quand. Je me détache lentement de ses lèvres. Si seulement on pouvait monter dans les dortoirs et se glisser sous les draps sans se faire remarquer, sans qu’ils n’entendent quoique ce soit. Un sort d’illusion ? Peut-être ? Comme on dit, l’espoir fait vivre.

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Je lui adressais un sourire amusé. Oui les jeux dangereux sont les plus amusant et les plus excitants. Venir si près alors qu’on est en publique, certes il à garder une distance mais à mon goût il à dépasser celle de sécurité qui est censé nous permettre de garder le contrôle de nos cerveau et de nos corps… Je tentais donc de faire abstraction de l’attirance que j’étais désormais certaine d’éprouver pour le jeune homme, et tentais de me passionné pour mes révision. Je glissais derrière mon oreille une mèches rebelle qui m’empêchais de bien voir ce que je tentais de lire. Du coin de l’œil je peux observer son sourire, tient donc… M. Malefoy serait-il fier de me faire autant d’effet ? Je ne m’imaginais pas si frigide pour que cela se transforme en motif de fierté quelconque. J’eu un sourire en l’entendant parler à Crabbe et Goyle, et fut étonnement surprise de les voir partir se coucher en ne protestant que par un grognement, ces deux clown n’avaient donc aucune fierté ? Néanmoins nous étions désormais seul et ce n’était pas pour me déplaire… même si j’étais bien décider à faire semblant de réviser encore un peu.

Je le sentit s’approcher doucement de moi, et en même temps mon cœur commençais à s’emballer doucement. Encore une fois… J’eu un léger sursaut en sentant ses dents mordiller ma joue… tient donc j’étais à manger maintenant ? Bon j’avouais que c’était vraiment agréable et que ça m’arracha un léger soupir même si j’étais fortement tenter de conseiller à Drago de dévorer une morceau de chocolat plutôt que de me manger moi… Après tout on est jamais à l’abris de soudaine pulsion cannibale… Je lui adressais un petit sourire quand il dit que j’étais jolie même avec une petite mine, néanmoins je lui tirais la langue quand il parla de mes joues, il rigolais bien sur. Mais quand même…

« - Mes joues vous embêtes M.Malefoy… »

Le regardant tiré la langue à son tours il me vient l’idée que j’ai bien une idée de ce que je pourrais faire avec cette langue… mais je m’égare et je sens le rouge me monter au joues en même temps que cette idée… Allons Astoria reprenez-vous très chère, en voilas des penser dans la tête d’une jeune fille de bonne famille ! Enfin il m’est avis que Drago n’a pas non plus des idées très pure en tête… Je ne peux pas m’empêcher de lui adresser un léger sourire un peu provocateur. Surtout quand je le vois relever la tête vers nos dortoirs… C’est sur si quelqu’un nous surprend ce sera dure de s’expliquer, mais si on sort et qu’on se fait encore collé ensemble ce sera tout aussi difficile… Que faire, que faire ? Apparemment Drago à résolu le problème puisqu’il se penche vers moi et m’embrasse. Je lui rend son baisé appuyant mes lèvres contre les siennes avec tendresse. Oh que c’est agréable de retrouver leurs contact. Je laisse mes mains s’accrocher autour de son cou, appuyant doucement sur sa nuque pour le rapprocher encore un peu. Lorsqu’il se détache de moi je pousse un petit soupir, j’ai la sensation d’avoir de papillons qui s’amuse à voler dans mon ventre et un sentiment de bonheur c’est envahis de tout mon être. Je l’attire sur le canapé et m’assois doucement sur ses genou. Dressant l’oreille pour me séparé de lui au moindre bruit suspect. Que Loïc ou Daphné nous surprenne serait légèrement ennuyeux car cela imposerait divers sarcasme et sous entendu pour une durée indéterminé… en revanche quelqu’un d’autre ce serait franchement embarrassant, au pire un sortilège d’oubliette mais j’aimerais bien ne pas en arriver là. J’embrassais doucement son cou avant de mordiller son oreille et d’y murmurer.

« - Hmm tu as parfaitement raison, les jeux dangereux sont très excitant… Mais on devrait veiller à ne pas en faire une habitude. »

Puis je posais mes lèvres une nouvelle fois sur les siennes, mordillant un peu sa lèvre inférieur au passage. J’avais glissé mes mains autours de son cou et caressait ses cheveux. C’était un contact des plus agréable et je souhaitais le prolonger indéfiniment. Je laissais ma main courir dans ses cheveux. Oui, c’était vraiment excitant, l’idée de pouvoir se faire surprendre à tout moment. Je quittais ses lèvres et chuchotait avec un petit sourire.

« - Je dois dire que je suis très partagé entre la peur que Parkinson nous découvre, et l’envie qu’elle nous vois comme ça… Quelle douce façon de lui rabattre le caquet une bonne fois pour toute. »

Je vins m’accrocher une fois de plus à ses lèvres. Avouons-le, je suis vraiment jalouse que Pansy puisse s’afficher comme ça avec Drago alors que pour nous voire tout les deux c’était la croix et la bannière. En fait quand on y pensait, j’étais plus ou moins jalouse de toute les filles qui l’approchait. Je m’arrachait encore une fois à ses lèvres et poser ma tête dans le creux de son cou avant de murmurer :

« - J’ai bien peur de tomber irrévocablement amoureuse de vous, M. Malefoy… »

Si ce n’est pas déjà fait, mais même à lui c’était le genre de chose dure à avouer. Chez les sang pur on vous apprend rapidement que l’amour et compagnie c’est bon pour les faibles, alors bien sur dire je t’aime à quelqu’un ce n’est vraiment, mais alors vraiment pas quelque chose de simple. Je soupire embrassant doucement son cou une fois de plus.

Pencher dans son cou je ne put retenir une petit rire, même les jeux le plus dangereux ? Je ne put m’empêcher de sourire.

« - Surtout les jeux dangereux… »

]Je mordillais doucement son oreille, jouant un moment avec sa peau. C’était une situation agréable et dangereuse … Une fois de plus mes lèvres glissèrent sur les siennes savourant un peu plus le contact si agréable de sa peau. J’eu un sourire en entendant un léger son plaintif lui échapper, pour moi aussi c’était trop court… Mais bon un jour on aura vraiment le temps de profiter de nous deux. En attendant il allait vraiment falloir apprendre à contrôler nos ardeur sinon un jour au l’autre on serait surpris. Je répondit à par un rire en échos à sa remarque sur mes idées méchantes à propos de Pansy.

« - Oh… Je suis a-do-ra-ble !»

Je conclu mon affirmation en lui mordillent doucement le bout du nez. Il n’oserait pas prétendre le contraire quand même ? Je dois être la plus gentille fille de tout serpentard, d’accord c’est vrais ce n’est pas la chose la plus difficile… Néanmoins il fallait quand même le noter : Je suis une personne gentille. Je renversa ma tête au contact de ses lèvres sur ma gorge poussant un léger gémissement, mes mains se crispèrent doucement sur ses épaules au contact de sa langue et m’arrache un léger gémissement de surprise. Une fois de plus il prit mes lèvres, et une fois de plus je le lui donnait sans la moindre hésitation. L’embrassant avec douceur, et aussi avouons-le, avec désir. C’est une situation perturbante et agréable, mais de toute façon je refusais de faire machine arrière on s’était engagé sur cette pente et je voulais aller jusqu’au bout, voire où elle nous mènerait. J’appuyais doucement ma tête dans son cou, jouant avec le bout de son oreille. Moi non plus je ne pouvais plus me passer de lui… J’eu un léger soupir quand il parla des seuls moment où l’on pouvait être tout les deux.

« - Hmm… On regretterait presque d’être dans cette maison… »

Et oui le malheur de Serpentard où il vaut mieux ne pas laisser voire ses faiblesse pour que les autres ne s’essaye pas de vous broyer. Cette maison à une certaine noblesse mais parfois, juste parfois, ce serait tellement mieux que l’on puisse faire ce que l’on veut. Je descendis vivement de ses genoux en entendant du bruit. Assise sur le canapé je repris vivement mon livre de cours. Zabini passa et remonta. Merlin, c’était moins une, un peu plus et on était découvert.

Je souriais à la proposition de Drago, comme se serait tentant, et agréable… Passer quelques heures dans le même lit… J’imagine déjà son corps au dessus du mien et tout ce qu’on pourrait faire. Malheureusement je doute que ce soit possible. Je referme mon livre et soupire.

« - J’aimerais tant, hélas les dortoirs des filles sont inaccessible au garçon… Des sortilège bien pensée pour éviter ce genre ‘‘d’incident’’… Restez pur jusqu’au mariage, c’est bien une idée de vieux crouton. »

Je soupirais assise à côté de lui, Zabini étant définitivement remonté je vins me blottir contre lui. Profitant encore un peu de sa chaleur. J’appuyais ma tête sur son épaule et relevais les yeux vers lui. Dans la salle commune on était obligé d’agir avec prudence, même si l’idée de profiter du temps passer ensemble semblait horriblement tentatrice. Je finis par me mettre sur mes genou, j’observais un long moment le visage de Drago, caressant son visage le redessinant du bout de mes doigts. Oh que ça aurait été agréable de passer deux ou trois heures dans les mêmes draps. Je me penche doucement sur lui et vient lui voler ses lèvres une fois de plus, une de mes mains caresses encore son visage pendant que l’autre descend sur sa chemise se pressant un peu contre son torse. Je caressais ses lèvres du bout de ma langue un petit moment avant de rompre une fois de plus notre étreinte. Je souriais, ma position me permettait d’être un peu au dessus de lui et j’appréciais assez, avouons le. Une nouvelle fois je fis passer ma main sur son visage embrassant doucement son front avant de descendre le long de son visage poursuivant mes baisé, je m’arrêtais un peu plus longtemps sur ses lèvre et poursuivit mon chemin le long de sa mâchoire, puis de son cou que je mordillais un instant. J’appuyais ma tête contre son épaule et restais un moment immobile contre lui à profité de sa présence. Si ce genre d’instant pouvait ne jamais s’arrêter je serais la personne la plus heureuse au monde.

Je finis par m’éloigner de lui, le contemplant encore un instant avant de soupirer.

« - On devrait peut être regagner nos dortoirs respectifs… Tu m’entraineras au combat dans la semaine ? »

Ce serait une nouvelle occasion de se retrouver et de passer un peu plus de temps ensemble. Je glissais une main dans mes cheveux et plongeait mes yeux dans ses prunelles grise. La plus part du temps elles fixaient le monde d’un air impassible, mais, lorsqu’elles laissaient transparaitre des émotions elles ne le faisaient pas à moitié et on pouvait facilement lire ce qu’il ressentait alors. J’étais, je dois l’avouer, incroyablement surprise par le contrôle qu’il pouvait exercer sur lui.